Studio d’enregistrement : l’essentiel à connaître

Publiée le 8 septembre 2022
Studio d’enregistrement : l’essentiel à connaître

Au début de leur histoire, les studios d’enregistrement accueillaient de nombreux artistes, qui jouaient simultanément : chanteurs et musiciens. Depuis les années 70 et l’apparition de l’enregistrement multi-pistes et de l’essor du numérique, les professionnels enregistrent séparément les éléments qui composent leurs fichiers audio. Pour ce faire, ils officient en studio d’enregistrement.

 

Comment fonctionne un studio d’enregistrement ? 

 

Un studio d’enregistrement comporte impérativement deux espaces distincts : la cabine de prise de son (ou cabine speak) et la régie, depuis laquelle travaillent les techniciens du son. 

 

C’est depuis cet espace que l’ingénieur du son peut communiquer avec l’artiste ou le doubleur qui enregistre depuis l’espace insonorisé de captation. Il peut lui transmettre des indications gestuelles (les deux espaces sont séparés par une vitre insonorisée) ou utiliser les micros pour communiquer oralement. La régie est toujours équipée de magnétophones (et autres systèmes de captation et d’enregistrement numérique) et de tables de mixage ou de contrôle. L’ingénieur du son dispose aussi d’enceintes professionnelles, qui lui restituent le résultat final des enregistrements. 

 

La cabine d’enregistrement est, quant à elle, nécessairement insonorisée afin de filtrer (et d’éliminer) les bruits néfastes et non-désirables. L’acoustique y est travaillée, c’est donc un espace qui restitue au mieux le son à enregistrer. Espace clos, il est équipé d’un système de filtration de l’air afin que l’artiste y respire confortablement. 

 

Studio d’enregistrement : le matériel de base 

 

Ainsi, les studios d’enregistrement comportent un certain nombre de matériel de base, comme : 

 

– Des ordinateurs. Il s’agit de la dépense la plus importante pour obtenir un studio d’enregistrement. Attention, les informations à propos de la vitesse du processeur, de la mémoire vive et de la quantité de ports USB (qui sont les données généralement fournies aux consommateurs) ne permettent pas de se rendre compte de la manière dont la machine fonctionnera dans un environnement d’enregistrement. C’est l’expérience des ingénieurs son qui leur permet de connaître les dispositifs adéquats pour bien travailler sur ordinateur. 

 

– Des interfaces audio et un ou plusieurs logiciels d’enregistrement. C’est le matériel qui assurera la connexion entre l’ordinateur et les équipements audio (micros, casques, instruments, etc.). Il faut donc s’assurer que l’interface soit compatible avec le logiciel d’enregistrement. 

 

– Une paire d’enceintes de monitoring. Il s’agit d’un équipement spécifique qui est muni d’une balance neutre et qui bénéficie d’une réponse en fréquence large. Leur qualité de signal est excellente et elles se branchent sur les sorties de l’interface audio. 

 

– Un casque de monitoring, qui ne correspond pas aux casques de téléphone ou de gaming. Conçus pour les professionnels, ces casques disposent d’une haute qualité de son et peuvent être portés pendant plusieurs heures sans abîmer l’appareil auditif. 

 

– Une table de contrôle, qui permet de composer le fichier final. 

 

Grâce aux équipements haut de gamme et dernière génération dont disposent les locaux de l’ESIS, les étudiants en audiovisuel de l’établissement peuvent s’entraîner sur du matériel professionnel tout au long de leur cursus. Parallèlement, ils sont invités à suivre des stages en alternance et découvrent les studios d’enregistrement des entreprises qui les accueillent. 

 

Un studio d’enregistrement, c’est un incontournable de l’ingénierie du son. Certaines sociétés de production mettent le leur en location, ce qui permet de réaliser seul son projet d’enregistrement dans des conditions optimales. 

REMISE DES DIPLÔMES : PROMOTION 2020 – 2021

Publiée le 5 septembre 2022
REMISE DES DIPLÔMES : PROMOTION 2020 – 2021

Diplômés de l'ESIS

 

La salle Wagram s’anime. Ce n’est pas tout à fait la fin d’année, pourtant il flotte comme un air de vacances. En plein cœur du 17e arrondissement de Paris, les derniers diplômés de l’ESIS s’apprêtent à recevoir leur certificat papier. L’heure est à la célébration au milieu des toges et des chapeaux carrés. 

Le ton est donné dès l’entrée de la salle Wagram. Les diplômes sont parfaitement alignés sur les tables, les chapeaux et les toges s’empilent juste derrière, prêts à être portés.  Le buffet attend sagement ses invités dans l’angle. En suivant les colonnes de marbre, les yeux rencontrent naturellement les lustres richement décorés du plafond. La lumière est tamisée. De grands sourires ornent les lèvres des premiers occupants de la salle. C’est l’heure des retrouvailles avec les promotions de 2020 – 2021. 

La main comme suspendue au-dessus des diplômes, Sihame Souir – responsable des admissions de l’ESIS – n’attend qu’une chose, le top départ. À ses côtés les attachées de promotions du campus de la Grange-aux-Belles. Déjà, les anciens étudiants investissent les lieux, au moins aussi ravis que l’équipe pédagogique. Les questions se bousculent : “comment allez-vous depuis le temps ?”, “qu’est-ce que vous devenez ?”, “prête à récupérer votre diplôme ?”. Tout le monde veut des nouvelles de chacun. Quelques minutes ne suffisent pas pour résumer une année entière en tant que jeune cinéaste, producteur, scénariste, et bien d’autres. Mais la cérémonie n’attend pas. 

 

Des discours et encore des discours 

En pénétrant dans la pièce principale, on comprend vite pourquoi la salle Wagram est classée aux monuments historiques. Sous le haut plafond et en plein centre du grand espace, la scène est illuminée comme un phare. Lentement, les sièges se remplissent des étudiants en tenue de diplômés. C’est le directeur qui entame le bal. D’une voix forte, il félicite l’assistance, leur souhaite un bel avenir et, surtout, les encourage à poursuivre des projets toujours plus ambitieux. 

Après le directeur, c’est le tour des majors de promo. Chacun leur tour, accompagné ou non, ils reçoivent leur écharpe dorée. Ils ont également des choses à dire. Des anecdotes de tournages, des souvenirs de cours, le résumé de leur parcours, leur poste actuel, des remerciements aussi. Sitôt les discours finis, une musique électro explose dans les haut-parleurs. C’est l’appel du restant des promotions sur la scène. Les flashs éblouissent dans l’assemblée. Les chapeaux sont lancés dans les airs, mouvement instantanément figé par une armada de téléphones et d’appareils photos. 

Les Français, numéro 1 de la production audiovisuelle

Publiée le 28 juillet 2022
Les Français, numéro 1 de la production audiovisuelle

La France est championne du monde de la production audiovisuelle avec 3 milliards d’euros estimés pour l’année 2022 et plus de 120 000 heures de programmes. L’occasion de faire état du secteur et d’envisager une formation pour y faire carrière.

Production audiovisuelle : les Français champions du monde 2022

Ce sont quatre groupes de production audiovisuelle qui se placent cette année dans le top 10 des plus gros producteurs mondiaux : Banijay, Mediawan,Newen et Federation.

Nos quatre nouveaux-venus détrônent les Anglo-saxons, jusqu’ici favoris dans le secteur, avec Netflix et Amazon qui représentaient des dizaines de milliards de dollars annuels dans le secteur de la production audiovisuelle. 

 

Production audiovisuelle française : zoom sur Banijay 

C’est Banijay qui rafle toutes les mises sur le marché de la production audiovisuelle. La société de Stéphane Courbit a racheté EndemolShine, qui produisait PeakyBlinders ou Black Mirror, notamment. Plus qu’un simple rachat, le mariage entre les deux entreprises a eu lieu le 26 octobre dernier, faisant de Banijayle numéro un mondial de la production audiovisuelle. Cette fusion intervient après un premier coup de génie de la direction de l’entreprise : une autre fusion, avec Zodiak Media, cette fois-ci, qui transforme la petite société de production en véritable groupe dès 2016. 

En réalité, l’histoire du groupe est jalonnée de rachats et fusions. Tout a commencé en 2008 avec l’acquisition de la boîte de production Air Productions. Désormais, Banijay Group, la société a pris de l’ampleur et s’inscrit dans le secteur de la production audiovisuelle au niveau mondial. Elle compte parmi ses actionnaires Vivendi, Lov Group ou encore De Agostini Group. 

Devenu incontournable dans la production audiovisuelle française et Internationale, Banijay Group fait savoir que de nombreux projets sont en cours : Koh Lanta, émissions de Ciryl Hanouna ou encore possible nouvelle saison de Black Mirror et The Voice. 

Cette année, Banijay fusionne avec Bet Clic et entrera en bourse en juillet. Valorisé à plus de 4 milliards d’euros le nouveau géant de l’audiovisuel sera en mesure de venir sérieusement concurrencer les mastodontes du streaming. 

 

Pourquoi les Français sont les meilleurs en production audiovisuelle ? 

La France a constamment été considérée comme la tête de file de la production audiovisuelle, bien qu’elle ait parfois perdu son rang de première du podium au profit des mastodontes américains. Plusieurs facteurs expliquent le rayonnement français dans le secteur : 

– Un paysage audiovisuel riche, qui permet de produire des programmes variés et de qualité grâce à un système favorisant les productions faisant appel aux techniciens nationaux. 

– Des instances au niveau gouvernemental, régulant les productions et veillant à ce que le secteur de la production audiovisuel française représente une large part de la population, tout en proposant du contenu hautement qualitatif. 

– Un système légal qui reconnaît aux travailleurs de l’audiovisuel des droits sociaux protégés par des conventions collectives. Le droit du travail rend ainsi le secteur attractif aux yeux des nouvelles générations, qui aspirent à un emploi stable et protégé. 

– La mise en place de diplômes techniques supérieurs reconnus par l’État favorisant la formation professionnelle et offrant de faire émerger les talents sur le plan technique : le BTS Métiers de L’audiovisuel en est le meilleur exemple. 

La liste n’est évidemment pas exhaustive, la production audiovisuelle française évolue au quotidien. Une chose est sûre, pour faire carrière au sein du secteur, il est important de se former dans un établissement spécialisé. À ce titre, il est préconisé de commencer son cursus en obtenant le BTS Métiers de l’Audiovisuel puis de poursuivre son cursus en intégrant un Bachelor et un Mastère spécialisé. L’ESIS propose parmi les meilleures formations supérieures dans le secteur et offre à ses étudiants de se former selon la modalité de l’alternance. 

Les Français continuent d’investir avec succès la scène de la production audiovisuelle internationale

L’ESIS REÇOIT ANDRÉ DUSSOLLIER POUR LA DERNIÈRE RENCONTRE DE L’ANNÉE

Publiée le 25 juillet 2022
L’ESIS REÇOIT ANDRÉ DUSSOLLIER POUR LA DERNIÈRE RENCONTRE DE L’ANNÉE

Les masterclasses sont des soirées très attendues à l’ESIS. Ce sont des moments de partages plein d’anecdotes mais aussi une façon de se rendre compte de la réalité de l’industrie du cinéma à travers l’œil de producteurs, d’ingénieurs du son, de costumiers, mais aussi d’acteurs…

Pour solder comme il se doit cette année, quoi de mieux qu’une soirée avec un acteur récompensé à plusieurs reprises ? André Dussollier passe les portes de l’école. Les étudiants sont suspendus à ses lèvres. Il faut dire que l’acteur a un parcours plus qu’impressionnant. C’est bien simple, entre 1993 et 2002, il reçoit trois Césars : deux pour meilleur acteur dans un second rôle, et un pour meilleur acteur. En 2015, il reçoit également le prix Molière du comédien. Une carrière qui commence dès les bancs de l’école, lorsqu’il monte la première fois sur scène pour la représentation de fin d’année. Il n’a que 10 ans à l’époque.

Après ça, rien ne l’arrête. Les cours d’art dramatique ? Dans la poche ! Le Conservatoire ? Pas de soucis ! Très vite, il fait son chemin dans la comédie française. Qu’il s’agisse de films d’auteurs ou de films populaires, André Dussollier apparaît un peu partout. En bref, il a bien occupé ses 49 ans de carrière.

Une voix pas comme les autres

Si son visage ne vous dit rien, vous avez forcément déjà entendu sa voix. Posez-la près d’un canal parisien, de nuit ou au petit matin avec une petite musique de fond rythmée par un accordéon. Vous l’avez ? Et oui, c’est bien André Dussollier qui fait la voix du narrateur dans Amélie Poulain. Et d’ailleurs, sa voix, il ne l’a pas travaillée qu’au théâtre. L’acteur est également un passionné de radio. Sa voix est marquée d’une telle intonation qu’il la prête également pour des documentaires, ou des lectures de textes.

Si formidable que soit son coffre, André Dussollier reste un acteur, et des rôles, il en a interprété, beaucoup. Pour ne faire qu’une petite liste de tous les films dans lesquels il est apparu :

Boîte Noire

Diplomatie

Mauvaises Herbes

Un cœur en hiver

Ne le dis à personne

36, quai des Orfèvres

Adopte un veuf

Et bien d’autre encore. C’est donc une année de rencontre conclue en beauté pour les étudiants de l’ESIS.

Consommation audiovisuelle : la place du numérique

Publiée le 19 juillet 2022
Consommation audiovisuelle : la place du numérique

Le temps passé devant un écran d’ordinateur ou un téléphone dépasse aujourd’hui celui passé devant la télévision. Internet et le numérique offrent en effet un nouveau confort de consommation audiovisuelle : à tout instant, n’importe où. Le numérique offre l’accès à une richesse inégalée dans les propositions et les usages (musique, programmation audiovisuelle, jeux vidéo, etc.).

Consommation audiovisuelle : le petit écran délaissé

Dès 2017, les Français entre 18 et 40 ans consacrent plus de 5 heures par jour au visionnage de vidéos sur smartphone ou tablette. En parallèle, le temps dédié à la télévision baisse drastiquement : moins de 3 heures de nos jours (contre 4h30 en 2017).

La consommation audiovisuelle se centre actuellement sur les vidéos numériques, dont le temps de visionnage a augmenté de 20 minutes depuis 2017. Il s’agit des contenus audiovisuels accessibles depuis un ordinateur, un téléphone mobile ou encore une console.

La télévision telle que nous la connaissions jusqu’à présent tend à s’effacer. Elle se fragmente en une multitude de programmes variés, qui peinent à trouver une cohérence d’ensemble et à afficher une programmation séduisante aux yeux du consommateur, déjà tenté par le numérique.

Cependant, et suite aux confinements sanitaires notamment, on voit le rôle fédérateur de la télévision offrir une forme de consommation audiovisuelle qui plaît aux foyers. Les programmes en direct ou les émissions d’informations sont à ce titre plébiscités par un public hétéroclite. Il en va de même pour les programmes culturels (conçus comme un soutien à l’apprentissage), qui ont connu un franc succès et dont la formule tend à s’étendre sur le petit écran.

Pas tout à fait enterrée, la télévision semble se réinventer face à une consommation audiovisuelle numérique toujours plus croissante./p>

Consommation audiovisuelle : le numérique prédominant ?

Il est indéniable que l’arrivée du numérique dans les foyers est venue impacter colossalement le secteur audiovisuel en raison des changements de la consommation du public. L’ère analogique touche ainsi à sa fin et la révolution conceptuelle et immatérielle offerte par le digital transforme tous les corps de métier qui constituent le secteur audiovisuel.

On voit donc se développer de nouveaux formats d’enregistrement et de diffusion : DivX, ultra HD ou encore 3D et réalité augmentée. En parallèle, de nouveaux supports critiques, comme des sites internet spécialisés se développent et acquièrent une audience toujours plus nombreuse et le rapport au public se modifie.

Dans les habitudes de consommation audiovisuelle, ce sont les séries visionnées depuis une plateforme de streaming qui se placent en pôle position. La série est un format parfaitement adapté au numérique, du point de vue du montage technique et de l’habitude de consommation qu’elle instaure. Elle offre en effet un rendez-vous fixe avec le public, aujourd’hui rassemblé en véritable communauté et plus que jamais actif par le biais des réseaux sociaux. Avec le numérique, la consommation audiovisuelle fait entrer un internaute dans un groupe, où il peut interagir et partager son avis en direct.

Grâce à l’ESIS, les étudiants se forment dans les meilleures conditions aux examens du BTS Audiovisuel : locaux, matériel de pointe et apprentissage en alternance. Ils savent ainsi comment appréhender la nouvelle consommation audiovisuelle numérique dès l’issue de leurs parcours.

La consommation audiovisuelle affiche un fort penchant pour le numérique. Très flexible, ludique et moderne, le format digital s’invite dans les poches autant que dans les salons et a l’avantage de s’afficher sur toutes les tailles d’écrans.

Audiovisuel et économie collaborative : quels enjeux ?

Publiée le 11 juillet 2022
Audiovisuel et économie collaborative : quels enjeux ?

La pandémie mondiale a permis au concept de l’économie collaborative de se développer. Depuis, elle ne cesse de gagner du terrain, jusqu’à conquérir des secteurs apparemment lointains, comme l’audiovisuel. 

L’économie collaborative : qu’est-ce que c’est ? 

Le concept de l’économie collaborative est nouveau et repose sur le partage de biens, de services ou de connaissances entre les particuliers. Ainsi, souvent via des plateformes dédiées, les personnes peuvent s’échanger des outils de bricolage contre la création d’un site internet, par exemple. 

L’économie collaborative, déjà très appréciée des consommateurs, s’est considérablement développée suite à la pandémie de la Covid-19. En effet, lors de cette période restrictive, les Français ont systématisé un nouveau mode de consommation : courses quotidiennes en ligne, réservation de services ou de travaux de bricolage sur une plateforme, etc. 

Les confinements ont ainsi été une période propice à la réflexion sur les modes de consommation dominants jusqu’alors. Le public cherche désormais à mieux raisonner ses habitudes et à favoriser des circuits plus courts. Plus humaine, favorisant le rapport de proximité et moins impactante pour l’environnement, l’économie collaborative séduit massivement. 

Économie collaborative : quel est le lien avec l’audiovisuel ? 

Touché relativement accessoirement par la révolution de l’économie collaborative, l’audiovisuel intègre cependant des productions qui s’intègrent parfaitement au concept. C’est le cas des vidéos créées en ligne et partagées sur les plateformes collaboratives.   

En pratique, les Youtubeurs ou les Instagrammeurs ont été les déclencheurs de l’arrivée de l’économie collaborative dans l’audiovisuel. Ces professionnels ont besoin de tourner leurs vidéos dans des espaces plus personnalisés et aux coûts de réservation moins élevés que les traditionnels studios de tournage. Souvent sensibilisés à de nouveaux modes de consommation ou à des pratiques innovantes, ces professionnels ont su tirer parti de nombreux sites web. 

On voit ainsi plusieurs Youtubeurs utiliser les plateformes collaboratives du tourisme pour réserver et mettre en avant des espaces de shooting dans leurs vidéos (en mettant en place des contrats de partenariat collaboratif, notamment). Depuis, des interfaces et des espaces d’échanges dédiés à la réservation d’espaces de shooting selon le principe de l’économie collaborative ont vu le jour et rencontrent un franc succès. 

L’audiovisuel : que faire de la tendance à l’économie collaborative ? 

Si l’exemple spécifique des influenceurs ne signifie pas que l’audiovisuel soit prêt à fonctionner de manière intégralement collaborative, il n’en demeure pas moins que la tendance impacte fortement le secteur. 

Cette « économie du partage » a déjà conquis une grande part du milieu audiovisuel, en témoigne le volume colossal de vidéos postées en ligne, auxquelles réagissent des communautés de fan composées parfois de dizaines de milliers d’individus. L’audiovisuel doit donc se préparer afin d’encadrer en amont la systématisation de ce mode de consommation. 

Il est tout à fait possible que rapidement les plateformes d’échanges de matériel de tournage se développent massivement. Sur ces interfaces, les techniciens de l’audiovisuel peuvent proposer ou louer des équipements de captation ou d’enregistrement afin de travailler à moindres frais sur un projet. Des exemples existent déjà, qui commencent à se faire connaître, comme Light Share notamment. 

À L’ESIS, les étudiants ont accès à des équipements de pointe afin de s’entraîner dans les meilleures conditions et réussir leur parcours spécialisé dans l’audiovisuel. Nombreux sont ceux qui, déjà, intègrent l’économie collaborative à la mise en place de leurs projets professionnels. 

L’économie collaborative gagne du terrain dans de nombreux secteurs. L’audiovisuel n’est pas en reste et doit se préparer à ce changement important. 

Comment réussir son projet audiovisuel ?

Publiée le 4 juillet 2022
Comment réussir son projet audiovisuel ?

Réussir un projet audiovisuel ne s’improvise pas. Éclectique, le milieu fait appel à de nombreuses disciplines : écriture de scénario, son, montage d’image, production ou encore gestion de la lumière. Pourquoi est-il nécessaire de se former professionnellement pour réussir un projet audiovisuel ? 

 

Audiovisuel : quel projet ? 

Quel que soit votre projet audiovisuel, la première étape pour réussir, c’est de bien le définir et de savoir précisément quels sont vos objectifs. Souhaitez-vous travailler dans la production et adopter un rôle de responsable promotionnel ou publicitaire ? Préférez-vous œuvrer en coulisses, comme technicien son, lumières ou montage ? 

Quelle que soit votre spécialité, pensez à bien structurer votre projet audiovisuel. En effet, dans la méthodologie professionnelle de la gestion de projet (qui peut s’appliquer à l’Audiovisuel), il est important de prêter une grande attention aux étapes de préparation. Par exemple, un metteur en scène va mettre sur pied un storyboard, rechercher des acteurs, déterminer quels sont les éléments de décor qu’il va utiliser, etc. Un expert du son, lui, va lister le matériel technique dont il aura besoin, déterminer les meilleures méthodes de captation ou encore chercher les dernières solutions technologiques à sa portée. 

 

Projet audiovisuel : utiliser les bons outils 

L’audiovisuel est intrinsèquement lié aux nouvelles technologies. Les potentialités du digital sont très sérieusement prises en compte par les techniciens et les responsables de projet audiovisuels. À ce titre, pour réussir un projet audiovisuel, bien savoir quels outils vont être utilisés est incontournable. 

C’est précisément pour cette raison que réussir un projet audiovisuel est impossible sans une bonne formation. Les outils en ligne de construction de projet audiovisuel existent et pullulent, cependant ils ne permettent pas d’atteindre un résultat de niveau professionnel. 

Les étudiants sortants des écoles spécialisées sont de véritables experts de leur domaine. Ils connaissent tout des contraintes qui pèsent sur leurs projets et savent y appliquer des solutions techniques et technologiques adéquates. 

 

Réussir son projet audiovisuel : bien s’entourer 

Dans le cadre d’un projet d’études ou d’un travail audiovisuel professionnel, l’important est de mettre sur pied une bonne équipe. L’audiovisuel est composé d’une multitude de corps de métiers, chaque technicien est expert de sa branche et travaille conjointement avec ses pairs à la création d’un projet de grande envergure. 

Ainsi, pour réussir votre projet audiovisuel, il est important de choisir les bons techniciens et d’être capable de savoir précisément ce que vous attendez d’eux afin de leur communiquer clairement vos attentes. À ce titre, on voit dans le milieu de nombreux professionnels collaborer régulièrement avec les mêmes équipes. Souvent, ils se sont rencontrés pendant leurs études universitaires et ont commencé à collaborer à l’occasion de projets de fin d’études. 

C’est pour cette raison que suivre une formation en audiovisuel au sein d’un établissement spécialisé est très important pour faire carrière dans le domaine. Les bonnes écoles proposent régulièrement aux étudiants de participer à des projets communs, qui sont l’occasion de développer leurs compétences, mais aussi de créer des liens avec les étudiants des divers parcours de l’école. L’ESIS offre à ce titre à ses étudiants de travailler de manière transdisciplinaire, en mettant sur pied des projets professionnalisants qui font intervenir toutes les spécialités du secteur audiovisuel. 

Un projet audiovisuel, c’est à la fois une idée personnelle et un travail conjoint de plusieurs techniciens experts. 

 

LE MINI FESTIVAL DES BACHOLRS SON

Publiée le 28 juin 2022
LE MINI FESTIVAL DES BACHOLRS SON

Branchez les micros et montez le son : les Bachelors Son de l’ESIS organisent leur propre festival de musique

L’amphithéâtre est à peine reconnaissable. En un jour seulement, il s’est transformé en véritable scène ouverte. Les jacks sont branchés, les micros bien installés sur les trépieds, et les mandarines sont placées sur la grande structure de fer. Face à la scène, des caméras. Elles sont prêtes à enregistrer. Un peu plus en retrait, les consoles de mixage éclairent les visages concentrés des étudiants. Ils sont parés, prêts à accueillir les premiers groupes.  

Comme l’ESIS aime proposer de nouveaux challenges à ses étudiants, ce festival ne fait pas exception. Les Bachelors ont deux jours pour enregistrer et faire le mixage… en live ! C’est-à-dire que les groupes sont filmés en direct. C’est un exercice qui requiert beaucoup de concentration et une grande faculté d’adaptation. Il faut également être attentif à tous les éléments (sonores, mais pas que) autour de soi. De quoi stresser un peu c’est vrai. Malgré cela, Adrien et Emmanuel, étudiants à l’ESIS sont unanimes : ils ont adoré l’expérience. C’était à la fois motivant et gratifiant. Eh oui, quoi de mieux que de pouvoir montrer une maquette professionnelle à la fin de l’exercice ? 

 

Concrètement 

Pour cet exercice, des musiciens professionnels se sont prêtés au jeu. Chaque groupe à son propre univers. Un duo de balafons tout droit venu du Bénin, une chanteuse orientale à la voix aérienne, et non pas un ni deux mais bien cinq artistes qui ont fait danser l’ESIS sur des rythmes Cubains. Le but : 3 jours pour capter les multiples facettes sonores de chaque groupe. 

Le planning est chargé. Les étudiants n’ont qu’une demi-journée par groupe, sauf pour le dernier qui s’est vu offerte une journée complète sur la scène de l’ESIS. Au travers de cette expérience, les étudiants ont rencontré plusieurs contraintes dont le temps, la réactivité et la communication avec les artistes lorsqu’un problème technique arrive. Pour Adrien Milliard, étudiant en 3e année, Bachelor  Son  à  l’ESIS, “cette expérience reste stressante, mais derrière c’est très gratifiant de voir les musiciens contents de notre travail”. Fier de leur journée, le groupe cubain a même donné un petit concert privé aux étudiants, mettant fin au challenge dans la bonne humeur. 

UNE MASTERCLASS SIGNÉE PAUL LAINÉ

Publiée le 25 mai 2022
UNE MASTERCLASS SIGNÉE PAUL LAINÉ

À chaque mois sa masterclass et Paul Lainé anime celle-ci à l’ESIS. Ingénieur du son au parcours étonnant, il a travaillé avec de nombreux noms du cinéma français. De Patrice Leconte à Maigret, en passant par Louis de Funès et Jean Gabin. 

C’est un métier de l’ombre”. Clair, net, précis. Paul Lainé attaque son discours sur cette affirmation. Comme bien des indispensables du cinéma, les métiers du son nécessitent la plus grande discrétion lors d’un tournage. Être au plus près de la scène, mais invisible aux yeux de la caméra et des acteurs. Jusqu’au clap de fin en tout cas. Il ne s’agirait pas de se faire oublier non plus. Tout se fait grâce au réseau que l’on se construit au fil des ans : Un tel cherche un tel qui connaît un tel, tout va très vite et comme on ne s’y attend pas”, confie Paul Lainé. Et si on le recommande, ce n’est pas pour rien. Au fil des années, il a fait de la confiance qu’on lui accorde sa signature officielle, sa marque de fabrique. 

S’il ne devait se souvenir que d’une seule date, ce serait le 9 janvier 1973. C’est le jour exact où il s’équipe pour la première fois de matériel pour capter le son et décide d’en faire son métier. Très vite, il se concentre sur le cinéma et alterne entre les films d’auteurs et les films commerciaux. “Ça rend le travail plus intéressant”. 

La clef du succès 

L’adaptabilité, c’est la clef du succès quand on est dans les métiers du son. Paul Lainé est bien placé pour en parler, lui qui a vécu le passage des consoles analogiques aux numériques. Le matériel est amené à changer, à évoluer constamment. Sans parler des tournages ! Vous vous imaginez, jeune homme tout sérieux que j’étais, à essayer de capter le son au milieu des tas de haches et de femmes en petite tenue ?”, lui en tout cas s’en souviens bien. Une véritable révélation, et, de là, une passion toujours plus grandissante pour le cinéma. 

Dernier conseil mais pas des moindre. L’ingénieur du son tient à souligner ce point autant de fois qu’il le faudra : le plus important, c’est le travail d’équipe. Pas seulement au milieu du tournage, mais aussi bien avant. Ce ne sont pas les décorateurs qui vont penser au siège qui grince, au parquet qui couine ou au frigo qui ventile. Il faut toujours anticiper. 

En quoi consiste le métier d’Acheteur de programmes audiovisuels ?

Publiée le 23 mai 2022
En quoi consiste le métier d’Acheteur de programmes audiovisuels ?

Acheteur de programmes est un métier parfois encore méconnu de l’audiovisuel qui pourtant est central pour le fonctionnement d’une chaîne de télévision ou d’une plateforme streaming. Alors qui est cet acteur polyvalent et en quoi consiste son travail ?

 Quelles sont les missions de l’acheteur programmes ?

La principale mission de l’acheteur de programmes est de veiller à l’approvisionnement du volume de programmation de la chaîne pour laquelle il travaille.

Ses compétences sont multiples et transdisciplinaires, il devra notamment toujours rester à l’affût des projets des producteurs internationaux, afin de se placer en première ligne de la négociation pour l’achat du produit. En ce sens, il connaîtra parfaitement les performances d’audience et les modes de l’audimat, les goûts du public n’ayant aucun secret pour lui.

C’est l’acheteur programmes qui se charge d’établir le budget d’acquisition de sa chaîne de télévision et de déterminer le volume d’achat par genre. Excellent négociant, il saura déterminer un prix d’achat à la minute correspondant à la qualité culturelle du programme qu’il convoite. Véritable garant de la qualité de programmation de la structure qui l’embauche, il doit être prêt à endosser une double casquette : culturelle et commerciale.

 

Acheteur programmes  : une double casquette, culturelle et commerciale

C’est sur les marchés et les bourses internationales de l’audiovisuel que travaille principalement l’acheteur programmes. Très au fait des droits de diffusion, c’est lui qui se charge de mener la politique d’acquisition de sa structure. C’est ce qui fait de lui le premier commercial d’une chaîne de télévision : la négociation en préachat, en coproduction ou en direct avec les distributeurs passe invariablement par lui. Il a donc une grande responsabilité culturelle, les chaînes de télévision et les plateformes de streaming sont aujourd’hui un canal capital de l’accès à la culture.

L’acheteur de programmes est donc un acteur culturel à part entière qui sait utiliser les codes du commerce international et pour cela se constitue un réseau et un carnet d’adresses avec lesquels il travaille. Pour cela, lors de ses études, l’acheteur programmes a généralement suivi une formation en alternance dans une école d’enseignement supérieur, comme l’ESIS.

En effet, ces cursus sont les plus indiqués pour se confronter immédiatement au marché de l’audiovisuel, acquérir des compétences techniques, mais aussi un savoir-faire pratique ou pour rencontrer ses futurs partenaires. L’étudiant futur acheteur de programmes découvrira des enseignements qui auront un fort écho dans ses futures missions professionnelles, comme le Droit de l’audiovisuel et du cinéma ou encore la stratégie marketing ou la pratique de l’Anglais.

L’acheteur programmes  est donc un négociant culturel de premier ordre. Son travail axé à l’international nécessite qu’il ait une excellente connaissance des pratiques juridiques, qu’il soit polyglotte, et très au fait des enjeux inter culturels.

 

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