Quelles sont les missions d’un digital compositor ?

Publiée le 28 août 2023
Quelles sont les missions d’un digital compositor ?

Parfois appelé VFX Composing Artist, le digital compositor travaille en post-production à la finalisation d’une œuvre audiovisuelle. Il assemble tous les éléments constitutifs des effets spéciaux (fond vert, éléments 3D, images de synthèse, etc) en vue de créer un plan qui correspond à la vision du réalisateur. Garant de la qualité esthétique et technique de son projet, quelles sont précisément les missions du digital compositor et comment s’y former avec succès ? 

 

Digital compositor : des missions inédites 

Le métier de digital compositor a émergé suite à la numérisation croissante du secteur de l’audiovisuel et à la technicité de l’industrie. Le passage au numérique a permis d’ouvrir la voie à la création digitale et a généré de nouveaux métiers : rigging artist, modélisateur, animateur 3D, etc. Dans l’industrie du cinéma, la production d’un film est alors scindée en fonction de chaque spécialité de métier, chaque technicien opérant dans sa spécialité en raison de la très haute technicité du secteur. 

Dans ce contexte, le digital compositor est chargé des opérations de digital composing, qui consiste à assembler des images numériques dans le but de proposer un plan final qui sera ensuite imprimé, filmé ou simplement affiché à l’écran. 

Le digital compositor poursuit donc une mission cruciale pour la qualité du projet sur lequel il travaille : la cohérence de l’ensemble du film. Le métier est jeune, car le digital compositor travaille principalement en post-production de films ou d’animations. Il intervient aussi sur des supports très actuels comme des infographies, des effets spéciaux, des dessins, des images de synthèse ou même des images numérisées issues d’un tournage. 

Il opère donc en post-production (à la fin du tournage) et sur des logiciels professionnels. En pratique, le digital compositor est en charge de la qualité visuelle des prises de vue de son projet. La mission consiste à les améliorer, à les agencer ainsi qu’à intégrer son dessin 3D au déroulé du film. 

 

Quelles sont les compétences nécessaires pour relever les missions du digital compositor ? 

Le digital compositor est un véritable expert des logiciels qu’il manipule. C’est notamment pour cette raison qu’il effectue une veille des évolutions technologiques de son secteur. Il doit être capable de recourir à toutes les dernières propositions sur les marchés en vue de garantir le niveau qualitatif de ses interventions. Pour relever toutes ses missions, le digital compositor maîtrise parfaitement les progiciels leaders du secteur : AfterEffect, Nuke ou Motion 5. 

Les sources sur lesquelles le digital compositor travaille sont multiples et variées et il doit être capable de produire des effets spéciaux pour les séquences d’animation qu’il va intégrer dans son projet audiovisuel. Il a pour mission de mélanger plusieurs sources d’images et de VFX en vue de proposer un ensemble visuel cohérent, il peut donc manipuler des prises de vue réelles obtenues pendant le tournage au même titre que des images de synthèse. Il peut alors créer des incendies, des créatures fantastiques ou des planètes inconnues dans un univers bi ou tridimensionnel. 

Il est en mesure de travailler avec tous les autres techniciens qui opèrent en post-production cinématographique. Il collabore donc avec les professionnels de l’animation 3D, du jeu vidéo ou de la production de cinéma. Par ailleurs, après son intervention en post-production, le digital compositor peut proposer à ses collaborateurs des conseils quant aux besoins de correction du projet. Par exemple, si lors de son intégration d’une image à un plan, il se rend compte que les couleurs doivent être améliorées, le digital compositeur peut se tourner vers le membre de son équipe (ou l’étalonneur) qui supervise le processus de la colorisation. 

Pour aller plus loin, le digital compositor fait partie des premiers techniciens de post-production à intervenir sur un projet, il bénéficie par conséquent d’une vision globale de l’œuvre. Il peut donc faire des propositions à tous les membres des équipes de retouche numérique à propos de l’utilisation d’une peinture mate ou d’une teinte pastel, s’il considère que ce choix aura un impact sur la cohérence visuelle générale de l’œuvre. 

Il a donc une vision complète du processus d’élaboration d’une œuvre audiovisuelle. Il maîtrise parfaitement la post-production et bénéficie de connaissances quant aux contraintes du personnel technique au moment du tournage. Par exemple, il connaît le principe des mouvements de la caméra et utilise cette connaissance en vue de retranscrire ces mêmes mouvements de manière réaliste et cohérente depuis son éditeur logiciel. 

 

Comment se former pour relever les missions du digital compositor ? 

Créatif et technique, le digital compositor est un amateur de cinéma qui dispose d’une grande culture générale dans le secteur. Il connaît les principes d’élaboration de l’écriture d’un montage, les techniques de la mise en scène et fait preuve d’une grande connaissance de l’histoire du cinéma. 

Pour développer toutes les compétences requises d’un digital compositor, il est important de suivre une formation au sein d’un établissement spécialisé en production audiovisuelle. Ce cursus doit permettre de découvrir les principes du montage numérique, de la post-production et de la création d’images de synthèse. 

Ses études doivent lui apporter des connaissances en étalonnage, ainsi que la maîtrise pratique et experte des progiciels du secteur : Maya, Nuke ou 3DFX. Considérant le niveau de compétences attendues d’un digital compositor, il est important de privilégier un cursus qui comprend un ou plusieurs stages en immersion. 

Grâce à ce type de pédagogie, les étudiants prennent en charge des missions de professionnels et cumulent une expérience sur le terrain en parallèle de leurs études dans le cinéma. Il est aussi important que le programme de formation soit orienté vers l’acquisition de compétences opérationnelles et qu’il développe plusieurs modalités de mise en pratique des apprentissages : conception d’une publicité, d’une short comédie ou d’un court-métrage, par exemple. 

L’ESIS propose un Bachelor en trois ans spécialisé en Cinéma et VFX. Grâce à sa pédagogie pratique, le cursus permet de trouver un débouché en tant que digital compositor dès l’obtention de son diplôme. 

Le digital compositor peut, dès sa sortie d’études, obtenir une rétribution aux alentours de 35 000 € annuels bruts. En fonction de la structure qu’il emploie et selon ses années d’expérience, son salaire peut augmenter jusqu’à 50 000 € annuels bruts. 

La création de décors cinéma : masterclass avec Herald Najar

Publiée le 21 août 2023
La création de décors cinéma : masterclass avec Herald Najar

Comme chaque mois, les étudiants de l’ESIS rencontrent une personnalité emblématique, un professionnel du cinéma, du son, des effets spéciaux ou de la musique. Cette fois les étudiants ont eu l’opportunité de rencontrer Herald Najar qui vient présenter son métier : chef décorateur. 

 

 

 

 

 

 

L’importance des décors : entre imagination et réalité 

Qu’ils soient imaginaires, réalistes, originaux ou même historiques : derrière tous ces décors se cache un travail monstrueux : celui d’un chef décorateur.

Que ce soit pour le cinéma ou la télévision, son rôle est central. Il imagine, crée, et réalise les décors des plateaux de cinéma et/ou de télévision. Il ne doit pas uniquement prendre en compte les aspects esthétiques ou utilitaires du plateau mais faire un décor qui a du sens. Du sens pour l’histoire racontée, et l’ambiance voulue. Un décor qui immerge totalement le spectateur au cœur de l’action. Un décor qui sait éviter les anachronismes (une erreur qui consiste à placer un événement avant ou après sa date, ou en une confusion entre différentes époques).Le chef décorateur est à la fois concepteur et technicien, il fait les décors, les ambiances et les atmosphères des films. Ils ont le pouvoir très spécial de faire voyager dans le temps ou à travers les univers.

Pour Herald Najar, un chef décorateur est là pour « donner forme aux décors d’un scénario. » Souvent contacté par un réalisateur ou un producteur, il amène une « vision sur les volumes et les espaces » dans les lieux de tournages. Il estime la faisabilité d’un film. La préparation ainsi que la prise de contact avec les autres membres de l’équipe sont des étapes primordiales.

Un chef décorateur a de nombreuses missions et en voici une liste (non-exhaustive bien entendu) :

  • Collaborer avec les équipes
  • Définir la ligne artistique d’un décor : dessiner ou faire des maquettes 
  • Estimer la faisabilité du projet : ressources, budget, règles historiques ou artistiques à prendre en compte 
  • Assurer et superviser l’installation des décors

De son cô, et en amont du tournage, Herald Najar a pris l’habitude de travailler avec le chef opérateur. Il juge que « la photo et les décors sont vraiment liés. » Les phases se succèdent : liste et préparation du matériel ; repérage des lieux ; fabrication et mise en place des décors en suivant un plan de travail détaillé sur calendrier. Arrivent ensuite les comédiens et voici les décors envahis, mieux, ils prennent enfin vie. 

Herald Najar : son parcours 

Herald Najar étudie le design industriel et l’architecture. À 25 ans, il organise déjà des expositions de sculpture. Très vite il s’impose avec ses aptitudes manuelles. Très vite, on le contacte pour prêter ses créations à des tournages : il devient sculpteur officiel pour le cinéma. Dans les années 2000, il passe le cap et s’engage comme assistant décorateur pour Jean Becker et Cédric Klapisch puis, en 2009, il obtient enfin le poste tant convoité : celui de chef décorateur grâce au film La Première étoile de Lucien Jean-Baptiste. Suite au succès du film, il enchaîne les projets parmi lesquels on retrouve (pour ne citer qu’eux) :

  • Le Fils à Jo (2010) 
  • Ma première fois (2011) 
  • Bowling (2012) 
  • Amour sur place ou à emporter (2013) 
  • Boule & Bill (2013) 
  • La fête des mères (2013) 
  • Le rire de ma mère (2016) 
  • Madame (2017) 
  • Amoureux de ma femme (2018) 
  • Le Lion (2020) 
  • Mystère (2021) 
  • Le Chemin du bonheur (2022) 
  • La guerre des Lulus (2023) 
  • Complètement cramé ! (2023)

Polyvalent, Herald Najar collabore aussi bien avec des plateformes de streaming que pour des chaînes télévisées. 

L’enjeu climatique dans la création de décors 

De nos jours, la création de décors prend un tournant auquel elle ne pouvait échapper. Le climat est un enjeu central, présent au cœur de tous les corps de métier. Pour Herald Najar, il s’agissait d’une question hautement importante à aborder avec les étudiants de l’ESIS, futurs acteurs du monde cinématographique. Dans l’idéal, il faudrait pouvoir fabriquer un décor rapidement, pour pas trop cher, et surtout, de façon éco-responsable. Pour le moment, aucune solution miracle n’a été trouvée, mais Herald Najar a sa petite astuce, déjà bien connue dans le milieu : les recycleries.

Les recycleries remplissent pratiquement toutes les conditions imposées : les décors sont effectivement moins chers (puisque pas neufs), ils ne demandent que peu de ressources à produire (dans le sens où les ressources de base ont été consommées pour le tournage d’origine, finalement, il ne fait que remplacer certaines parties, mais pas la structure complète), et elle est éco-responsable : acheter en recyclerie, c’est s’assurer qu’un décor ne soit pas jeté après une seule et unique utilisation. 

Pourquoi réaliser son BTS métiers de l’audiovisuel en alternance ?

Publiée le 15 août 2023
Pourquoi réaliser son BTS métiers de l’audiovisuel en alternance ?

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est un diplôme d’État qui peut être préparé au sein des écoles spécialisées dans le domaine en vue de s’assurer de réussir les tests. Quasi-incontournable pour évoluer dans le secteur, il permet de travailler immédiatement ou d’intégrer les formations supérieures en audiovisuel et cinéma. Quels sont alors les avantages à opter pour un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance ? 

 

 

 

 

 

 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel : un diplôme fait pour l’alternance ? 

L’alternance est une modalité d’apprentissage qui consiste à suivre un cursus à mi-temps. Le programme de formation est donc rythmé par des sessions d’apprentissage. Certains moments se déroulent au sein de l’établissement scolaire et d’autres en stage en immersion dans une entreprise du secteur. Il peut s’agir de suivre quatre jours par semaine en stage ou de bénéficier de deux mois complets en entreprise.

C’est une modalité pédagogique permettant aux étudiants de se confronter très rapidement avec les réalités pratiques de leur futur métier. Dans le cadre de l’alternance, ils évoluent auprès des professionnels et se constituent rapidement de véritables compétences opérationnelles. En se constituant des relations dans leur secteur professionnel, les étudiants peuvent aussi s’appuyer sur leur popularité en vue de s’assurer une bonne insertion professionnelle.

Le secteur de l’audiovisuel est caractérisé par son aspect pratique. Les techniciens évoluent conjointement sur les tournages ou les projets en studio et doivent faire preuve d’une vision globale de leur secteur. Il leur faut connaître les contraintes de leurs collaborateurs, leurs attentes et leurs besoins en vue de ne pas empiéter sur les autres corps de métier, mais, au contraire, de travailler dans le même sens pour produire une œuvre de qualité.

Par ailleurs, le BTS Métiers de l’Audiovisuel s’organise autour d’un tronc commun et de quatre grandes options de spécialisation. Ces options correspondent à une branche technique de l’audiovisuel : production, image, montage et son. Les étudiants qui suivent leur formation en alternance peuvent alors sélectionner des stages au sein d’entreprises spécialisées dans ces filières ou demander à suivre un maître de sage qui partage leur spécialisation. Ils développent dans ce contexte de véritables savoir-faire directement sur le terrain. Ce type de compétences est mieux mémorisé par les étudiants et considérablement valorisé par les recruteurs du secteur.

Enfin, les BTS Métiers de l’Audiovisuel suivis en alternance sont généralement proposés par les écoles spécialisées dans le secteur. Ces établissements d’exception se caractérisent par leur pédagogie pratique. Lors des sessions d’apprentissage dans leurs locaux, les étudiants sont invités à participer à des projets professionnels : création d’une vidéo, montage d’une short comédie, écriture d’une web série, etc. Ces ateliers pratiques sont l’occasion de renouer avec ses compétences acquises sur le terrain et permettent de rencontrer les autres participants à la formation. Dans le secteur audiovisuel, ces projets étudiants peuvent déboucher sur de véritables relations de travail et des projets d’envergure entre deux réalisateurs qui se sont connus en tant qu’étudiants. 

Un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance : la clé de l’insertion ? 

Les professionnels du secteur audiovisuel en attestent : l’alternance, dans le milieu, c’est une véritable carte de visite. Cette modalité d’apprentissage permet en effet aux étudiants d’attester d’avoir collaboré à des projets spécifiques : émissions TV à succès, web séries, etc. Par ailleurs, à l’occasion de leurs stages en immersion, les étudiants nouent des liens avec les professionnels qui les entourent. Ils se constituent un carnet d’adresses qui contribue souvent à leur insertion sur le marché du travail.

Par ailleurs, les contrats d’alternance permettent aux entreprises de proposer à leurs stagiaires de véritables missions professionnelles. Par ce biais, elles sont actrices dans la formation des étudiants, ce qu’elles apprécient et valorisent. Elles leur transmettent leur savoir-faire, mais également leurs valeurs. Ainsi, il n’est pas rare que des contrats d’alternance débouchent sur des CDI.

Les débouchés d’un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance sont aussi multiples et décuplés par rapport à une formation initiale qui ne comporte pas de stage. En fonction de son option de spécialisation, l’étudiant du BTS Métiers de l’Audiovisuel peut immédiatement à l’obtention de son diplôme travailler comme :

  • Assistant de production, responsable de plannings ou régisseur pour l’option gestion de production.
  • Assistant opérateur, chef opérateur lumière ou régisseur lumière pour l’option image.
  • Mixeur antenne, monteur son, expert de l’habillage sonore, sonorisateur ou régisseur son pour l’option son.
  • Monteur, infographiste ou étalonneur pour l’option montage. 

Ces emplois offrent un premier salaire compris entre 30 000 et 37 000 euros annuels bruts. Ce chiffre peut varier en fonction de l’expérience du professionnel et du projet sur lequel il travaille.

Pour aller plus loin, un BTS Métiers de l’Audiovisuel suivi en alternance permet aussi de choisir la poursuite d’études. Il offre alors d’accéder aux parcours de formation premium des écoles spécialisées en intégrant, par exemple, un Bachelor Cinéma et VFX ou un Bachelor Son et Musique. 

Visuel - BTS MAV en alternance

L’alternance : un moyen de financement de ses études supérieures spécialisées 

Les formations pratiques dans le cinéma et l’audiovisuel requièrent de s’exercer sur du matériel de pointe, à jour et donc coûteux. Les étudiants d’un BTS Métiers de l’Audiovisuel doivent également se familiariser avec les dernières tables de mixage et maîtriser les logiciels professionnels à l’issue de leur formation. Grâce aux stages offerts dans le cadre d’un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance, les étudiants peuvent manipuler des steady cam, apprendre la gestion du son en cabine speak, reconnaître et paramétrer des appareils d’enregistrement, etc.

Ce matériel et ces supports pédagogiques de haut niveau ont un coût, ce qui explique parfois l’importance des frais de scolarité demandés par les écoles spécialisées. L’alternance permet alors de faire financer tout ou partie de ses études par l’entreprise d’accueil. C’est par conséquent une modalité d’apprentissage permettant de s’ouvrir les portes des établissements faisant autorité dans l’audiovisuel et le cinéma.

L’ESIS offre à ses étudiants de se préparer aux épreuves du BTS Métiers de l’Audiovisuel au moyen d’une formation en alternance reconnue par les professionnels du secteur. D’un haut niveau académique et technique, le contenu d’apprentissage permet d’obtenir son diplôme, de trouver rapidement un emploi ou d’opter pour la poursuite d’études.

L’alternance permet aussi à l’étudiant désireux de réussir son BTS Métiers de l’Audiovisuel d’obtenir un salaire. En effet, dans le cadre de son stage, il sera amené à endosser des missions professionnelles techniques qui lui valent une rétribution. Ce premier salaire contribue à vivre sereinement sa vie étudiante et constitue une vive motivation. 

Focus sur les shortcoms 2022-2023 : “Pilotes” et “Poilus”

Publiée le 8 août 2023
Focus sur les shortcoms 2022-2023 : “Pilotes” et “Poilus”

Comme tous les ans, les étudiants en troisième année du Bachelor Cinéma et VFX ainsi que du Bachelor Son et Musique se retrouvent et s’associent pour créer… des shorts comédies ! Expériences à la fois challengeantes et professionnalisantes, les semaines de shortcom sont également l’occasion d’expérimenter une toute autre forme de création cinématographique. 

 

 

 

 

Séminaire shortcom : le récap 

Alors un séminaire short comédie, comment ça s’organise ? Tout d’abord, en mixant les promotions ! Comme bien souvent lors des projets qui nécessitent à la fois de l’image et du son, les étudiants dBachelor Cinéma et VFX ainsi que ceux du Bachelor Son et Musique s’associent. Le but, leur apprendre dès leur formation à travailler en équipe, avec des collègues d’autres branches. Ainsi, les étudiants de l’ESIS savent comprendre les besoins des équipes, même lorsqu’il ne s’agit pas de leur domaine de spécialisation. 

Une fois les groupes formés, il est temps de passer à l’écriture des premiers sketchs. Tâche très importante et qui va de pair avec la création des personnages et les premières ébauches de décors. En effet, cette première écriture sert non seulement à présenter son projet de short comédie, mais également à établir un script clair, qui prend en compte les différentes prises de vues et le texte que les acteurs devront apprendre : un début de texte essentiel donc pour faire passer les premiers castings !

Une fois le décor posé sur papier, il faut le concrétiser. La contrainte cette année : tout doit tenir sur le Grand Plateau du campus de l’ESIS. Ou du moins, le décor principal. Après ça, les étudiants ont une semaine pour tourner, puis une autre pour monter et faire toute la partie post-production. Ils doivent ensuite présenter leurs shortcoms devant un jury composé d’intervenants tous issus du milieu professionnel et toujours en activité. Comme les étudiants, ils ont leurs propres domaines de spécialisations, ce qui leur permet de juger les shortcoms dans leur intégralité. 

Unshortcom : explications 

Bon… Mais une short comédie, qu’est-ce que c’est ? C’est un format qui ressemble beaucoup à une mini-série. Mais qui n’en est pas une. En fait, la différence première tient essentiellement dans le nombre d’épisodes. Une mini-série proposera maximum une douzaine d’épisodes, alors qu’une short comédie n’est généralement pas restreinte à ce niveau, au contraire, une shortcom peut multiplier ses épisodes autant qu’elle a de gags.

Bien évidemment, les différences ne s’arrêtent pas là. Voici une petite check-list pour être sûr de bien identifier une short comédie :

  • Chaque épisode dure entre 3 et 7 minutes 
  • Chaque épisode est composé d’un enchaînement de sketchs, de gags, de saynètes 
  • Les coûts de production sont relativement peu élevés 
  • Les personnages sont facilement identifiables et récurrents 
  • Si la shortcom est diffusée à l’antenne, alors elle l’est quotidiennement 

Visuel - Shortcom pilotes

Les shorts comédies les plus célèbres de la télévision 

Même si le nom de ce format fait un peu de “franglais”, il s’agit bien d’un concept français ! Et d’ailleurs, les chaînes télévisées se les arrachent. Après tout, rien de plus facile à caler entre deux pubs qu’un épisode ou deux d’une shortcom. En plus, ce format a le don de garder des téléspectateurs fidèles à une chaîne. 

Parmi les shorts comédies les plus célèbres de la télévision, on retrouve entre autres :

  • Un gars et une fille (plus de 400 épisodes) 
  • Caméra café (presque 600 épisodes) 
  • Scènes de ménage (dont le record d’audience hebdomadaire est de 5,9 millions de téléspectateurs) 
  • Pep’s (qui a cumulé 6,5 millions de téléspectateurs lors de son lancement) 
  • Nos chers voisins (diffusée entre 2012 et 2017 sur TF1) 
  • Kaamelott (6 saisons et 458 épisodes) 
  • SODA (dont le nom n’est autre que l’anagramme du mot ados, soit le sujet principal de cette shortcom) 

Les productions des étudiants 

S’inspirant des plus grands classiques de la short comédie, comme Kaamelott et Caméra Café, les étudiants en troisième année de Bachelor à l’ESIS ont réalisé leur propre production, avec des styles et des cadres bien définis. 

Pilotes 

“Pilotes” met en scène un duo catastrophique mais attachant de pilotes, d’une hôtesse de l’air et d’un contrôleur aérien : Jacques “L’aguerri”, Danielle “L’imperturbable”, Liane “La force tranquille”, et Fabrice “Le cerveau”. La shortcom compte 6 épisodes, disponibles sur la chaîne YouTube de l’ESIS Paris. 

Poilus 

Loin des airs, les “poilus” de cette short comédie offrent, depuis le fond des tranchées, une toute nouvelle image (complètement décalée), des célèbres soldats de la Première Guerre mondiale. 

Quels débouchés après un mastère réalisation et production sonore ?

Publiée le 1 août 2023
Quels débouchés après un mastère réalisation et production sonore ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un mastère réalisation et production sonore est un diplôme reconnu et activement recherché par les recruteurs du secteur audiovisuel. Il s’agit d’une formation universitaire supérieure caractérisée par son très haut niveau académique et technique. Généralement proposé en alternance, il offre de trouver immédiatement un débouché à l’obtention de son diplôme. Alors, qu’apprend-on dans un mastère réalisation et production sonore, comment reconnaître une bonne formation et quels débouchés s’offrent aux étudiants diplômés ? 

 

Quels sont les objectifs du mastère réalisation et production sonore? 

Un mastère réalisation et production sonore consiste en un cycle d’apprentissage technique de deux ans, accessibles après l’obtention d’un bac +3 en audiovisuel.

Un bon mastère réalisation et production sonore doit avoir pour objectif de former les professionnels qui savent anticiper et travailler en fonction des contraintes des salles de spectacle, des studios d’enregistrement et des plateaux de tournage. Les objectifs d’un mastère réalisation et production sonore sont donc larges :

  • Médiatisation d’une œuvre.
  • Distribution d’une œuvre.
  • Marketing et promotion d’une œuvre. 

Les étudiants doivent aussi savoir mener un projet de production sonore pour l’industrie du disque, du cinéma, de la télévision et du web. 

Mastère réalisation et production sonore : quels apprentissages pour s’assurer un débouché ? 

Conçu comme un cycle de spécialisation, le mastère réalisation et production sonore s’adresse à un public averti : diplômés d’une filière de l’audiovisuel ou encore professionnels en reconversion. À ce titre, on considère que le programme d’apprentissage de la formation doit s’organiser entre des modules théoriques et pratiques ainsi que des projets professionnels ou des stages en immersion.

Le programme d’apprentissage doit donc permettre de se construire une vision globale de la manipulation du son dans la production audiovisuelle. Les étudiants d’un bon mastère réalisation et production sonore doivent connaître :

  • Les techniques audios, la base physique de l’acoustique de salle, les techniques audio numériques.
  • La direction de projet, le droit des contrats de la musique ou du spectacle vivant, les marges de négociations des boîtes de production et les enjeux financiers de l’industrie audiovisuelle.
  • Les techniques du mastering et de la diffusion.
  • Les fondamentaux de la gestion d’entreprise de production : droits d’exploitation, création d’entreprise, saisie comptable, bulletins de paie.
  • Les principes du sound design. 

Les séminaires pratiques doivent prendre une place prépondérante dans le mastère réalisation et production sonore : réalisation d’un habillage sonore, sonorisation de spectacle vivant in situ, mastering de plusieurs titres d’un album, etc. Il est important que les étudiants soient amenés par les enseignants à véritablement créer un produit sonore prêt à diffuser. À ce titre, il est préconisé de vérifier que les professeurs qui animent le mastère réalisation et production sonore sont de véritables professionnels du secteur de l’audiovisuel reconnus ou en poste en parallèle.

Pour faire profiter aux étudiants de tous les avantages de ces accompagnements aux projets pratiques, il est conseillé d’opter pour une école spécialisée dans l’audiovisuel. Ces établissements scolaires sont en mesure de fournir à leurs étudiants les derniers équipements de l’audiovisuel. Ils apprennent alors sur les mêmes appareils que ceux sur lesquels ils travailleront en tant que professionnels.

Il est crucial que l’établissement et le titre fourni à l’obtention du mastère réalisation et production sonore soit reconnu par l’État et les recruteurs du secteur.

Ce qui est intéressant, c’est un mastère réalisation et production sonore qui permet de suivre une spécialisation : musique et sound design ou direction de production. Par exemple, les étudiants du mastère réalisation et production sonore qui préfèrent travailler dans la technique audio bénéficieront d’apports spécifiques : réalisation d’un album et techniques de mastering, de mixage, de réalisation et de direction artistique. À l’inverse, les étudiants de la spécialité direction de production suivront des modules avancés en droit, financements, réalisation, direction de tournage et post-production. 

Visuel - Mastère Réalisation et Production Sonore

Zoom sur les principaux débouchés du mastère réalisation et production sonore 

Si le mastère réalisation et production sonore bénéficie d’un bon programme d’apprentissage et qu’il peut être suivi en alternance, les étudiants apprennent rapidement la maîtrise des logiciels du son et obtiennent leur certification Protools. Ils connaissent également Ableton et peuvent immédiatement prendre en charge des missions professionnelles en direction de production. 

Ils peuvent alors présenter aux recruteurs du secteur un profil attractif et qui se démarque de la concurrence, et travailler :

  • Pour les plateformes de VOD ou les chaînes de télévision.
  • Au sein de sociétés de production et de post-production.
  • Pour les salles de spectacle ou de concert.
  • Pour les studios d’enregistrement ou de mixage ainsi que les éditeurs et les maisons de disques. 

Au sein de ces structures de l’audiovisuel, ils occuperont des postes à responsabilité, comme :

  • Producteur ou réalisateur.
  • Directeur littéraire.
  • Conseiller de programme, etc. 

Par exemple, le réalisateur dirige les équipes artistiques et techniques d’une œuvre audiovisuelle. Il participe au casting, au choix des costumes et à la création des décors. Il détermine la mise en scène et œuvre avec les producteurs. Le réalisateur d’émissions des grandes chaînes TV est un intermittent du spectacle. Ses responsabilités importantes et son haut niveau de qualification lui valent un salaire très attractif. En tant que débutant et assistant réalisateur, il peut obtenir près de 3700 euros mensuels. Le salaire d’un réalisateur en milieu de carrière est, quant à lui, situé aux alentours des 4 000 euros.

Le producteur est en charge du financement d’une œuvre. Il cherche et met en place des partenariats avec des entités privées ou des structures publiques. Il peut également engager ses fonds personnels et, dans ce cas de figure, a un droit de regard sur l’émission ou l’album. Les directeurs de production des grands albums à succès sont, quant à eux, bénéficiaires d’un très haut salaire : 30 000 euros pour certains grands noms.

Le Mastère Réalisation et Production Sonore de l’ESIS bénéficie d’un très haut niveau académique. Sa pédagogie, axée vers l’acquisition de compétences pratiques, se caractérise par de nombreux projets professionnels, des séminaires réguliers ainsi que le rythme de l’alternance.

Obtenir un mastère réalisation et production sonore est une condition absolue pour trouver un débouché dans la production ou la réalisation au sein de l’audiovisuel français.

Comment devenir matte painter ?

Publiée le 25 juillet 2023
Comment devenir matte painter ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le matte painter est un technicien professionnel qui exerce dans l’industrie du cinéma et du jeu vidéo. Il conçoit les décors et les environnements numériques en trois dimensions et joue un rôle crucial dans le rendu final, l’ambiance et les couleurs de son projet. En quoi consiste son travail, quelles sont ses compétences et comment s’y former ? 

En quoi consiste le métier de matte painter ? 

Le matte painter participe à la création d’environnements, de monde et d’univers numériques. Il conçoit les décors ou les paysages d’arrière-plan utilisés dans les plans séquentiels de l’animation cinématographique ou des jeux vidéo.

S’il travaille aujourd’hui presque exclusivement sur l’outil informatique, le procédé du matte painting consistait à l’origine à placer devant la caméra une plaque de verre sur laquelle un décor avait été préalablement peint. La plaque comportait des espaces vides au travers desquels des scènes réelles pouvaient être filmées. Le matte painter fait donc partie des premiers techniciens des effets de cinéma, bien que sa manière de travailler ait été modifiée par l’arrivée du numérique.

Quand il travaille pour le cinéma, c’est lui qui permet aux comédiens et aux équipes de tournage d’opérer sur fond vert. Il réduit les coûts de production d’un projet en intégrant en images de synthèse un décor qui correspond à la vision du réalisateur, sans le contraindre à créer matériellement un décor coûteux. Plus concrètement, le matte painter conçoit l’intégralité de ses décors virtuels pour ensuite les intégrer au plan qui compose une séquence du film.

En pratique, et grâce à son importante culture de l’animation, du cinéma et du jeu vidéo, il analyse les attentes du réalisateur pour lui proposer une ambiance, une luminosité et un univers qui correspond à sa vision. Il crée un environnement détaillé en produisant intégralement tous les composants, les images de synthèse et les éléments que comprend son décor. Il peut aussi choisir de n’utiliser que des composants d’univers préexistants, qu’il modifie pour les intégrer à son projet.

Attention, dans le cadre de son travail, le matte painter doit toujours respecter la vision du réalisateur, et à ce titre, travaille en étroite collaboration avec ses équipes. Sur des projets de grande ampleur, il est convié aux réunions des étapes de préproduction. Il peut offrir à cette occasion son avis technique quant à la faisabilité du projet du réalisateur, à l’utilisation d’un logiciel plutôt qu’un autre, etc. 

Matte painter : quelles compétences ? 

Le matte painter fait preuve d’un véritable œil d’artiste : il maîtrise la composition, a le sens des proportions et connaît très bien les techniques de la mise en perspective. En effet, même s’il élabore un décor qui existe dans un univers fantastique, il est important qu’il sache faire preuve de réalisme dans le but de construire un environnement cohérent.

Fin connaisseur de l’industrie audiovisuelle et des contraintes de la réalisation cinématographique, il sait s’adapter aux attentes du réalisateur ainsi qu’aux contraintes des autres techniciens qui interviennent avec lui en post-production. Il est susceptible de travailler avec des game designers, des modélisateurs 3D, des responsables de production, etc.

Dans la production cinématographique, de très nombreux corps de métier interviennent à la création d’une œuvre. Le matte painter peut donc intervenir sur son projet bien avant les phases de tournage.

Il peut participer aux réunions d’élaboration de l’œuvre, afin de mieux comprendre ce que le réalisateur attend de lui et le conseiller quant à la faisabilité de son projet. Lors de ces rencontres, il aura accès au premier story-board du film, ce qui lui offre d’obtenir une vision globale du projet à réaliser et de fournir des indications sur l’esthétique au réalisateur. Son intervention en préproduction est cruciale, le matte painter a besoin de connaître le positionnement des acteurs, leur manière de jouer et les autres éléments visuels qui seront intégrés au plan sur lequel il travaille afin de conceptualiser sa peinture. Il doit prévoir de la place pour tous ces éléments, anticiper les mouvements et les changements de luminosité.

Le matte painter fait aussi preuve d’une vaste connaissance de l’histoire et de l’univers du cinéma. Grâce à sa culture du secteur, il est capable de s’inspirer des plus grandes productions et de développer une ambiance unique, de créer un univers à part et de permettre aux réalisateurs de travailler dans les meilleures conditions pour offrir aux spectateurs une œuvre de très grande qualité.

Attention, il doit savoir faire preuve d’esprit créatif tout en respectant scrupuleusement les mentions du cahier des charges. Sa création respecte la volonté artistique du réalisateur en termes de références cinématographiques, d’éclairage, de rendu visuel, etc.

Naturellement, il est à l’aise avec les techniques de peinture numérique. Il connaît les meilleures techniques de l’industrie cinématographique et est capable de proposer des décors fournis de nombreux détails lorsque la caméra s’arrête sur un plan. Il maîtrise parfaitement les logiciels professionnels comme Maya, Nuke ou EDFX. Autonome, il peut également travailler en modifiant les éléments qu’il va utiliser pour créer un décor : il maîtrise donc la retouche et le montage photographique sur Photoshop. 

Visuel - matte painter

Comment exercer le métier de matte painter ? 

Le matte painter peut exercer dans une entreprise spécialisée dans l’animation cinématographique ou les jeux vidéo. Généralement, il travaille au sein d’une équipe dédiée aux décors numériques et opère sous la supervision d’un directeur artistique ou d’un directeur des effets visuels.

Pour trouver un débouché, l’étudiant qui souhaite devenir matte painter doit suivre une formation auprès d’un établissement spécialisé en audiovisuel et cinéma. Idéalement, le cursus a été élaboré par des enseignants issus du milieu professionnel qui proposent un apprentissage pratique qui tient compte des contraintes de l’industrie cinématographique contemporaine. Par ailleurs, il est important que la formation propose un ou plusieurs stages en immersion afin de rapidement développer toutes les compétences attendues d’un matte painter et de garantir une insertion professionnelle réussie.

Le Bachelor Cinéma et VFX de l’école ESIS permet aux étudiants de se former en trois ans pour devenir matte painter dès l’obtention de leur diplôme.

Dès sa sortie d’études, et à condition d’avoir suivi un cursus dans un établissement reconnu, le matte painter peut obtenir une rétribution de 35 000 € annuels bruts. En fonction du studio qui l’emploie et des projets sur lesquels il a collaboré, le professionnel peut voir très vite ce salaire augmenter. 

L’ESIS remporte le premier prix des écoles du concours Grand Angle

Publiée le 21 juillet 2023
L’ESIS remporte le premier prix des écoles du concours Grand Angle

Pour la deuxième année consécutive, les étudiants de l’ESIS remportent le premier prix des écoles du concours Grand Angle, organisé par la MAIF. Retour sur la compétition et les grands lauréats de l’édition 2023. 

 

 

 

 

 

 

Le concours Grand Angle, présentation 

C’est la tradition à l’ESIS, et un passage obligatoire pour les 4e année du Mastère Scénario et Réalisation. La participation au concours Grand Angle est une façon très concrète de permettre aux étudiants de mettre en pratique leurs acquis théoriques, dans un cadre compétitif (et en dehors de leur alternance). 

Mais alors, qu’est que c’est que le concours Grand Angle ? Organisé tous les ans par la Fondation Maif, il met en compétition différentes vidéos réalisées par des professionnels et/ou des passionnés d’audiovisuel et de cinéma. L’objectif : mettre en valeur les recherches scientifiques de la fondation en créant des vidéos préventives, ce qu’il pourrait se produire sans ces inventions.

Pour ce qui est de la participation au concours, rien de plus simple : il est ouvert à tous. La seule condition, ne soumettre qu’une seule et unique vidéo dans les temps impartis.  

Un point sur les exigences techniques 

Tout d’abord, la vidéo doit mettre en valeur le thème de l’année, sélectionné avec soin par la fondation. Pour cette édition, le thème était : “Sommeil et objets connectés : marchand de sable ou poudre aux yeux ?”. Pas d’inquiétudes, il ne s’agit pas d’une dissertation de philosophie, ici, le thème est expliqué et détaillé pour que les participants puissent facilement s’y retrouver. 

En plus de ce thème, la Fondation Maif demande quelques autres caractéristiques techniques :

  • La vidéo doit durer 1 minute maximum, hors générique
  • Il faut un format 16:9
  • Donner une production en haute définition (1920 x 1080 à 25 images par seconde) 
  • La vidéo doit être en français et sous-titrée en français (de façon claire et lisible) 

L’ESIS et le concours Grand Angle 

Pour la deuxième fois consécutive, l’ESIS – enfin, ses étudiants surtout – remporte la première place du podium dans la catégorie du Prix des écoles !

L’année dernière, c’était Frank Danicourt et son équipe qui raflait cet honneur avec son court-métrage “Il faut sauver le soldat casqué”.  

Cette fois, c’est Valentin Joubrel (Réalisateur, Directeur de casting, Chef Monteur et Étalonneur de Faites-moi rêver, et étudiant de 4e année à l’ESIS) qui gagne haut la main. À ses côtés, une équipe motivée : Clara Fortuné (Productrice Exécutive et Directrice de casting), Daphnée Levy (Assistante de Production et Scripte), Nitiya Valentin (1er Assistant Réalisatrice), Pauline Bertrand (Chef Opérateur et Assistante Étalonneuse),Lucas Mabru (Cadreur), Léo Cotte (Chef électricien, Assistant Monteur et Assistant de casting),Juliet Evrard (Chef Opérateur du son), Léon Gazel (FX), Hugo Durand-Fleurance (Compositeur), Karel Berréhouc (Mixage), Margot van Andringa et June Boquet (Cheffes Costumières/Accessoires, Cheffes Décoratrices et même Photographe de plateau pour Margot van Andringa), Alexandra Vales (Assistante de casting), Louise Girond (Régisseuse Générale).

Leur production, Faites-moi rêver, remporte donc la première place sur le podium des écoles. Ensemble, ils se sont également placés en troisième position du classement global en termes de vues (sur les 86 vidéos participantes).  

Focus sur le prix des écoles 

C’est un prix uniquement accessible aux écoles qui, comme l’ESIS, décident d’inscrire le concours Grand Angle au sein même de leur cursus scolaire. La réalisation des travaux présentés au concours est donc suivie de près par des intervenants professionnels qui sont là pour les guider et les aider à rendre la meilleure production possible. Après tout, il s’agit d’un court-métrage qui représente l’école, et tout le talent dont peuvent faire preuve les étudiants. À savoir également : les étudiants qui participent au Prix des écoles ne peuvent pas concourir dans les autres sections du concours (à l’exception du prix des internautes) la première place du podium, décrochée par les étudiants de l’ESIS cette année encore, est donc la plus haute qu’ils pouvaient atteindre.

Pour décerner cette première place, le jury s’est appuyé sur plusieurs critères :

  • Le respect des résultats de recherche 
  • L’impact en matière de prévention 
  • L’originalité et traitement du scénario 
  • La qualité de réalisation 

Encore une fois félicitations à toute l’équipe du film « Faites-moi rêver » réalisé par Valentin Joubrel pour ce prix !

Pourquoi s’orienter vers un Bachelor Cinéma et VFX ?

Publiée le 18 juillet 2023
Pourquoi s’orienter vers un Bachelor Cinéma et VFX ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Bachelor Cinéma et VFX s’entend comme le premier jalon d’un parcours d’études dans le cinéma. Très axé sur la pratique, le diplôme permet toutefois d’exercer immédiatement dans le secteur. Quels sont les avantages de suivre un Bachelor Cinéma et VFX et comment trouver la bonne formation ?

 

Qu’apprend-on dans un Bachelor Cinéma et VFX ? 

Les VFX, ce sont toutes les techniques numériques du cinéma contemporain : animation des images, production d’images de synthèse, effets 3D, etc. C’est donc sur la production, la manipulation et l’utilisation de ces techniques dans le cadre d’une création de film pour le cinéma que se concentre le Bachelor Cinéma et VFX.

Il s’agit d’un diplôme qui se déroule en trois ans et qui se caractérise par son approche pratique des problématiques du cinéma et des usages de la VFX. Dans cette formation, on se constitue une base essentielle de connaissances dans le cinéma, l’audiovisuel et les pratiques numériques tout en commençant à développer un savoir-faire pratique.

Ainsi, le Bachelor Cinéma et VFX développe des modules d’apprentissage qui permettent aux étudiants d’appréhender les enjeux du numérique dans la production cinématographique et, ce, à toutes les étapes de la création d’une œuvre : écriture, tournage, post-production, etc.  

Le Bachelor Cinéma et VFX permet donc d’apprendre et de maîtriser les fondamentaux de tout projet de cinéma ainsi que les règles du secteur de l’audiovisuel. En assurant une vision globale des attendus de la VFX contemporaine, le Bachelor Cinéma et VFX doit permettre de se constituer un profil professionnel polyvalent.

Un Bachelor Cinéma et VFX se déroule en trois ans et est accessible aux étudiants titulaires d’un baccalauréat ou désirant se réorienter. Généralement, la première année permet de découvrir la spécialité et transmet les techniques indispensables d’un cursus en VFX. La deuxième année offre d’approfondir ses découvertes et de développer son autonomie par le biais de projets pratiques ou de stages. Quant à la troisième année, elle s’entend comme une année de spécialisation.

Ainsi, les objectifs pédagogiques d’un Bachelor Cinéma et VFX sont multiples :

  • Scénariser un projet. 
  • Organiser un plateau de tournage. 
  • Maîtriser la lumière ou tourner des images en studio ou en extérieur. 
  • Assurer le montage de son projet. 
  • Réaliser tous les types d’effets spéciaux. 

Zoom sur les modules d’apprentissage d’un Bachelor Cinéma et VFX  

Les apprentissages d’un Bachelor Cinéma et VFX sont organisés en niveaux croissants de difficulté. Ils comprennent plusieurs modules, organisés autour d’un tronc commun et d’une ou plusieurs options de spécialisation.

Le Bachelor Cinéma et VFX permet alors de découvrir :

  • L’analyse de l’image et l’histoire du cinéma en vue de se constituer une solide culture générale du secteur. 
  • L’environnement professionnel : encadrement juridico-légal, statuts d’exercice des techniciens, etc.
  • L’anglais professionnel, les pratiques internationales, etc. 

Il comprend aussi des modules de cours spécialisés :

  • Réalisation : écriture de scénario ou mise en scène et principes des droits d’auteurs.
  • Image : éclairage, esthétisme.
  • Montage : story board et utilisation des logiciels. 
  • Post-production : maîtrise des licences leaders du secteur à savoir AfterEffect, Photoshop, 3DS Max, Nuke ou Maya. 
  • Production : environnement économique et juridique. 

Il faut aussi que le programme comprenne des modules spécifiques en fonction des options choisies par les étudiants. Par exemple, la spécialisation Post-production doit intégrer des cas d’utilisation pratique des logiciels Nuke et Maya et offrir un apport en étalonnage. 

Comment reconnaître un bon Bachelor Cinéma et VFX ? 

Il est important que le programme de formation s’attache à offrir une vision globale de la chaîne de production d’un film de cinéma qui comprend les technologies de la VFX. On doit donc pouvoir choisir une option complétant son parcours en vue de véritablement le personnaliser pour répondre aux besoins du marché en termes de formation professionnelle.

Le Bachelor Cinéma et VFX doit aussi être reconnu par l’État et faire l’objet d’une inscription au RNCP ainsi que de permettre aux étudiants de cumuler des crédits ECTS, afin de faire valeur leur diplôme à l’étranger. Par ailleurs, le programme du Bachelor Cinéma et VFX doit offrir aux étudiants de se spécialiser lors de la dernière année du cursus. On reconnaît un bon Bachelor Cinéma et VFX aux options qu’il propose, les spécialisations indispensables sont : réalisation, production, post-production et VFX, image et montage.

Il est aussi indispensable de suivre son Bachelor Cinéma et VFX dans une école reconnue par les professionnels du secteur. Si elle propose à des enseignants issus du secteur professionnel d’élaborer le contenu des cours, elle contribue à s’intégrer au domaine du cinéma dès l’obtention de son diplôme. Il est aussi conseillé de favoriser une école qui intègre au parcours de formation du Bachelor Cinéma et VFX des stages en immersion dès la deuxième année du cursus.

En effet, la méthode pédagogique adoptée par l’école est très importante pour assurer la qualité du Bachelor Cinéma et VFX. On considère dans le secteur qu’il faut que la formation allie des enseignements fondamentaux avec des modalités de mise en pratique. Par exemple, il est intéressant que le Bachelor Cinéma et VFX propose de nombreux ateliers qui ponctuent l’année pour que les étudiants soient mis en situation et puissent manipuler du matériel de pointe. Par ailleurs, il est important de vérifier que les étudiants participent véritablement à des projets pratiques. Un bon Bachelor Cinéma et VFX doit par exemple permettre de créer un fan film, un court métrage ou une short comédie.

Il faut aussi vérifier que le Bachelor Cinéma et VFX permette de poursuivre ses études, au sein du même établissement par exemple. Généralement, les étudiants titulaires d’un Bachelor Cinéma et VFX qui choisissent la poursuite d’études intègrent un Mastère Communication et Production Cinématographique.

L’ESIS propose un Bachelor Cinéma et VFX parmi les meilleurs du secteur. Sa pédagogie d’exception allie des modalités pratiques variées à un haut niveau d’enseignement et laisse les étudiants sortants libres de choisir l’intégration professionnelle ou la poursuite d’études.

Les débouchés d’un Bachelor Cinéma et VFX sont nombreux : scénariste, réalisateur, cadreur, chef opérateur, producteur, régisseur général ou encore matte painter, superviseur VFX. 

Origine de la musique : où et quand est née la musique ?

Publiée le 11 juillet 2023
Origine de la musique : où et quand est née la musique ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est très complexe de déterminer qui est né en premier entre le son et la musique tant les deux sont proches : percussions, rythmiques, etc. La musique semble également intrinsèquement liée à la parole et à ce titre paraît avoir toujours existé dans les cultures humaines de tous les âges. Peut-on remonter suffisamment loin dans le temps pour déterminer quelle est l’origine de la musique ? 

Aux origines : le son avant la musique 

Les sons et les bruits font partie intégrante de l’environnement de l’être humain : vagues dans la mer, tremblement de terre, vent dans les feuilles, crépitement du feu, cris des animaux, etc. On considère donc que tous ces bruits ont participé aux expériences musicales des premiers hommes. Faute de traces écrites, il est malheureusement impossible de déterminer qui est né en premier du son, du bruit de la musique ou de la parole.

Certains experts pensent d’ailleurs que les premières civilisations préhistoriques utilisaient pour se faire comprendre un mélange de discours parlé et chanté.

On considère que le rythme et les mélodies ont toujours fait partie des civilisations humaines. Les recherches archéologiques ont découvert des instruments vieux de plus de 35 000 ans : c’est en 2008 en Allemagne que l’on exhibe les fragments d’une flûte datant de la Préhistoire.

Dès l’origine de la civilisation et dès l’époque préhistorique, la musique existe. Les instruments prennent la forme de simples trous percés dans des os. D’autres occupent une double fonction, comme les appeaux, qui servent à la chasse et au divertissement musical. À ses premiers instruments, il faut bien évidemment ajouter la voix humaine. Dès l’époque préhistorique, on note la présence de la musique dans toutes les tribus et on retrouve encore aujourd’hui des instruments à cordes, à vent et des percussions. La production de sons, de rythmes ou de mélodies était à l’origine réservée aux rites et aux rituels religieux. 

Où la musique est-elle née à l’origine ? 

En raison de la très grande ancienneté des origines de la musique, il est particulièrement complexe de déterminer une zone précise où elle serait née. Si on parle de musique comme d’une production sonore provenant d’un instrument, codifiée et organisée, on peut considérer que la musique prend ses origines en Mésopotamie 3000 ans av. J.-C. D’autres sources archéologiques affirment que la première berceuse de l’humanité est née trois mille ans avant Jésus-Christ à Babylone en Irak moderne.

Née avant l’écriture, la codification de la musique est tardive, ce qui rend très difficile la détermination d’une zone géographique précise quant à sa naissance. Certains musicologues estiment que la musique est intrinsèquement liée à la civilisation humaine. Puisqu’elle fait partie de l’être humain, elle aurait donc été inventée dans toutes les civilisations et n’a donc pas un seul point géographique de création. 

L’origine de la codification de la musique : la civilisation grecque 

Les Grecs sont le premier des peuples à théoriser la musique. C’est Pythagore qui crée les premières théories d’un système musical comportant sept notes. Sachez que les Égyptiens utilisaient déjà une gamme de sept notes, associée aux sept planètes. Les Grecs sont toutefois les premiers à avoir laissé des traces écrites d’un système musical codifié. Au cours du Moyen Âge, le principe de la codification de la musique est repris par les ordres religieux.

Jusqu‘au neuvième siècle, la musique est monodique, elle se chante à une seule voix. C’est à partir du XIIe siècle qu’apparaît la polyphonie, à l’origine par exemple des chants grégoriens.

L’origine de la musique en Europe est essentiellement religieuse : on chante les hymnes et les cantiques, les psaumes et les mélodies liturgiques. Le chant grégorien naît au sixième siècle et c’est à partir du XIIe siècle que l’on développe la polyphonie et qu’elle est codifiée par écrit. L’évolution se poursuit, avec notamment l’émergence de l’Ars Nova et les systèmes de codification tendent à s’unifier en Europe. 

Visuel - origine musique

Origine de la tablature : la musique de la renaissance 

Il faut attendre la renaissance et son renouveau artistique pour voir une évolution considérable dans la notation de la musique : la tablature. À cette époque, la musique en Europe est encore marquée par son aspect religieux. Néanmoins, la musique instrumentale apparaît à la fin du XVe siècle et se développe considérablement.

On voit toutefois émerger l’opéra, ainsi que de nombreuses recherches sur la gamme musicale. Le travail effectué par les compositeurs au XVIe siècle sur la musique polyphonique religieuse permet d’orienter la musique de la renaissance vers des principes plus moderne, tels que l’harmonie. Sous leur influence, la musique tient de plus en plus compte du contenu des textes, ce qu’il va lui permettre d’occuper une place beaucoup plus importante dans les arts.

La musique baroque fait ensuite place à la musique classique avec les très connus sonates, quatuors, concertos, et symphonies. L’opéra évolue également vers un style bien plus lyrique. 

Période moderne et origine de la musique contemporaine 

Au XVIIIe siècle, les romantiques investissent les arts musicaux. Leitmotiv, impromptu et fugue font quitter la musique de ses origines uniquement rythmiques et religieuses pour aller vers l’opéra romantique.

Au début du XIXe siècle, les nationalismes s’emparent de la musique. Chaque pays d’Europe a sa propre école et mène ses propres recherches. La musique est alors abordée sous un angle philosophique et scientifique et on voit des grands noms tels que Nietzsche ou Einstein se pencher dessus comme étant un objet de recherche.

Les années 1920 voient l’essor du jazz et les grands courants artistiques utilisent la musique comme moyen d’expression. On voit des recherches sur la musique minimaliste spectrale, électroacoustique, etc.

Les étudiants de l’ESIS ont la chance de se constituer une culture générale propre au secteur de l’audiovisuel. Ils étudient l’Histoire de l’art au même titre que les origines de la musique.

Fresque, mosaïque, enluminure jusqu’au disque CD et à la musique numérique : les traces de l’existence et de l’origine de la musique à travers les âges ne manquent pas.

Histoire du cinéma : de ses débuts à nos jours

Publiée le 4 juillet 2023
Histoire du cinéma : de ses débuts à nos jours

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La camera obscura naît à l’Antiquité. Dans une chambre (ou boîte) obscure percée d’un trou, le passage de la lumière du soleil permet de projeter une image. L’ancêtre du cinéma prend donc ses origines dès le début de l’histoire humaine. Toutefois, le cinéma tel qu’on le connaît a fait du chemin : retour sur ses principales évolutions.

Histoire du cinéma : tout commence avec la photographie 

Le premier procédé de l’histoire à animer des photographes est la lanterne magique. Par une projection lumineuse sur une plaque de verre peinte, l’image est animée par la succession des plaques. Le développement du cinéma est lié aux recherches et aux essais en mouvement et photographique. Dès l’essor de la photographie argentique, on cherche à reproduire le mouvement.

Les recherches de Etienne-Jules Marey vers 1889 aboutissent au principe de la chronophotographie. Il enregistre un cliché d’un objet en mouvement par plusieurs appareils photographiques déclenchés tour à tour. Il obtient, par exemple, un oiseau en vol grâce à son « fusil photographique ». Edward Muybridge prend la suite de ses recherches et développe un procédé qui permet de classer ses travaux dans le domaine du pré-cinéma. Il photographie un cheval au galop dont le mouvement est scandé par plusieurs clichés.

Le principe, révolutionnaire pour l’époque, est repris par les frères Lumière qui l’améliorent et parviennent à projeter 16 images animées par seconde. Pour faire connaître leur invention, ils organisent des projections publiques. Plus tard, ils autorisent des entreprises du divertissement à exploiter leur méthode en mettant sur pied un système de licence d’utilisation. On parle toujours d’expérimentation ou de pré-cinéma jusqu’en 1903, date à laquelle les frères Lumière proposent Arrivée d’un train en gare de La Ciotat. 

L’histoire des premiers trucages et l’évolution vers l’art du cinéma 

Le cinéma continue d’évoluer et on voit les premiers trucages et effets spéciaux de l’histoire apparaître vers 1900. C’est en 1902, précisément, que Georges Méliès présente son Voyage dans la lune. Véritable œuvre d’art, le film encore muet présente toutes les caractéristiques de l’art cinématographique : un trucage, un montage sur pellicule, une histoire et des acteurs.

C’est très rapidement après cette première présentation narrée que le premier genre cinématographique de l’histoire apparaît : le burlesque, qui date de 1908. Son développement en tant qu’art copie la narration du théâtre aux États-Unis et en Europe. Quant à l’Union soviétique, elle va développer l’art du cinéma à des fins propagandistes.

Un peu plus tard, le cinéma devient un médium d’expression avec les mouvements d’avant-garde comme l’impressionnisme français ou l’expressionnisme allemand. C’est d’ailleurs pendant cette décennie (1910-1920) que Charlie Chaplin devient la figure emblématique du cinéma burlesque américain et entre définitivement dans l’histoire. 

Cinéma et sonorisation : une histoire internationale 

Le cinéma reste muet pendant une grande partie de son histoire. Le son existe néanmoins, il est joué par un orchestre en direct et des plans plus longs sont aménagés pour faire paraître sous la forme écrite les discours des personnages. En parallèle du développement des techniques d’animation, les recherches sur la synchronisation du son et de l’image avancent plus lentement.

Néanmoins, le cinéma muet en tant que 7e art s’exporte au niveau mondial. C’est le cinéma muet qui fait naître Hollywood ou qui pousse Dreyer à filmer La Passion de Jeanne d’Arc, connue dans l’histoire du cinéma pour proposer les premiers gros plans techniques (1927).

Les grands studios d’Hollywood naissent vers 1918 et Columbia prend en charge la production de films à grande échelle dès 1919. Malgré leurs moyens importants, ces premières boîtes de production doivent attendre 1927 pour voir sortir le premier film parlant de l’histoire : Le chanteur de jazz. Le passage au cinéma sonore marque la fin des carrières de certains grands noms du cinéma muet, qui n’ont pas su s’adapter à ce virage sans précédent. 

Visuel - histoire cinéma

La fin du cinéma muet : l’histoire du 7e art contemporain 

Dans les années 1930, la fin du cinéma muet est actée. De nombreux acteurs abandonnent leur carrière. En effet, les gestes et les mimiques ont une importance moindre dans une œuvre où le son permet d’expliciter la narration. Le jeu d’acteur devient plus fin et naturel.

Les années 1930 sont marquées par l’essor du cinéma italien et américain. La fin de la Seconde Guerre mondiale redynamise l’industrie du divertissement. Hollywood se développe considérablement et la France voit naître La Nouvelle Vague dans les années 1950.

Les années 1980 voient naître des sociétés de production indépendantes et leurs moyens financiers permettent l’émergence du cinéma grand public, avec des œuvres comme Retour vers le Futur, Indiana Jones ou Star Wars.

Les évolutions de ces premières superproductions de l’histoire en animatroniques et trucages éblouissent le public. En parallèle, les technologies de la numérisation du son et de l’image font un boom en avant. Dans les années 2000, on passe à un cinéma exclusivement numérique, ce qui permet de développer les techniques des effets spéciaux et des images en 3D. 

Le cinéma numérique : 3D, effets spéciaux et réalité virtuelle 

Avec la sortie d’Avatar de James Cameron, les techniques de la 3D au cinéma et de l’image de synthèse sont portées à un niveau d’expertise. L’œuvre, destinée au grand public, bat des records au box-office. La technologie de la 3D évolue, elle suppose à ses débuts le port de lunettes. Puis rapidement, les lunettes font la place aux casques 3D, qui deviendront quelques années plus tard des casques de réalité virtuelle et augmentée. Les salles de cinéma, qui opèrent une excellente spatialisation du son, se dotent d’effets soulignant la réalité virtuelle et la 3D : brumisateurs, sièges inclinables, vibrations, etc.

La préparation de l’ESIS aux métier du cinéma, du son et de la musique comprend des cours d’histoire de l’art et d’histoire du cinéma qui permettent aux étudiants de se constituer un solide socle de connaissances fondamentales leur permettant de faire carrière dans le secteur.

L’évolution du cinéma suit de près les développements culturels, sociaux et technologiques de l’histoire. Les professionnels du secteur en ont conscience et cherchent à anticiper les futurs développements du 7e art.

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