5 conseils pour maîtriser Pro Tools

Publiée le 27 février 2023
5 conseils pour maîtriser Pro Tools

Pro Tools est l’outil plébiscité par les professionnels de la production sonore pour leurs activités de post-production. Le logiciel offre des fonctionnalités de MAO (Musique Assistée par Ordinateur) jusqu’ici inégalées : pourquoi et comment maîtriser l’interface ? 

 

 

 

 

 

Les raccourcis sur Pro Tools : gagner du temps 

Pour gagner du temps et être mieux concentré sur la production musicale, Pro Tools dispose de nombreux raccourcis claviers, que les professionnels connaissent parfaitement. Ces raccourcis, dont la maîtrise devient vite instinctive, varient sur PC et Mac. 

Sur Windows, les professionnels utilisent régulièrement les raccourcis : 

– 3 (Record). 

CtrlO (Open Session). 

– 2 (Fast Forward). 

Naturellement, la bibliothèque de raccourcis que l’on se construit dépend de chaque professionnel et peut varier en fonction des projets. 

 

Pro Tools : choisir ses plugins 

Les professionnels de l’audiovisuel le savent : avec Pro Tools on peut parfaitement personnaliser sa station audio. Pour y parvenir, il faut sélectionner des plugins et les installer sur sa version du logiciel. 

Sur le marché, il existe de très nombreux plugins : instruments virtuels d’émulation, outils de réduction du bruit, etc. ils permettent d’améliorer considérablement la qualité des productions musicales et des mix audios sur Pro Tools et sont développés par les plus grandes marques d’instruments et les producteurs de renom. 

 

Comprendre l’interface Pro Tools pour le maîtriser 

Avec Pro Tools, on peut accéder à diverses interfaces, qui varient en fonction des besoins techniques (mixage audio, montage, etc.) ou selon les projets. Pour bien maîtriser le logiciel, il faut savoir paramétrer son espace de travail et l’utiliser à bon escient. 

Sachez que chaque interface fonctionne avec des équipements spécifiquement créés pour être adaptables au logiciel. Ces appareils se trouvent dans les domaines techniques de la captation du son, de l’enregistrement, etc. Ainsi, la maîtrise du logiciel est impossible sans ces périphériques annexes qui sont soit fournis par la société de production, soit par le technicien du son, s’il exerce comme indépendant. 

 

Pourquoi maîtriser Pro Tools ? 

Pro Tools est une suite de logiciels professionnels développée par l’éditeur AvidTechnology. Cette suite constitue une véritable station audio-numérique indépendante permettant de réaliser des œuvres de très haut niveau qualitatif. 

Maîtriser Pro Tools, c’est pouvoir effectuer un travail de qualité en post-production en agissant sur les images ou même le son des œuvres audiovisuelles. Avec le logiciel, on peut tout faire : arrangements audio, montage vidéo, etc. 

 

Pro Tools : que valent les formations en ligne ? 

Il existe une très grande variété de formations en ligne pour maîtriser Pro Tools. Toutes ne se valent pas et leurs tarifs passent parfois du simple au double. Si ces contenus peuvent permettre aux étudiants en production et technique du son de trouver une solution à un problème ponctuel, ils manquent néanmoins d’un apport pratique, indispensable pour véritablement maîtriser l’outil. 

Toute personne désireuse de faire carrière doit donc maîtriser Pro Tools, et c’est ce que propose l’ESIS en intégrant l’apprentissage du logiciel à ses formations techniques et supérieures en audiovisuel. 

Maîtriser Pro Tools, c’est également effectuer une veille numérique des évolutions du logiciel et du marché professionnel. Aujourd’hui, la dernière version pour PC et Mac date de 2022 : Pro Tools 2022.6. 

Intermittents du spectacle : ce qu’il faut savoir

Publiée le 20 février 2023
Intermittents du spectacle : ce qu’il faut savoir

Les intermittents du spectacle bénéficient d’un régime social et juridique particulier qui régule à la fois leurs conditions de travail, leurs cotisations et la durée de leurs protestations. Comme tous les salariés, l’intermittent du spectacle cotise aux diverses caisses sociales et est désormais protégé par une convention collective. 

 

Intermittents du spectacle : zoom sur le régime juridique 

Le statut des intermittents du spectacle a été instauré en vue d’aider les artistes et les techniciens de l’audiovisuel à vivre entre deux cachets. Sont donc concernées par le statut les entreprises du spectacle vivant, de la production de cinéma, de l’audiovisuel et de la radio et de la musique. 

En pratique, les intermittents du spectacle reçoivent une rémunération calculée sur la base des heures de travail effectivement fournies et du cachet négocié (qui consiste en une rémunération forfaitaire). Par exemple, les artistes ont une rémunération sous la forme de cachets journaliers (de 12h ou de 8h) et les techniciens sont rémunérés sur la base d’une journée de 10 heures maximales. 

Contrairement au droit du travail général, les intermittents du spectacle peuvent avoir plusieurs employeurs et enchaîner plusieurs contrats à la suite. 

 

Intermittents du spectacle, contrats de travail et conventions collectives 

Les intermittents du spectacle sont en réalités embauchés au titre de CDD variés et successifs. Ces « CDD d’usage » concernent diverses entreprises et ils doivent stipuler clairement les périodes de travail. Ce rythme, assez proche de l’intérim, permet de cotiser en vue de percevoir une allocation chômage lors des périodes pendant lesquelles l’intermittent ne travaille pas. 

Attention, les intermittents doivent bénéficier d’un contrat et d’un bulletin de paie, selon la loi. Par ailleurs, le secteur de l’audiovisuel s’est récemment doté d’un certain nombre de conventions collectives propices à protéger les travailleurs du secteur. Si elles ne concernent pas directement les intermittents du spectacle, elles offrent néanmoins d’encadrer le secteur et de faire profiter aux artistes et aux techniciens d’une protection sociale. 

 

Est-il facile de trouver un emploi en tant qu’intermittents du spectacle ? 

Pour s’assurer de faire une carrière professionnelle comme intermittent du spectacle, il faut regrouper certaines caractéristiques : 

– Avoir suivi une bonne formation dans sa branche, ce qui permet de faire valoir ses compétences sur le marché du travail. À ce titre, les formations spécialisées en audiovisuel proposées par les établissements spécialisés sont à privilégier. Elles garantissent le haut niveau d’apprentissage du cursus et axent leur pédagogie vers la pratique et l’acquisition de compétences opérationnelles. 

– Avoir en poche un diplôme recherché dans le milieu professionnel : BTS Métiers de l’Audiovisuel, Bachelor ou Mastère spécialisé divulgué par un établissement dont les titres sont reconnus par l’État. 

– Cumuler de l’expérience professionnelle, se faire une renommée et se constituer un solide carnet d’adresses. L’embauche des intermittents du spectacle se fait bien souvent par le bouche-à-oreille et la recommandation. Pour créer son portefeuille de contacts rapidement, il est conseillé de suivre une formation en alternance. 

L’ESIS propose des formations, en alternance, spécialisées dans l’audiovisuel. Grâce à la pédagogie innovante et de haut niveau de l’établissement, les étudiants sortants peuvent tout à fait exercer comme intermittents du spectacle. 

La rémunération des intermittents du spectacle dépend du nombre d’heures travaillées et varie d’un projet à l’autre. 

Cameraman : quelles conditions physiques ?

Publiée le 13 février 2023
Cameraman : quelles conditions physiques ?

Le cameraman est chargé d’assurer l’enregistrement des prises de vue d’un projet audiovisuel ainsi que leur bon cadrage. L’image, fixe ou en mouvement, doit être stable et justifier d’un bon niveau de qualité. Expert des appareils de cadrage, de prises de vue et des caméras, en quoi le métier de cameraman requiert de bonnes conditions physiques ? 

 

 

 

 

 

En quoi le métier de caméraman exige une bonne condition physique ? 

Si la majeure partie du temps les caméras en plateau de tournage sont placées sur des rails, il est possible que le cameraman porte lui-même son équipement. Dans ce cas de figure, le matériel est moins lourd et volumineux, mais il faut néanmoins être en bonne condition physique pour le porter et le manipuler durant toute une journée de travail. Lorsqu’il travaille avec une caméra embarquée à l’épaule, le cadreur doit être en assez bonne condition physique pour maintenir un cadre stable et clair, ce qui requiert une certaine force et un excellent équilibre. 

Une bonne condition physique est également nécessaire au caméraman qui intervient sur un projet en extérieur. Selon la localisation, la météo, la température et les intempéries, les conditions de tournage peuvent parfois être rudes et nécessiter une bonne condition physique. Il en va de même des horaires de certains tournages, parfois éprouvants et très variables, ils nécessitent de fréquents déplacements et constituent des journées très longues. 

Enfin, on exige des cameramen spécialisés une excellente condition physique, notamment lorsqu’ils exercent dans des conditions extrêmes : sport, prises de vue sous-marines, aériennes, reportages, etc. Certains cadreurs se sont spécialisés dans la maîtrise des outils de stabilisation des caméras portées (la marque la plus répandue étant Steadycam). Ces équipements sont portés par le professionnel à l’aide d’un harnais, mais requièrent une condition physique optimale. Les professionnels assurent des déplacements très complexes de la caméra, impossibles à obtenir avec une machinerie classique. Très technique, le cameraman spécialisé doit faire preuve d’expérience et d’un grand contrôle de son équipement : il s’agit d’une activité très physique dans laquelle le port de charges est important (le harnais, la caméra et le système de stabilisation peuvent peser très lourd). 

 

Caméraman : une bonne condition physique, mais pas que 

Le caméraman est chargé d’assurer la qualité des prises de vue dans le respect des attentes du réalisateur et des équipes de production. Il doit donc préparer son matériel, l’installer aux endroits les plus judicieux, programmer les mouvements, en assurer physiquement le déplacement et se tenir constamment prêt à intervenir pour maintenir la stabilité de son équipement. 

Par exemple, lorsqu’il élabore des effets de travelling, et même s’il travaille sur une machinerie au mécanisme automatique, le cameraman est constamment concentré et prêt à intervenir physiquement sur des équipements lourds. De manière très générale, le cameraman cadreur devra prendre en charge la rotation de sa caméra, même si l’appareil est sur une base fixe et qu’il se déplace sur rails. 

Dans le cadre de ces activités, le caméraman ne travaille pas seul : il opère avec les machinistes pour donner du mouvement à ses équipements, il collabore étroitement avec le réalisateur afin de traduire sa vision du projet ou respecte les activités des autres techniciens sur le plateau. Il fait donc preuve d’une ample connaissance de la production audiovisuelle, des contraintes et des difficultés de chaque corps de métier susceptible d’intervenir sur son projet. 

L’ESIS propose à ce titre à ses étudiants des formations de très haut niveau académique et technique spécialisées dans l’audiovisuel. Les étudiants peuvent y découvrir les divers métiers de l’industrie, dont celui de caméraman en suivant un Bachelor audiovisuel et VFX. 

Il est possible d’exercer comme caméraman sans avoir une excellente condition physique grâce au développement des nouvelles technologies : prises de vues par drone ou appareils pilotés à distance via un joystick rendent l’exercice de la profession plus aisé.

Quelles sont les missions d’un cadreur ?

Publiée le 6 février 2023
Quelles sont les missions d’un cadreur ?

Le cadreur est un professionnel de l’audiovisuel qui a une double mission : assurer le cadrage des prises de vues et assurer les mouvements des équipements de captation des images. Il travaille sous la direction du chef opérateur et endosse des missions multiples et variées tout au long d’un tournage : lesquelles ? 

 

 

 

 

 

Le cadreur a-t-il des missions de conseil ? 

Selon le projet sur lequel il intervient, le cadreur n’est pas toujours un simple exécutant de la vision du réalisateur. Certains sont invités à participer aux étapes de pré-production et en ce sens endossent les missions d’un conseiller technique. Au titre de ces missions, le cadreur peut tout à fait proposer des points de vue innovants et collaborer de très près à la création d’une œuvre unique et originale. 

Dans ce cas de figure, c’est le cadreur qui donne des indications aux créatifs quant à la faisabilité de leur projet, aux effets qu’il peut apporter au rendu final (contre-plongée, travelling, etc.) et aux besoins en termes de matériel et de technicité. Il est également susceptible de collaborer à la création de story-boards, qui sont dessinés à partir du point de vue de la caméra. Avec les équipes de création, il vérifiera en amont comme au moment du tournage que les mouvements de la caméra sont coordonnés avec ceux des acteurs. 

Toujours en pré-production, le cadreur travaille aux côtés du machiniste, avec lequel il détermine la future position des caméras et les plans d’installations des machines (rails, grues, etc.). Il peut par ailleurs endosser la même mission auprès des éclairagistes : déterminer le positionnement des lumières, leur intensité, etc. 

 

Zoom sur les missions qualitatives du cadreur 

Le cadreur est en charge de la qualité des plans qui composeront l’œuvre finale. C’est lui qui s’assure que les images seront nettes, bien éclairées et stables. À ce titre, en plus d’effectuer une veille constante de l’innovation technologique dans son secteur, le cadreur endosse une mission de choix du matériel. C’est lui qui optera pour une caméra portée à l’épaule ou au dispositif steadycam en accord avec les équipes de création, de réalisation et de direction. 

Dans le cadre de ses missions en plateau, le cadreur s’assurera de constamment respecter et de traduire en image la vision du réalisateur. Il interviendra néanmoins sur le plan technique, en informant ses équipes des tâches à accomplir et en anticipant les éventuelles difficultés. 

En post-production, il est désormais attendu du cadreur qu’il assure une mission de vérification des raccords entre les plans. II contrôle l’ordre chronologique des séquences et s’assure que les bons rushs sont sélectionnés. 

 

Quelle formation pour relever les missions du cadreur professionnel ? 

Les cadreurs ont tous suivi une formation technique et spécialisée dans l’audiovisuel. Ils ont commencé leur formation en obtenant leur BTS Métiers de l’Audiovisuel optionimage. 

Par la suite, pour relever l’intégralité des missions d’un bon cadreur, il est conseillé de poursuivre sa formation en intégrant un Bachelor puis un Mastère spécialisé dans la branche technique de la réalisation audiovisuelle, à l’instar des cursus en alternance de l’ESIS. 

Le cadreur, après quelques années d’expérience professionnelle, peut gagner jusqu’à 4000 euros nets mensuels.

Production cinématographique : quand passe-t-on à la post-production ?

Publiée le 2 février 2023
Production cinématographique : quand passe-t-on à la post-production ?

Comme son nom l’indique, la post-production a lieu après les étapes de production et de tournage d’un film. À quel moment les équipes ont-elles suffisamment de matière et de contenu pour passer à la post-production sur un projet cinématographique et en quoi cela consiste ? 

 

 

 

 

 

En quoi consiste la post-production cinématographique ? 

Dans le milieu de la production cinématographique, on considère que la post-production comprend deux grandes étapes. La première consiste en un processus créatif dans lequel les images sont montées, les bruitages créés, les ambiances sonores définies et réalisées (grâce notamment aux méthodes de sound design), les pistes audio et vidéo re-synchronisées, les doublages mis en place et le mixage son terminé. Selon les experts, la post-production cinématographique comprend également des opérations dites de « laboratoire », qui intègrent la création et l’intégration des effets spéciaux et l’étalonnage de l’image. 

En somme, ces phases concourent à la création d’une œuvre de qualité. Finalisé, le film se revêt de son ambiance et de son esthétisme. 

Quels sont les éléments nécessaires pour passer à la post-production ? 

La post-production est un processus long, technique et transdisciplinaire. Pour pouvoir commencer les étapes de post-production cinématographique, les techniciens ont besoin de regrouper l’intégralité des éléments qui composeront l’œuvre finale : images, musique, sons, effets spéciaux, story-boards, etc. Les composantes numériques du futur film vont être assemblés et mixés en studio afin de donner à l’œuvre son rythme, son sens et son esthétique finale. 

Plusieurs professionnels interviennent en post-production, les directeurs d’un film de cinéma ne peuvent alors entamer ces étapes que quand l’intégralité des techniciens sont prêts. Le monteur sera chargé de séquencer les images du film en un ensemble structuré, narratif et fluide. L’ingénieur son nettoiera les pistes, y appliquera des effets sonores et les assemblera. L’étalonneur reviendra sur certains supports visuels afin de les améliorer, etc. 

Qui dirige la post-production sur un projet cinématographique ? 

Si de très nombreux corps de métier interviennent lors des étapes de la post-production cinématographique, il est néanmoins nécessaire qu’un expert supervise le pilotage des activités de tous les techniciens. 

Le chargé de post-production est responsable de cette phase finale du projet et doit permettre la bonne communication entre le réalisateur, le producteur et les équipes techniques. Il établit à ce titre un cahier des charges résumant la vision du réalisateur, qu’il se charge de transmettre aux techniciens de la post-production et vérifie son bon respect. 

Les sociétés spécialisées dans la post-production cinématographie se chargent également du bon déroulé des opérations. Elles regroupent en leur sein l’intégralité des corps de métier du cinéma et disposent de leurs propres responsables qui gèrent les activités des techniciens. 

Ces experts de la post-production cinématographique ont tous suivi une formation spécialisée de niveau mastère au sein d’une école d’audiovisuel. Par exemple, l’ESIS  propose un excellent Mastère Communication et Production Cinématographique  en deux ans en alternance. 

On peut considérer que la post-production cinématographique comprend des activités comme la distribution du film, sa promotion et sa diffusion en salle.

Devenir technicien son : comment s’y prendre ?

Publiée le 26 janvier 2023
Devenir technicien son : comment s’y prendre ?

Le technicien du son est un professionnel de l’audiovisuel qui est chargé de capter, d’enregistrer, de modifier et d’organiser les pistes audio qui composent un projet. Il travaille aussi bien dans l’industrie musicale que dans le spectacle vivant ou la production de documentaires et de films. Zoom sur les compétences à acquérir et les formations à suivre pour devenir technicien du son. 

 

 

 

 

Que fait un technicien du son ? 

Qu’il s’agisse d’intervenir sur un projet en direct (pièce de théâtre, concert ou émission en direct) ou sur un contenu préenregistré (film de cinéma, documentaire, etc.), le technicien du son supervise tout ce qui a trait à l’audio sur son projet.

À ce titre, c’est lui qui réalise les branchements électriques nécessaires au fonctionnement de l’installation, qui capture les pistes audio au moyen des appareils d’enregistrement et qui, ensuite, nettoiera ses fichiers, les assemblera et leur apposera des effets sonores.

Le technicien du son peut donner son avis technique aux équipes d’élaboration et de réalisation. Il indique au réalisateur l’endroit où placer les équipements, ses besoins en termes de volume sonore du jeu d’acteurs, etc. Il peut également collaborer avec un ingénieur du son en cas de dysfonctionnement ou pour appliquer des effets sonores aux pistes audio ou produire des projets en sound design. 

 

Quel est le profil du technicien du son ? 

Le technicien du son est un passionné du spectacle, de l’audiovisuel et des nouvelles technologies. Les horaires variables ne sont pas un problème pour lui, au contraire, il apprécie les tâches variées et le travail en équipe. 

C’est également un fin expert de la technologie numérique du son. D’ailleurs, ce professionnel effectue une veille constante des innovations dans son secteur afin de se former à l’utilisation des derniers produits du son numérique et de constamment proposer des prestations qui garantissent un rendu de très haute qualité.   

Plus généralement, le technicien du son maîtrise les principes physiques de l’acoustique et de la musique live au même titre que le processus du mastering, du mixage et de la diffusion en radio. Il sait procéder aux traitements audio les plus judicieux sur une console professionnelle ou via les derniers logiciels du secteur. Il peut travailler à la diffusion du contenu au même titre qu’à son enregistrement ou son montage. 

 

Devenir technicien du son : privilégier un Bachelor 

Pour être certain de devenir technicien du son à l’issue de son cursus, il est fortement conseillé de s’orienter vers une formation post-bac de type Bachelor. Ces cursus spécialisés se déroulent en trois ans et permettent de véritablement apprendre un métier. Caractérisés par leur dimension hautement technique, les Bachelors Son sont pris en charge par les établissements spécialisés dans l’audiovisuel. 

À ce titre, le Bachelor Son de l’ESIS présente un très fort taux d’insertion professionnelle et offre de véritablement devenir technicien du son dès l’issue de son parcours en alternance. 

Un technicien son senior, qui justifie de cinq années d’expérience dans des structures reconnues du secteur, peut obtenir une rémunération proche des 5 000 euros mensuels. 

 

Poursuite d’études et débouchés 

Après un Bachelor Son à l’ESIS, les étudiants peuvent intégrer le tout nouveau Mastère Réalisation et Production Sonore. Ce cursus leur délivrera un titre RNCP de niveau 6 et reconnu par l’Etat. Parmi les nombreux débouchés sur lesquels aboutissent ces formations, on retrouve de nombreux secteurs comme la musique, le cinéma fiction, le spectacle vivant, la télévision, les reportages, le documentaire… 

 

Comment se déroule un séminaire d’écriture ?

Publiée le 19 janvier 2023
Comment se déroule un séminaire d’écriture ?

Le séminaire d’écriture consiste en un module d’apprentissage et d’entraînement central pour tous les étudiants désireux de devenir scénariste ou écrivain. Pourquoi est-il si important et comment se déroule-t-il ? 

 

 

 

 

 

 

Le séminaire d’écriture : pour qui ? 

Selon les structures organisatrices, les séminaires d’écriture sont ouverts aux particuliers comme aux professionnels. Généralement, néanmoins, il s’agit de sessions d’exercices de groupe destinés aux scénaristes, aux écrivains ou aux professionnels de l’écriture artistique. 

Pour un scénariste, le séminaire d’écriture consiste en un atelier fondamental dans son travail de production artistique. Il permet de s’entraîner à produire des narrations encadrées par un thème, une problématique ou une consigne et de comparer ses idées avec celles d’autres individus. Riches en émulation et en dynamisme, les séminaires d’écritures consistent d’ailleurs en une modalité d’apprentissage classique des écoles d’audiovisuel et de cinéma. 

Attention, dans le cadre des études professionnelles d’écriture technique et scénaristique, les séminaires d’écritures ne consistent pas en de courts stages de quelques jours (c’est le cas des ateliers destinés aux particuliers). Les ateliers créatifs des étudiants scénaristes sont susceptibles de se dérouler sur plusieurs mois et couvrent généralement l’intégralité d’une année de formation, voire d’un cursus complet et sont divisés en des séquences d’une semaine ou plus. 

 

Quels sont les objectifs d’un séminaire d’écriture ? 

De par son aspect pratique, le séminaire d’écriture revêt des objectifs techniques de premier ordre. Le but, c’est en substance de produire un écrit et de : 

– Développer un scénario complet, adapté à une pièce de théâtre, un court ou un long-métrage. 

– Maîtriser l’écriture dramaturgique, la structure scénaristique, les besoins techniques d’une production, penser les liens avec la musique d’un film ou les coupes de plans, etc. 

– Développer sa propre méthode de travail. 

– S’entraîner à prendre conscience de la vision du spectateur. 

 

Séminaire d’écriture : exemple de structure 

Un séminaire d’écriture se divise en diverses séances de travail, chacune d’une ou plusieurs heures. Au sein de ces unités de temps, les participants sont d’abord invités à prendre connaissance du thème, de la consigne ou de la problématique à respecter dans leur production. Cette contrainte est essentielle pour guider le processus imaginatif et permet d’explorer toutes les potentialités de l’écriture scénaristique et créative. Par exemple, il est possible de proposer une écriture type hollywoodienne, classique ou futuriste. 

Pour produire leur écrit, ils peuvent (au choix du formateur) : travailler en collaboration ou devoir rester intégralement autonome. Après la phase de production suit une étape de découverte des productions du groupe et des retours critiques sur ce qui a été proposé. Notons que la phase d’analyse est essentielle pour tous les participants, qui doivent apprendre à poser un regard objectif et technique sur les autres écrits et à comprendre les retours sur leurs créations. 

Dans le cadre de leur apprentissage universitaire de haut niveau, les étudiants de l’ESIS sont régulièrement conviés à des séminaires d’écriture technique afin de développer leurs compétences pratiques. 

 

Les séminaires d’écriture proposés dans le cadre d’une formation scénaristique doivent être animés par des experts du secteur qui font preuve d’une fine connaissance de la rédaction artistique et technique. 

Comment utiliser le logiciel Ableton Live ?

Publiée le 15 janvier 2023
Comment utiliser le logiciel Ableton Live ?

Ableton Live, en raison de ses fonctionnalités premium, de sa fluidité et de ses performances en création musicale, s’est hissé en tête du podium des logiciels professionnels de l’industrie audio. Comment l’utiliser ? 

 

 

 

 

 

 

Utiliser Ableton live tout au long du processus de création 

Ableton live est conçu comme un logiciel de production audio intégral. On peut donc l’utiliser tout au long des étapes de création d’un projet sonore. Utiliser Live, c’est par exemple pouvoir profiter d’interfaces d’essai spécifiquement conçues pour faire des tests techniques hors d’une time line. Les idées des créateurs du son peuvent ainsi être mémorisées, modulées et modifiées selon des méthodes d’improvisation, même dans une ambiance numérique. Les ingénieurs du son peuvent ensuite reprendre leurs essais et les intégrer à une timeline afin de respecter leurs contraintes techniques. 

Naturellement, Ableton propose des fonctions Arrangement hautement techniques. Dans cette interface, on peut alors reprendre ses brouillons et les organiser en véritable flow musical. Sachez qu’Ableton Live dispose d’une bibliothèque de sons instrumentaux très riche et fournie. Les architectures de synthèse de ces éléments audio sont maniables et on peut donc, via le logiciel, créer de véritables sons complexes. 

Utiliser Ableton, c’est également se donner la possibilité de créer des effets, applicables aux brouillons comme aux versions Live. Les mix sont alors précis et les manipulations rendues très faciles grâce à une ergonomie de premier ordre. 

Enfin, utiliser Ableton Live, c’est pouvoir utiliser son logiciel de travail favori directement sur scène. Live permet en effet de piloter l’intégralité de son spectacle en contrôlant depuis l’interface ses appareils externes, ses effets ou même ses tables de mixage. On peut improviser en direct en solo ou resampler en temps réel. Très pratique à utiliser, Ableton propose d’ailleurs une technologie innovante : Link, qui permet de synchroniser plusieurs appareils sur un même réseau, et donc de jouer avec des applications musicales différentes. 

 

Utiliser Ableton : se former 

Ableton propose, sur sa plateforme en ligne, de nombreux tutoriels de prise en main et de perfectionnement du logiciel. Très fournis, clairs et techniques, ils ne remplacent pourtant pas une véritable formation en ingénierie et production audio. 

En effet, véritablement maîtriser Ableton requiert du temps, de la pratique et un retour constant sur ses erreurs (en vue de les corriger et de s’améliorer). C’est pour cette raison que la maîtrise du logiciel est un incontournable des formations des bonnes écoles d’audiovisuel.   

Il est préconisé d’apprendre à utiliser Ableton Live au cours d’une formation supérieure en audiovisuel, afin de bénéficier d’un apprentissage à l’utilisation des autres logiciels professionnels du secteur. En effet, la maîtrise de plusieurs outils est un gage d’indépendance et de performance pour les techniciens du son. Les recruteurs du secteur et les maisons de disques travaillent parfois sur plusieurs supports numériques dans le but de gagner en productivité et en confort de travail. Ils attendent donc de leurs futurs collaborateurs qu’ils sachent être autonomes sur plusieurs types de consoles audionumériques. 

L’ESIS propose à ce titre des formations de haut niveau académique et technique, dont son Mastère Réalisation et Production Sonore, qui permet de parfaitement utiliser Ableton Live. 

Utiliser Ableton fait partie du quotidien des ingénieurs des créateurs et des producteurs de l’industrie audio. Il ne faut donc pas négliger sa maîtrise de l’outil et privilégier un entraînement technique et professionnalisant.

Comment le cinéma influence-t-il la société ?

Publiée le 2 janvier 2023
Comment le cinéma influence-t-il la société ?

Le phénomène d’influence du cinéma peut impacter plusieurs facettes de notre vie quotidienne et du monde dans lequel nous vivons : violence, manière de penser, idées politiques ou même principes religieux. Tour d’horizon de l’influence du cinéma sur la société. 

 

 

 

 

 

Influence du cinéma sur la société : éveiller les consciences 

Certains films jouent un rôle sensibilisateur et offrent une véritable prise de conscience sur certains éléments socio-économiques. Ils influencent la société car ils portent un message, des valeurs à défendre ou prennent des positions politiques. Ils font prendre conscience de l’importance de l’éducation, de l’art et de la culture ou donnent à voir la situation des autres populations du monde : famine, systèmes liberticides, etc. 

Ce rôle sensibilisateur, voire éducateur du cinéma, est attesté par les dernières recherches en neurosciences. Lorsqu’un spectateur perçoit une image qu’il n’avait jusqu’alors jamais vue, de nouvelles connexions synaptiques se forment dans son cerveau. En visionnant une scène et en comprenant ses implications (politiques, sociales, environnementales, etc.), le public accède à une toute nouvelle manière de penser. Le cinéma module le réseau qui compose nos synapses et fait véritablement évoluer les modes de penser. 

Attention, le pendant négatif de cette influence du cinéma sur les esprits, c’est son utilisation à des fins propagandistes. Les célébrissimes et malheureux exemples d’Hitler ou de Staline, qui avaient massivement recours aux films pour servir leurs intérêts, sont encore très vivaces dans les mémoires. 

 

L’influence économique du cinéma sur la société 

Le cinéma, c’est une puissante industrie très dynamique et qui génère de nombreux emplois sur le territoire de l’Hexagone (et à l’international). Pour créer des films de cinéma, il faut à la fois des réalisateurs, des techniciens audiovisuels et des promoteurs. Le cinéma dynamise également le tissu associatif local, en faisant travailler les associations culturelles, les cinémas de quartier, etc. 

Dans ce secteur, l’emploi se porte donc très bien : le cinéma embauche près de 1,3 % des travailleurs en France. Ainsi, le domaine se repend facilement après la pandémie de la Covid-19 avec plus de 150 000 emplois uniquement en région parisienne. Dans l’industrie, on dénombre près de 42 % de femmes, une autre influence du cinéma sur la société : montrer des situations plus inclusives qui impactent ensuite directement la réalité (en favorisant l’embauche d’une tranche de la population ou en changeant les regards sur le handicap ou la différence). 

 

Le cinéma : un pansement psychologique ? 

Le cinéma, c’est aussi une échappatoire pour qui souhaite s’éloigner d’un quotidien difficile. Il contribue à stimuler l’imagination et la créativité du public. Les spectateurs sont amenés à repenser à ce qu’ils ont vu et parfois à le reproduire. Souvent même, cette créativité décuplée est réinjectée dans l’industrie du cinéma, en faisant émerger de nouveaux talents qui œuvreront comme réalisateurs, directeurs artistiques ou encore ingénieurs son. 

Plus que le talent, c’est la formation professionnelle qui permet de travailler dans le cinéma. L’ESIS propose à ce titre des formations de très haut niveau académique qui bénéficient de la modalité de l’apprentissage en alternance. 

Très présent dans notre vie, le cinéma influence considérablement la société. La puissance de l’image et l’impact des productions audiovisuelles de qualité y sont pour beaucoup. 

Quelles sont les missions d’un directeur de casting ?

Publiée le 29 décembre 2022
Quelles sont les missions d’un directeur de casting ?

Le directeur de casting, c’est un expert du cinéma reconnu pour son analyse technique du jeu d’acteur. Il intervient tout au long des étapes préparatoires d’un tournage en utilisant à la fois des méthodes d’analyse du jeu des comédiens et une sensibilité artistique forte. Comment fait-il pour remplir cette mission unique et essentielle ? 

 

 

 

 

Le directeur de casting : sélectionneur des comédiens 

Le directeur de casting est le responsable chargé de trouver les acteurs qui sauront incarner les personnages de l’œuvre sur laquelle il travaille. Pour remplir cette mission essentielle à la création d’une production de qualité, il doit travailler étroitement avec le réalisateur et le producteur. 

À ce titre, le directeur de casting est convié à toutes les réunions de préparation de son projet audiovisuel. Au sein de ces échanges, il lui faut comprendre finement la vision des créateurs de l’œuvre et savoir croiser ces éléments avec une connaissance technique du métier de comédien. 

 

Quelles sont les contraintes du directeur de casting ? 

Pour mener à bien avec succès sa mission principale, le directeur de casting est soumis à des contraintes de budget et de temps. Il doit donc adopter une méthode stricte et très technique, lui permettant de trouver les figurants et les premiers rôles dans les délais impartis. 

En pratique, le directeur de casting travaille généralement à partir de fichiers d’artistes, qui sont mis à jour consciencieusement par ses assistants. Après avoir contacté les acteurs qui l’intéressent et émis des annonces de recherche, il fait passer les essais aux candidats. Filmées ou non, ces séquences d’essai doivent ne pas être trop longues, mais permettre néanmoins une analyse approfondie des compétences des acteurs. 

Cette capacité à déterminer le potentiel de chaque comédien en quelques minutes est la qualité principale d’un bon chef de casting. Naturellement, c’est grâce à l’expérience et à une formation supérieure en réalisation cinématographique qu’il a fait évoluer cet œil naturel vers une compétence très technique. 

 

Le directeur de casting, un expert de la réalisation 

Les missions que remplit le directeur de casting sont en réalité essentielles pour la réussite d’un film. Sans bons acteurs, une œuvre audiovisuelle ne peut trouver le succès. Le directeur de casting est donc un expert de l’audiovisuel au sens large, c’est justement grâce à ses connaissances techniques de la réalisation qu’il est en mesure de trouver les comédiens qui conviendront à un rôle et à une création spécifique. 

C’est pour cette raison que le directeur de casting a suivi une formation en audiovisuel et cinéma spécialisée dans la réalisation. Il ne s’est pas contenté d’uniquement apprendre les méthodes du repérage et du suivi des auditions, il a bénéficié d’un véritable apprentissage structuré dans la direction des acteurs, l’histoire du cinéma, le montage ou encore les adaptations scénaristiques. 

Fort de ce bagage fondamental solide et complet, c’est l’expérience qui a amené le directeur de casting vers sa spécialité d’exercice. En effet, de bonnes études en cinéma et audiovisuel se déroulent selon la modalité de l’apprentissage en alternance. C’est donc en suivant de nombreux stages, en participant à plusieurs tournages variés et en découvrant toutes les branches de la réalisation audiovisuelle que le directeur de casting est devenu le responsable du choix des acteurs d’un film. Attention, sa décision est tout de même soumise à la validation du réalisateur et/ ou du producteur. 

Pour découvrir les rôles du directeur de casting, l’ESIS propose un Mastère Scénario et Réalisation qui permet de trouver rapidement un emploi et de relever les missions de cet expert de l’art dramatique. 

Un directeur de casting, c’est également un expert du cinéma reconnu, qui est recherché par les meilleures équipes de réalisation internationales. 

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