Découvrez Valérie Lemercier à travers une rencontre professionnelle signée ESIS

Publiée le 16 novembre 2023
Découvrez Valérie Lemercier à travers une rencontre professionnelle signée ESIS

Les étudiants de l’ESIS sont habitués. Tous les mois une personnalité du monde du cinéma, des vfx, du son ou de la musique est invitée sur le campus pour une rencontre professionnelle. Cette fois-ci, c’est l’actrice et réalisatrice Valérie Lemercier qui s’est livrée à l’exercice. Il s’agit d’un échange et d’un partage vraiment enrichissant pour les élèves qui ont découvert les dessous du métier de réalisatrice et d’actrice.

Retour sur la carrière d’exception de Valérie Lemercier  

Valérie Lemercier se passionne très tôt pour le cinéma, les comédies en tout genre et l’humour de manière générale. À 18 ans, elle arrive à Paris après avoir suivi les cours du Conservatoire de Rouen, commencé à l’âge de 14 ans. Pendant cette période, elle cumule plusieurs emplois tout en arrivant à perfectionner sa formation théâtrale.  

C’est en 1988 que l’opportunité se présente enfin avec le réalisateur Jean-Michel Ribes, qui lui confie le rôle de Lady Palace dans la brillante série « Palace ». Cette série a eu un franc succès sur la chaîne Canal Plus lors de sa sortie. Grâce à son interprétation mémorable d’une grande bourgeoise coincée, Valérie Lemercier conquiert alors rapidement le cœur du public français dans les films « Milou en mai » (1990) de Louis Malle, « L’Opération Corned-Beef » (1991) de Jean-Marie Poiré, et bien évidemment dans « Les Visiteurs » (1993) du même réalisateur. Sa prestation inoubliable en tant que Béatrice de Montmirail, une comtesse maniérée, lui vaut le César du meilleur second rôle en 1994. De ce fait, Valérie Lemercier a continué d’interpréter des rôles de bourgeoise autoritaire dans des comédies tels que « Neuilly sa mère ! » (2008) de Gabriel Julien-Laferrière, « Le Petit Nicolas » (2010) de Laurent Tirard, et « Bienvenue à bord » (2011) d’Éric LavaineTous ces films comiques lui ont permis de devenir une actrice iconique de renom dans le paysage cinématographique français.  

Valérie Lemercier est une artiste polyvalente et ne se concentre pas seulement sur le métier d’actrice. C’est pourquoi elle s’engage dans la fonction de réalisatrice dès 1997 avec « Quadrille ». Une adaptation d’une comédie de Sacha Guitry. Elle enchaîne ensuite avec « Le Derrière » (1999), une comédie qui dénonce l’hypocrisie du politiquement correct en abordant l’homosexualité d’un père qui l’avait toujours dissimulé. Elle continue sa carrière de réalisatrice avec « 100% Cachemire » (2013), une histoire inspirée d’un fait divers. Sa dernière réalisation en date est « Marie-Francine » (2016), une comédie romantique surprenante qui aborde le thème contemporain d’une quinquagénaire qui se retrouve dans l’obligation de retourner vivre chez ses parents.  

Après avoir tourné avec le réalisateur Woody Allen dans « Coup de chance » (2023), Valérie Lemercier va maintenant figurer dans « L’Arche de Noé » (2023) de Bryan Marciano. Ce dernier, consacre son film au récit de plusieurs destins tragiques de jeunes ados LGBT+ en situation de rupture familiale. Le film est à retrouver le 22 novembre dans les salles de cinéma.  

 

Récap d’une rencontre riche en partage 

 Tout au long de cette rencontre, Valérie Lemercier a pu revenir sur des moments clés de sa carrière d’actrice et plus récemment encore, celle de réalisatrice. Contre toute attente, elle explique s’être lancée dans la réalisation par la création de publicité. Visiblement, c’est un exercice qui lui a beaucoup plus comme elle l’a expliqué et qui lui a donné l’envie de continuer dans cette voie. Valérie Lemercier a donc expliqué la complexité que cela représente de jouer et de réaliser en même temps son film. Cela nécessite obligatoirement une délégation judicieuse des tâches. Le secret pour s’en sortir réside dans la préparation méticuleuse, un processus exigeant et prolongé. S’entourer d’une bonne équipe en qui on a confiance devient crucial. En tant que réalisatrice, le choix des acteurs s’avère également déterminant pour la réussite du projet.

Par ailleurs, la contrainte et la difficulté, loin d’être des obstacles, se révèlent stimulantes, faisant de chaque obstacle un combat de plus à menerpour son projet. Cependant, il est essentiel de veiller à sa propre personne et de ne pas épuiser ses forces lors du tournage. Cela permet ainsi de préserver l’équilibre nécessaire à la bonne réalisation du film.  

Si le monde de la réalisation vous intéresse, il est possible de faire en trois ans un Bachelor Cinéma et VFX à l’ESIS. Il s’agit d’une formation complète qui offre un apprentissage polyvalent. Vous pouvez également continuer vos études toujours à l’ESIS en effectuant le Mastère Scénario et Réalisation.  

Quel est le rôle du régisseur son ?

Publiée le 7 novembre 2023
Quel est le rôle du régisseur son ?

Le régisseur son est le technicien qui s’occupe des ressources audios sur un plateau de tournage, au théâtre, dans des salles de concerts ou même des centres de conférences. Il est chargé de la diffusion des éléments sonores et de la sonorisation des voix afin de créer une ambiance sonore parfaite et de haute qualité. 

 

 

 

 

 

 

 

Focus sur le régisseur son  

Un régisseur son est une personne chargée de gérer et superviser les aspects techniques liés au son dans divers domaines tels que le cinéma, le théâtre, la télévision, la musique, et principalement tous les événements qui se déroulent en direct. Le rôle d’un régisseur son peut varier en fonction du contexte, généralement, il est responsable de la qualité sonore, de la coordination des équipements audio et de la mise en place de l’infrastructure nécessaire. Il assure une diffusion sonore optimale Sa connaissance des équipements audio, son aptitude à gérer le mixage sonore en direct et sa capacité à résoudre rapidement les problèmes techniques font de lui un acteur clé dans de nombreux domaines de l’industrie cinématographique et du divertissement.  

Le régisseur son s’occupe de différentes tâches bien distinctes. D’abord, la sélection et mise en place du matériel audio. Cela consiste à choisir les microphones, les enceintes, les consoles de mixage et tout autre équipement nécessaire pour la production sonore. Il s’assure que tout le matériel est en bon état de fonctionnement. Ensuite vient la configuration du système audio. Il configure les équipements audios pour s’adapter aux besoins spécifiques de l’événement ou de la production. Cela peut inclure le réglage des niveaux, l’égalisation du son et d’autres paramètres. Après cela, il peut s’occuper de la gestion du mixage sonore. Pendant l’événement ou la production, le régisseur son est responsable du mixage en temps réel, s’assurant que le son est équilibré et de haute qualité pour le public. Cependant, si un évènement ne déroule pas comme prévu, il doit être capable de résoudre les complications et de s’adapter. En parallèle, il doit pouvoir se coordonner avec les autres professionnels. Le régisseur son collabore étroitement avec d’autres membres de l’équipe de production, tels que les ingénieurs du son, les directeurs artistiques, les réalisateurs, les techniciens et les musiciens, afin de s’assurer que le son est intégré de manière optimale dans l’ensemble de la production. 

 

Dans quels secteurs travaille-t-il ? 

Le régisseur son peut travailler dans divers secteurs de l’industrie cinématographique, du divertissement et de la production audio et sonore. Voici quelques-uns des principaux secteurs dans lesquels les régisseurs son exercent leur métier :   

  • Cinéma : Les régisseurs son travaillent sur les tournages pour s’assurer que le son est enregistré de manière adéquate pendant les prises de vues, puis mixent et synchronisent le son lors de la post-production. Ils collaborent étroitement avec les ingénieurs du son de plateau.  
  • Théâtre : Dans le théâtre, les régisseurs son peuvent être responsables de la sonorisation des pièces de théâtre, des comédies musicales et d’autres productions en direct. Ils veillent à ce que le son des acteurs, des musiciens et des effets sonores soit clair et bien équilibré pour le public.  
  • Concert : Les régisseurs son travaillent lors de concerts, de festivals et d’autres événements musicaux pour gérer le système de sonorisation, mixer le son en direct et s’assurer que les performances sonores des artistes sont de haute qualité.  
  • Télévision : Dans le domaine de la télévision, les régisseurs son sont responsables de la gestion du son pour les émissions de télévision, les talk-shows, les événements sportifs et autres productions télévisuelles.
  • Radio : Dans les stations de radio, les régisseurs son peuvent être responsables de la gestion du matériel audio, de la diffusion en direct et de la programmation sonore.
  • Enregistrement en studio : Certains régisseurs son travaillent dans des studios, où ils supervisent l’enregistrement, le mixage et la production sonore pour des artistes et des projets audios 

En résumé, les régisseurs son peuvent travailler dans une variété de domaines où le son joue un rôle central. Leur expertise et leur capacité à gérer les aspects techniques sont essentielles pour garantir une expérience sonore de haute qualité dans ces différents secteurs. 

Compétences et qualités requises  

Pour devenir régisseur son, il est primordial dacquérir un ensemble de compétences techniques, artistiques et organisationnelles afin de réussir dans le milieu. Tout d’abord, pour les compétences techniques, il faut une parfaite connaissance des équipements audios. Il faut se familiariser avec ces équipements, tels que les consoles de mixage, les microphones, les enceintes, les amplificateurs, etc. Surtout être capable de  

les configurer, de les utiliser efficacement et de les entretenir. Par ailleurs, il doit pouvoir maîtriser des logiciels de traitement audio comme Pro Tools, Adobe Audition afin d’être capable de les utiliser pour l’enregistrement, l’édition et le mixage sonore. Il est également essentiel d’avoir une connaissance de l’acoustique pour comprendre comment les sons se propagent dans l’espace et comment ils sont captés et reproduits de manière optimale. Pour parfaire ses connaissances, il faut être capable de régler le son en direct. Cela implique de gérer l’équilibre des différents instruments et sources sonores pour obtenir la meilleure qualité sonore possible. En outre, il ne faut pas laisser de côté toutes les compétences artistiques et organisationnelles. En effet, la planification et l’organisation sont essentielles pour un régisseur son. Il doit gérer les ressources, le budget et le calendrier pour garantir que les besoins en son sont satisfaits de manière efficace. Être débrouillard est primordial pour s’adapter dans tous les cas de figures. Les situations imprévues et les pannes techniques peuvent survenir, il est donc important d’être capable de résoudre les problèmes rapidement et efficacement. De plus, les situations sur le terrain peuvent évoluer rapidementIl faut être capable de s’adapter aux changements de dernière minute et de résoudre les problèmes qui surviennent. Enfin, un régisseur son doit avoir un sens artistique pour contribuer à la qualité sonore du projet artistique  Il est également important d’être capable d’écouter attentivement pour comprendre les besoins du client ou du directeur artistique, ainsi que pour repérer les problèmes techniques.   

 

Une formation pour devenir régisseur son  

Les avancées dans les technologies audio-numériques ont transformé les domaines de l’audio et de la musique, donnant naissance à de nouvelles approches de travail et à de nouvelles sources d’inspiration artistique. Il existe une forte demande dans l’industrie pour des individus possédant ces compétences, et c’est pourquoi l’ESIS prépare ses étudiants aux exigences professionnels. 

Pour devenir régisseur son, il est possible de suivre le Bachelor Son et Musique de l’ESIS. Cette formation de trois ans permet de découvrir tous les métiers liés au travail du son et notamment celui de régisseur son. Si vous souhaitez poursuivre vos études à l’ESIS, il existe le Mastère Réalisation et Production Sonore. Pendant deux ans, vous serez formé à devenir de véritables professionnels polyvalents apte à répondre aux enjeux du monde du travail.  

Bachelor Cinéma et VFX – Focus sur les effets spéciaux

Publiée le 31 octobre 2023
Bachelor Cinéma et VFX – Focus sur les effets spéciaux

Les VFX (effets spéciaux numériques), sont toutes les techniques numériques qui permettent créer et de manipuler des images qui peuvent être filmées avec une caméra. Les effets spéciaux reproduisent virtuellement mais de manière réaliste des environnements qu’ils seraient dangereux, coûteux ou impossible de tourner en prise de vues réelle. Ces derniers sont devenus accessibles à de nombreux réalisateurs indépendants ou bien confirmés, grâce à l’introduction de logiciels d’animation avec une prise en main simplifiée.

 

 

 

 

 

 

L’histoire des VFX 

Les premiers effets visuels étaient des techniques simples, telles que la surimpression, la matière en verre, et le matte painting, qui permettaient de superposer des images pour créer des effets spéciaux. Des cinéastes pionniers comme Georges Méliès ont utilisé ces techniques pour créer des scènes fantastiques dans des films comme « Le Voyage dans la Lune » (1902). Pendant le 20e siècle, les effets spéciaux pratiques, tels que les maquettes, les marionnettes et les costumes, ont été largement utilisés pour créer des effets visuels dans les films, notamment dans des genres comme la science-fiction et l’horreur. Au cours de ces décennies, de nombreux studios de VFX ont vu le jour, développant des logiciels et des techniques avancées pour créer des effets visuels de haute qualité. L’utilisation de la motion capture, de la modélisation 3D et d’autres technologies a permis de créer des mondes virtuels et des personnages numériques époustouflants. Les VFX ne se limitent plus au cinéma, mais sont également utilisés dans des séries télévisées, des publicités, des jeux vidéo, des expériences interactives et même des médias en temps réel, tels que la réalité augmentée et la réalité virtuelle. 

De plus, les VFX jouent un rôle essentiel dans l’industrie cinématographique, en permettant de créer des éléments visuels, des scènes, des environnements et des personnages qui ne pourraient pas être réalisés de manière pratique ou réaliste en utilisant des méthodes traditionnelles de tournage. Ces effets visuels servent à enrichir la narration en élargissant la palette créative des cinéastes, en permettant la création d’éléments visuels impossibles à réaliser et en offrant une expérience visuelle spectaculaire au public. Les réalisateurs utilisent les VFX pour créer des mondes entiers, recréer des époques passées, donner vie à des personnages imaginaires, et bien plus encore. Les VFX offrent aux cinéastes une liberté créative inégalée et leur permettent de raconter des histoires de manière visuellement captivante. Ils sont devenus un outil élémentaire pour la réalisation de films de tous genres, des superproductions d’Hollywood aux films indépendants, en aidant à raconter des histoires de manière plus immersive et attractive. 

Une formation complète et professionnalisante  

Le Bachelor Cinéma et VFX de l’ESIS propose un cursus complet en initial intégrant l’ensemble de la chaîne de métiers du cinéma. Durant les trois ans du Bachelor Cinéma et VFX, les étudiants apprennent à maîtriser les fondamentaux qui président à tout projet cinématographique et les règles régissant leur secteur professionnel. Dans cette formation, la spécialisation est combinée à la polyvalence, devenue nécessaire pour exercer dans ces métiers.  

Pour ceux qui souhaitent se spécialiser, une option Post-Production et VFX est présente dès la première année pour répondre aux demandes spécifiques du marché. Des projets phares s’ajoute à cette option : 

  • Tourné-monté : les étudiants font l’exercice de tourné-monté tout en apportent certains effets visuels au reportage.  
  • Films d’intégration : les étudiants réalisent un film d’intégration sous la supervision des étudiants en seconde année. Dans un premier temps, ils tournent sur fond vert puis ils réalisent la post-production. Ils créent également leur showreel (bande démo). Ces projets leur permettent de montrer leur savoir-faire en animation 2D – retouches d’images fixes, etc. 

Pour réaliser tous types d’effets spéciaux pour le cinéma, les étudiants ont accès à des logiciels professionnels dédiés et adaptés. Parmi les logiciels utilisés, on retrouve Photoshop, Nuke, Maya, AfterEffects ou encore 3DFX. Ceci leur permet de s’habituer très tôt à maîtriser les outils professionnels.

Il est également possible de retrouver les productions des élèves sur les réseaux sociaux de l’école.

Quels sont les débouchés du secteur des VFX ?

Après les trois années du Bachelor Cinéma et VFX, les élèves peuvent poursuivre leurs études à l’ESIS en réalisant le Mastère Communication et Production Cinématographique. Il s’agit d’un cursus de deux ans qui s’effectue en alternance.

À la fin de leurs études, un large choix de métiers dans le monde des effets spéciaux et visuels s’offre à eux. Ils peuvent devenir :  

  • Chef monteur, il est en étroite collaboration avec le réalisateur pour s’assurer de la bonne mise en ordre des séquences et respecter le scénario original. 
  • Étalonneur, il s’agit d’un technicien de la couleur qui intervient après le montage pour accentuer les émotions d’un film grâce à l’utilisation de palette de couleurs. 
  • Matte Painter, il intervient dans la conception de décors et d’environnements numériques, qu’il conçoit en retouchant des images existantes puis en les intégrant les unes aux autres. 
  • Digital Compositor, c’est lui qui s’occupe d’assembler à la fin tous les effets visuels pour un rendu parfait et définitif. 
  • Superviseur VFX, il créeles effets visuels d’un film et s’assure de leur bon déroulement lors du tournage puis en post-production. 
  • 3DFX, il est en charge de la création de tous les effets de simulation 3D et des effets atmosphériques. 

Projection des films des anciens élèves de l’ESIS au Grand Action

Publiée le 25 octobre 2023
Projection des films des anciens élèves de l’ESIS au Grand Action

Le cinéma est un art qui captive les spectateurs depuis plus d’un siècle. Chaque année, de nombreux talents émergents au sein des écoles de cinéma, de son et de musique telle que l’ESIS. Un des événements pharede l’école : la projection des films réalisés par les anciens élèves de l’ESIS promotion 2023Ce moment offre une expérience unique de découvrir ou redécouvrir les œuvres des étudiants et d’apprécier leur talent et surtout de célébrer l’art cinématographique dans toute sa splendeur. 

 

 

 

 

 

 

Retour sur une journée mémorable et une projection nécessaire

Le samedi 14 octobre, les étudiants diplômés de l’ESIS promotion 2023 ont eu l’opportunité de voir leurs films être projetés dans l’emblématique cinéma le Grand Action situé dans le 5° arrondissement à Paris. Pour l’occasion, le cinéma était spécialement aménagé afin de recevoir les étudiants ainsi que les acteurs, leurs amis et familles venus pour les accompagner. Un lieu comme celui-ci offre une expérience immersive qui transporte les spectateurs au cœur de l’action.  Cette journée est également un moment spécial pour les réalisateurs qui ont l’opportunité de présenter leur travail. En fin de compte, cet événement contribue à nourrir la passion pour le cinéma et à soutenir les futurs réalisateurs dans leur parcours artistique. 

Parmi les films projetés on retrouve notamment :  

  • Un cauchemar sans fin réalisé par Benjamin Ewers 
  • Mémoire vive réalisé par Mathilde Goby 
  • Le verre dh2o réalisé par Thomas Tonye 
  • Stella réalisé par Mael Chasseray 
  • Un bonbon ou un sort réalisé par Lorenzo Basselet 
  • Tomber amoureux réalisé par Mathis Henrotte 
  • Poulain réalisé par Séraphin Drapier 
  • Talion réalisé par Tiffany Jaquier 
  • Shoot réalisé par Réal Germain Averlant 
  • Petits frères des pauvres réalisé par Réal Tiffany Jaquier 
  • 990-134 réalisé par Stéfan lesaux 
  • De poils et de crocs réalisé par Noé Gracia   

Focus sur les projets étudiants  

L’ambition de l’ESIS est avant tout de former les futurs professionnels de l’image et du son au monde qui les attend. Et ce, grâce à l’élaboration d’un programme axé sur la professionnalisation. Par ailleurs, les étudiants ont l’occasion de participer à de nombreux projets. En effet, une quarantaine d’œuvres audiovisuelles sont produites chaque année comme : des courts-métrages, des publicités, des fans films, des shorts-comédies, des reportages et bien d’autres encore ; une trentaine de documentaires et de reportages ainsi qu’une cinquantaine de productions sonores. 

Les étudiants participent également à des projets avec des artistes et professionnels venant enregistrer des titres et des productions audiovisuelles. Constamment renouvelés, ces projets permettent de travailler en équipe et à différents postes. Les étudiants mettent ainsi à l’épreuve leur sensibilité et affirment leur futur choix professionnel. Cela leur permet aussi de tester différents postes, de l’écriture en passant par la réalisation, le montage ou l’organisation et la mise en scène.  

À l’ESIS, les projets étudiants jouent un rôle essentiel dans la formation des futurs cinéastes. Ces projets permettent aux étudiants de mettre en pratique les compétences théoriques acquises en classe, de développer leur créativité et de se familiariser avec les différentes étapes de la réalisation d’un film. Ils offrent également une opportunité unique de travailler en équipe et de collaborer avec d’autres étudiants passionnés.  

Vous pouvez également retrouver tous les projets des étudiants et anciens étudiants sur le site de l’école. 

 

Qu’est-ce qu’un acteur de genre ?

Publiée le 28 septembre 2023
Qu’est-ce qu’un acteur de genre ?

 

Dans le monde du cinéma, il n’est pas rare qu’un acteur se distingue pour sa capacité innée à incarner un rôle spécifique, ou un type de personnage. C’est ce qu’on appelle couramment un “acteur de genre”. Ce terme désigne un acteur qui s’illustre dans un genre cinématographique particulier. Grâce à ces acteurs, l’histoire du cinéma est encore plus riche parce qu’animée par des personnages récurrents, auxquels le public s’identifie facilement. 

  

L’acteur de genre : définition 

L’acteur, ou l’actrice, de genre est un artiste spécialisé dans l’incarnation d’un type de personnage bien précis, dans un genre spécifique de films. Par films de genre, il faut entendre par là les grandes catégories de films du cinéma : les films d’action, d’horreur, de science-fiction, de comédie, de drame, d’amour, les policiers, les westerns, etc. En fait, plus qu’un simple personnage, les acteurs de genre ont la capacité innée d’incarner en chair et en os des archétypes (un modèle ou exemple type), des stéréotypes voire même des personnages typiques du genre de film (pour un film d’horreur par exemple, on retrouve presque toujours le fameux tueur en série à l’enfance traumatisante). Avoir un acteur de genre dans son film, c’est offrir “une valeur sûre” aux spectateurs : ils savent déjà à quoi s’attendre de ce personnage, c’est comme de retrouver une connaissance.  

Certains acteurs de genre sont tellement associés à un type de personnage, qu’ils en deviennent de véritables icônes. On les retrouve régulièrement dans de nouveaux films, mais le même bon vieux rôle.Par exemple, Bruce Willis est connu pour ses rôles d’action héroïque, tandis que Vincent Price est une figure emblématique du cinéma d’horreur. 

  

Acteurs de genre : les avantages pour l’industrie du cinéma 

En réalité, les acteurs de genre sont un véritable plus pour le cinéma. En effet, leur capacité à incarner de façon très convaincante un rôle emblématique permet de renforcer l’effet immersif du film. C’est un crédit supplémentaire pour le film puisque que le public sera plus susceptible de croire à l’univers dans lequel il est plongé. 

Second point fort, les acteurs de genre possèdent une connaissance approfondie de leur rôle, qu’ils ont eu l’occasion de perfectionner au fil des tournages.Leur expérience leur permet de comprendre les codes et les conventions du genre cinématographique dans lequel ils sont plongés, et de les intégrer subtilement dans leurs performances, ce qui séduit et fidélise le public. 

Autre point fort, l’acteur de genre entretient souvent une relation étroite avec son public, ce qui favorise une connexion émotionnelle unique entre l’artiste et ses fans. Leur présence à l’écran suscite l’enthousiasme et l’engagement du public. Ils en deviennent des acteurs incontournables pour les réalisateurs qui cherchent à atteindre une audience spécifique. 

  

L’acteur de genre et le réalisateur 

L’acteur de genre et le réalisateur sont très liés : leur travail, s’il est apprécié du public, peut vite se révéler très fructueux.Il n’est pas rare qu’un réalisateur s’attache à un ou plusieurs acteurs, que l’on retrouve ensuite de façon récurrente dans ses films. Les réalisateurs développent naturellement une certaine confiance en les acteurs de genre pour la simple et bonne raison qu’ils maîtrisent leur rôle sur le bout des doigts. De ce fait, les réalisateurs peuvent se permettre de se concentrer davantage sur la mise en scène et la narration, tout en ayant une totale confiance à ses acteurs pour ce qui est de la psychologie du personnage.   

La présence d’un acteur de genre peut jouer un rôle crucial dans le succès commercial d’un film. 

  • Les acteurs attireront un public déjà fidélisé à leur personnage type, le film en sera donc plus facile à promouvoir. 

  • En ayant un acteur de genre dans son casting, c’est aussi attirer l’attention des médias et se garantir une publicité “gratuite”. 

  • Un acteur de genre peut aussi contribuer à rendre un film emblématique, augmentant ainsi sa notoriété sur le long terme. 

La promotion et la diffusion d’un film sont également des paramètres très importantsà prendre en compte avant de se lancer dans la production. C’est pourquoi l’ESIS – l’École du cinéma, du son et de la musique – propose un Mastère Communication et Production Cinématographique, qui aborde toutes les questions pratiques, légales et commerciales qui entourent une réalisation pour le cinéma. 

Les acteurs de genre jouent un rôle essentiel dans l’industrie cinématographique : ils apportent une authenticité et une expertise unique aux personnages qu’ils incarnent. Leur capacité à se spécialiser dans un genre spécifique, tout comme leur connaissance intime des codes cinématographiques et de leur connexion émotionnelle avec le public, en font des acteurs incontournables pour les réalisateurs et le succès d’un film. Certains sont même si efficaces dans un rôle qu’il en devient difficile pour eux de prendre d’autres rôles, en contrepartie, ces acteurs de genre ont tendance à marquer leur époque, et à laisser un héritage durable dans leur filmographie. 

Jack Foley : focus sur cette figure emblématique du bruitage

Publiée le 25 septembre 2023
Jack Foley : focus sur cette figure emblématique du bruitage

Début du XXe siècle. Aux États-Unis, l’industrie du cinéma bat son plein. Les techniques d’enregistrement et de post-production se perfectionnent, celles du son aussi. Dans cette course au progrès, un nom en particulier s’illustre : Jack Foley, un pionnier du bruitage cinématographique. Son nom sera d’ailleurs attribué à une technique sonore bien particulière. 

 

 

 

 

 

 

Jack Foley 

Jack Foley, ingénieur du son Américain, il naît le 12 avril 1891 à York ville et meurt le 9 novembre 1967. Deux années emblématiques des avancées cinématographiques, promettaient un avenir tout tracé. En 1891, un certain Thomas Edison et ses collaborateurs (W.K.L. Dickson et William Heise) mettent au point un nouveau format de pellicule, le 35 mm, qui devient vite le format standard utilisé au cinéma. Et le 9 novembre 1967, jour exact de la mort de Jack Foley, se tient un débat déterminant à l’Assemblée Nationale concernant la concurrence entre la télévision et le cinéma. Le député de l’époque, Roger Ribadeau-Dumas, défend le 7e art et appelle à une régulation de la diffusion de films sur le petit écran. Il dira même que “La télévision doit être au cinéma ce que le livre de poche est à l’édition normale”. 

Une naissance et une mort placées sous le signe du cinéma, Jack Foley marque l’industrie du son pour avoir rendue courante l’utilisation d’une méthode bien particulière d’effets sonores, synchronisés en direct avec l’image en postproduction : un pas de géant faire le bruitage moderne. Grâce à cette technique, l’enregistrement des SFX (des effets sonores), pouvait se faire en une seule et unique prise.  

Avant de se lancer dans le son, Jack Foley officiait en tant que repéreur de lieux de tournage pour le cinéma, puis comme réalisateur (de films muets, la vie est parfois ironique) pour les studios d’Universal Pictures. C’est bien plus tard, qu’il embrasse enfin sa carrière de prédilection : bruiteur. Il s’est d’ailleurs occupé du son de très grands piliers du cinéma comme : Spartacus, Dracula (qu’on ne présente déjà plus à l’époque), Show Boat ou The Phantom of the Opera (adapté du célèbre roman éponyme de Gaston Leroux). 

La technique “Foley” 

Jack Foley et sa technique marque tant le monde du son et du bruitage que, quelques décennies plus tard, le cinéma décide de rendre son nom intemporel, en hommage aux avancées qu’il a permises. En anglais, le terme bruitage se dit “foley”, et d’ailleurs, les spécialistes du bruitage sont bien souvent appelés les “Foley artists. Les studios d’enregistrement spécialisés dans le bruitage sont également appelés des “foley stage” ou des “foley studio”. 

C’est le nom de Jack Foley que l’histoire retient, pourtant, il n’en est pas l’inventeur de cette technique à proprement parler, même s’il est vrai qu’il l’a perfectionnée et rendue très populaire. La technique “Foley” était déjà utilisée en 1920. Elle consistait en une gamme d’effets sonores accessibles en direct, créée au départ pour les studios de radio, puis pour des films à petits budgets (déjà à l’époque la méthode des effets sonores n’était pas donnée), puis par les gros studios de cinéma. 

Grâce à des accessoires ordinaires et donc peu coûteux (des journaux, des cailloux, des râteaux, des portes, de vieux meubles…), les Foley Artists peuvent produire un bruitage à moindre sfrais. Adaptée par Jack Foley, cette technique a ensuite permis d’enregistrer les bruitages d’un film en direct, grâce à une retransmission en direct sur un écran dans les studios d’effets sonores, et d’une petite équipe d’experts en bruits de la vie courante ou dans ceux, un peu plus spécifiques, des divers genres cinématographiques.

L’art de passer inaperçu 

Le bruitage est un métier bien particulier qui met la discrétion à l’honneur. Dans nombre de productions, lorsqu’un bruitage est fait correctement, il doit pouvoir passer inaperçu. Que ce soit pour la radio, la télévision, le théâtre, ou le cinéma (surtout pour le cinéma en réalité), cette reconstruction artificielle de bruits et de sons doit servir à accompagner l’action, pas tirer la couverture à elle, bien au contraire. 

La plupart des cinéphiles ne remarquent presque jamais les sons ambiants comme les bruits de pas, le froufrou d’une robe, une porte qui se ferme, le son d’un verrou qu’on tourne… S’ils les entendent, ce n’est pourtant pas ce qui restera gravé dans leur mémoire. Ou bien, si c’est le cas, c’est que le bruitage paraissait trop irréel ou trop artificiel. Un bon bruitage est donc celui qui se fond à l’arrière-plan. Celui qui sait se faire oublier, et passer inaperçu. Le cinéma est rempli de métiers “de l’ombre”, qu’on ne remarque pas spécialement en visionnant un film, mais qui sont pourtant essentiels. 
 

L’exception qui confirme la règle 

Puisque toute règle a besoin de son contraire pour être prouvée, il y a bien un genre cinématographique où le bruitage revêt une place vraiment très particulière : les films d’horreur. Dedans, les bruiteurs font l’exact opposé de ce qu’ils font d’habitude. Là, chaque son doit être remarqué. Mieux encore, ils doivent perturber le plus possible le spectateur : un vieux portail de fer qui crisse, une porte qui claque, un éclair qui éclate tout proche, un revenant qui rampe, le sifflement d’une bouilloire… 

Certains bruits sont même devenus incontournables et emblématiques. Il est par exemple possible de citer le Cri Wilhelm. Un cri exagéré qui se place pile entre la douleur et la peur, c’est le cri le plus célèbre du monde. Il apparaît dans de nombreux films (de tous les genres pour le coup) puisqu’il est souvent repris, comme une blague racontable à l’infini). Parmi les films qui l’utilisent on peut citer : Les Aventure du capitaine Wyatt (première utilisation du Cri de Wilhelm), Le Seigneur des Anneaux (dans les trois films de la trilogie principale), Batman : Le Défi, Star Wars (dans 8 des films), Indiana Jones, Toy Story, Taxi, La Casa de Papel (oui, même Netflix a reprit ce cri) Même les jeux vidéo n’hésitent pas, le Cri de Wilhelm apparaît aussi dans The Witcher, Assassin’s Creed, Grand Thief Auto, Red Dead Redemption Et la “blague”, n’est pas près de s’arrêter, c’est presque une tradition. 

Pour accéder au métier de bruiteur, l’ESIS vous propose un parcours spécialisé et axé sur une pédagogie pratique, qui valorise les projets et pousse les étudiants du Bachelor Son et Musique ainsi que du Mastère Réalisation et Production Sonore, vers des défis toujours plus ambitieux. 

Cinéma : une tendance tournée vers l’adaptation des jeux vidéo en films

Publiée le 19 septembre 2023
Cinéma : une tendance tournée vers l’adaptation des jeux vidéo en films

L’avantage du cinéma et des nouvelles technologies, c’est qu’il est possible de faire tout et n’importe quoi. Alors, quand le 7e art trouve l’occasion d’adapter des jeux vidéo emblématiques pour le grand écran, eh bien… il le fait. Et en masse ces dernières années. Mario, Mortal Combat, Lara Croft, Uncharted, … Même les plateformes de streaming s’y mettent avec The Witcher pour Netflix ou The Last of us pour Amazon Prime.

 

 

 

 

 

Qu’est-ce qu’une adaptation au cinéma ?

Elles sont plus que populaires, quelle que soit l’époque les adaptions cinématographiques font des records d’audience. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Il s’agit d’une production audiovisuelle (bien souvent cinématographique) dont l’histoire, les personnages ou bien l’univers abordé sont inspirés et/ou repris d’une œuvre déjà existante. Il est possible de reprendre des pièces de théâtre, des romans (les exemples ne manquent pas, on peut citer entre autres Le Seigneur des Anneaux ou Harry Potter), des bandes dessinées, des biographies et même des jeux vidéo. En ce moment, on peut dire que ces derniers, les jeux vidéo, sont les nouvelles coqueluches du 7e Art.

Ils ont le vent en poupe, ils tirent leur épingle du jeu, ils montent au pinacle, ils tiennent le haut du pavé… Bref, ils ont du succès : l’industrie du cinéma produit toujours plus d’adaptations en films de jeux vidéo, et le public en redemande. Cette alliance gaming et projecteur, ça dure depuis les années 90. Parmi les adaptations les plus récentes, on retrouve le célèbre plombier en rouge et bleu, adepte des voitures de course et, à l’occasion, du sauvetage de princesse avec le film d’animation Super Mario Bros.

Un changement de dynamique

Adapter un jeu vidéo en film ou en série est d’autant plus intéressant que, bien souvent, ce sont plutôt les films qui sont repris pour en faire des jeux vidéo. Ces jeux tirés de films ou de séries aident à en accroître la popularité, et ce, bien après leur date de sortie dans les salles et autres plateformes de streaming (ils sont même parfois plus populaires que les films sur lesquels ils sont basés) par exemple :

  • Street Fighter 
  • Game of Thrones 
  • The Walking Dead 
  • Batman 
  • Alien : isolement 
  • Star Wars Jedi : Ordre déchu 
  • Star Trek : l’équipe de passerelle 
  • Harry Potter : Hogwarts Mystery 
  • Gollum (tiré de l’indétrônable trilogie du Seigneur des Anneaux)

Une grande majorité de ces jeux tirés de films réussissent même l’exploit d’adapté une adaptation (en général, d’un roman ou d’une bande dessinée). Adapter ou réadapter une œuvre, c’est lui donner une seconde vie, c’est relancer l’intérêt du public : et ça, ça fonctionne dans les deux sens, qu’il s’agisse d’un jeu qui reprend un film ou d’un film qui reprend un jeu.

Film d’animation ou live action, comment ça marche ?

Concernant ce point bien précis, il n’y a pas vraiment de règle. C’est au choix de la réalisation. Adapter un jeu vidéo en film d’animation peut naître de la volonté de conserver l’esthétisme bien particulier des graphismes originaux, ou bien de la difficulté de réaliser certains décors (par manque de budget pour les VFX ou par manque de moyens pratiques). Au contraire, réaliser une adaptation d’un jeu vidéo en live action (c’estàdire en prise de vue réelle, les caméras enregistrent en temps réel un sujet en mouvement) peut signifier vouloir se détacher un peu plus du support original ou bien une certaine volonté de se confronter à un défi pour trouver les lieux de tournage, les bons effets visuels, les acteurs parfaits pour incarner les différents rôles…

Parce que oui, réaliser une adaptation, ce n’est pas refaire exactement la même chose que l’original, sinon, ça s’appellerait faire un remake. Une adaptation peu, bien sûr, être fidèle à l’œuvre originale, mais elle est aussi libre de s’en éloigner : la fin peut changer, certains personnages peuvent être retirés ou ajoutés, les arcs narratifs modifiés un peu (ou beaucoup) … Une adaptation implique forcément que le nouveau réalisateur ou la nouvelle scénariste y ajoute sa patte, sa vision personnelle de l’œuvre.

Les adaptations emblématiques

Parmi les jeux vidéo repris en films ou en séries, on en retrouve un certain nombre, mais certains ont plus marqué le public que d’autres, au point d’éclipser l’œuvre originale.

En film :

  • Uncharted (2022) 
  • Donjons & Dragons : L’Honneur des voleurs (2023, jeu de rôle puis jeu vidéo) 
  • ResidentEvil : Bienvenue à Raccoon City (2021) 
  • Tomb Raider (2018) 
  • Assassin’s Creed (2016) 
  • Sonic le film (2020) 
  • Warcraft : Le commencement (2016)

En série :

  • The Witcher (2021) 
  • Halo (2021) 
  • Sonic Prime (2022) 
  • The Last of Us (2023) 
  • Final Fantasy (annoncée en live action sur Netflix courant 2023)

Pour l’anecdote

Il existe pas mal d’autres occasions pour le cinéma et les jeux vidéo de collaborer. Par exemple, il est de plus en plus fréquent que les jeux vidéo au graphisme poussé utilisent de la motion capture (il s’agit d’une technique vidéographique qui permet d’enregistrer les déplacements d’un être vivant ou d’un objet dans l’espace, puis de les restituer en image de synthèse grâce à un ordinateur et des effets spéciaux). Si certains jeux font appel à des sportifs confirmés (comme FIFA), d’autres embauchent des acteurs pour rendre leurs personnages encore plus réels (on peut par exemple citer Beyond : Two souls dont le personnage principal était basé sur les expressions faciales d’Elliot Page).

Le cinéma et les jeux vidéo s’inspirent l’un l’autre et offrent de nouvelles perspectives visuelles qui nourrissent la vision des professionnels de l’audiovisuel. À l’ESIS, les étudiants sont encouragés à chercher le plus de sources d’inspiration possibles : ils peuvent trouver de nouvelles idées partout, dans les peintures, les romans graphiques, les films et séries d’animation, les documentaires, les jeux vidéo… 

Petites anecdotes de grands films du cinéma

Publiée le 14 septembre 2023
Petites anecdotes de grands films du cinéma

Quand on se lance dans l’univers passionnant du cinéma, on ne peut pas échapper à quelques petites problématiques sur les tournages, mais vraiment très drôles à raconter. Aussi préparé qu’un réalisateur puisse être, un tournage est toujours bourré d’imprévus : c’est ce qui fait tout le charme de cette profession. 

 

 

 

 

 

L’ESIS : entre pratique et improvisation  

À l’ESIS, on prépare les cinéastes de demain. Les étudiants sont mis dans des situations professionnelles, avec du matériel actuel, et supervisés par des intervenants encore en activité dans le secteur. Et pourtant, aussi préparé que l’on puisse être, que ce soit en tant qu’étudiant ou en tant que professionnel certifié, on n’évite pas les maladresses ou pire : les imprévus.  

Contraintes liées au terrain, accidents de plateau, aléas en tout genre : la vie de réalisateur, de caméraman, de scénariste, de costumier, ou de mixeur est jonchée de surprises plus ou moins bonnes. Nos étudiants, qui réalisent chaque année de nombreux projets, connaissent bien cette difficulté. 

C’est d’ailleurs l’un des buts de tous ces projets : apprendre aux étudiants l’art subtil de l’improvisation. Une discipline subtile mais ô combien appréciée des cinéastes et pour cause ! Quand toute l’équipe est capable de faire avec les moyens du bord, ça donne non seulement un tournage exceptionnel, mais aussi des anecdotes incroyables. 

6 anecdotes de tournage 

Quand on voit des films aussi travaillés, avec une post-production aussi perfectionnée, on a bien du mal à imaginer les scènes rocambolesques qui se sont déroulées hors champ (ou carrément face caméra d’ailleurs). Et pourtant, derrière tous ces grands films, quasiintemporels, se cache toujours au moins une petite histoire de tournage. Dévoilées par les acteurs ou les réalisateurs, ou carrément gardée au montage, ces anecdotes sont ensuite soigneusement répertoriées sur IMBD (une base de données en ligne sur le cinéma, la télévision et les jeux vidéo), Wikipédia et même Allociné (un service de la société Webedia qui à l’origine donnait des informations sur les programmes télévisés ou cinématographique via un numéro de téléphone, d’où le nom). 

Et maintenant, place aux anecdotes ! 

1. Les figurants à quatre pattes 

Dans Charlie et la Chocolaterie (2005), Tim Burton a fait appel à des figurants un peu particuliers pour la fameuse scène de décorticage de noisettes : des écureuils. Il ena fait dresser une quarantaine rien que pour cette seule et unique scène qui dure à peine 2 minutes si l’on prend en compte la danse des OompasLoompas. Ramenée à l’échelle du film (1h55), cette scène est ce que l’on appelle de l’investissement. (Et, oui, cette scène aurait pu être faite en post-production, via des effets spéciaux). 

D’ailleurs, dans la version de 1971 du film, l’acteur principal (Peter Ostrum) n’a joué que ce seul et unique rôle, puis est devenu vétérinaire.  

2. Baleine + âne = brachiosaure, …  

Toujours dans le thème du royaume animal, le producteur de Jurassic Park (Steven Spielberg) s’est donné beaucoup de mal pour trouver le cri parfait du brachiosaure. Le choix final ? Une combinaison bien particulière entre les cris d’une baleine et d’un âne. Et ce combo fonctionne à la perfection. 

3. Google vs.Yahoo 

Vous saviez que dans les films, les méchants n’ont pas le droit d’avoir un Iphone ? C’est une demande spécifique de la marque. Eh bien, le film Benjamin Gates et le Trésor des Templiers poussent la règle encore plus loin : les gentils de l’histoire utilisent Google, et les méchants Yahoo. 

4. Interdiction de couper ! 

En 1999, alors que Harvey Weinstein reprend le film d’animation Princesse Mononoké pour l’adapter au marché américain, le réalisateur original Hayao Miyazaki lui fait parvenir un cadeau qui dépasse de loin la barrière de la langue. Quelle ne fut pas la surprise de monsieur Weinstein en découvrant un katana accompagné d’un petit mot : “Pas de coupure”. (Parce que, oui, il a été question en off de passer d’un film de 135 minutes à 90… ce qui n’était pas vraiment du goût de Miyazaki : réaction disproportionnée ? Probablement. Efficace ? Assurément.) 

5. Une histoire de lunettes 

À votre avis, combien de paires de lunettes est-il possible de porter en une seule saga ? Pour Daniel Radcliffe, le chiffre s’élève à plus de 160 sur l’ensemble des films Harry Potter. On ne sait pas s’il s’agit d’un record (sûrement), mais ça reste tout de même une très belle performance. 

6. Alien surprise 

Comment ne pas se souvenir de cette scène emblématique (et un peu surprenante il fait bien l’admettre), dans Alien, le huitième passager ? Celle où ce fameux huitième passager sort littéralement du ventre de l’un des membres de l’équipage (John Hurt). En tout cas, les autres acteurs ne risquent pas de l’oublier pour la simple et bonne raison qu’ils n’étaient pas au courant ! Un épisode sanglant un peu surprenant, qui a su déclencher des cris plus vrais que nature. Et oui, Ridley Scott (le réalisateur)étaitfier de son coup. 

Musiques rétros : une seconde jeunesse grâce aux séries Netflix

Publiée le 12 septembre 2023
Musiques rétros : une seconde jeunesse grâce aux séries Netflix

Depuis quelque temps, les années 70, 80 et 90 reviennent en force au cinéma mais aussi et surtoutsur les plateformes de streaming.Les séries sont tellement appréciées que leurs bandes son se hissent dans les toplistes d’écoutes de Deezer et Spotify, ranimant avec elles des titres oubliés, pour la plus grande joie des mélomanes. Et dans ce domaine, Netflix en particulier excelle. 

 

 

 

 

 

 

Des titres rétros en bande son

Si beaucoup de films et de séries font le choix de créer une bande son originale pour marquer les esprits, une grande majorité achète les droits d’auteur et de diffusion de musiques préexistantes et/ou prennent des morceaux libres de droits ou tombés dans le domaine public (70 ans après le décès de leur créateur).

Pour intégrer une musique non libre de droits dans sa série, un réalisateur se doit d’obtenir toutes les autorisations nécessaires : auprès de l’éditeur, du créateur du titre, et de son ou ses interprètes (d’autant plus s’il s’agit d’une reprise). Souvent, un titre implique plus de personnes que l’on ne pourrait le penser au premier abord, il est donc essentiel de s’assurer de l’accord de chacun d’entre elles, sous peine de poursuites légales.

À l’ESIS, les étudiants apprennent à connaître tous les tenants et aboutissants qui entourent l’achat des droits d’une musique ou d’un album.

Tendance années 80

Parmi tous ces titres exhumés de l’histoire de la musique, on retrouve surtout des titres des années 80. Il faut dire que les séries les plus populaires, en ce moment, se déroulent également à cette période. On peut citer par exemple StrangerThinges, un des succès de la plateforme de streaming du géant américain. 

Même si les réalisateurs n’ont pas vécu dans les 80’s, ils en ont la nostalgie : coupe de cheveux en pétard, couleurs flashys et boules disco. Les années 80 apparaissent presque comme un passé idéaliste (ou au moins idéalisé) : ce qui explique leur popularité.

 

5 musiques redevenues cultes 

C’est d’autant plus vrai aujourd’hui : on ne peut pas se contenter de regarder une série, il faut aussi en apprécier la bande son.Dans ce domaine, Netflix règne : ses bandes sons sont particulièrement appréciées. 

Sur Deezer et Spotify, rien de plus simple que de trouver les soundtrack de Mercredi, StrangerThings, Atypical et bien d’autres. Certains titres sont même carrément incontournables, et se voient régulièrement en top des listes d’écoutes à chaque nouvelle saison.Voici10 morceaux redevenus cultes après leur passage sur Netflix.

 

1. GottaGet Up (1971) 

Écrit par Harry Nilsson en 1971, ce titre sert de chanson d’ouverture de l’album Nilsson Schmilsson. Le thème abordé : la transition entre jeunesse insouciante et adulte responsable. Une chanson qui sert de point d’encragedans la série Netflix “Poupée Russe”. Cette dernière met en scène l’actrice Natasha Lyonne, confrontée à une boucle temporelle dans laquelle elle meurt et renaît. GottaGet Up en devient la musique emblématique en 2019 (une bonne partie du budget de la série est d’ailleurs passée dans l’achat des droits de diffusion d’après les déclarations de Natasha Lyonne elle-même). Le titre est également repris en 2020 dans la saison 32, épisode 4, des SimpsonHorror Show XXXI.  

Juste après la sortie de Poupée Russe, GottaGet Up passe de 8 000 lectures à 216 000, soit une augmentation de flux de recherche de 2 466% (chiffres communiqués par Nielsen SoundScan). 

2. GooGooMuck (1981) 

Grâce à la série Mercredi (Wednesday en version originale), c’est le second titre de l’album Psychedelic Jungle (1981) des Cramps qui retourne sur le devant de la scène.Il ne s’agit pas d’un titre original mais d’une reprise.Lachanson est tout de même arrivée à la 26e place (sur 100) du classement Spotify des titres les plus écoutés dans le monde, remettant par la même occasion la danse gothique aux goûts du jour. TikTok s’est même emparé de la danse, ce qui a également beaucoup contribuer à ce magnifique retour sur scène de GooGooMuck. 

3. Fever (1956) 

Sortie pour la première fois en 1956, et interprété par R&B Little Willie John. La musique connait un grand succès et des critiques élogieuses. Elle est d’ailleurs reprise par un certain nombre d’artistes, entre autres Peggy Lee, dont la version reste la plus connue du grand public. C’est aussi l’interprétation de Peggy Lee qui est utilisée dans le Jeu de la Dame. 

4. Master of Puppets (1986) 

La saison 4 de StrangerThings a battu presque tous les records d’audience de Netflix : sa bande son a beaucoup aidé. C’est loin d’être la seule musique que la série a rendue à nouveau populaire, mais les résultats sont particulièrement frappant : les taux d’écoute ont augmenté de 325% sur Deezer après la diffusion du dernier épisode de la saison. D’ailleurs, le groupe d’origine, Metallica, a même officiellement remerciéla série d’avoir utilisé ce titre, via un tweet. 

5. Running Up That Hill (1985) 

Une fois encore, ce titre doit son grand retour à StrangerThings. Bien que, chronologiquement parlant, cet épisode arrive bien avant le solo de guitare de Master of Puppets, c’est le record d’audience le plus marquant. Grâce aux nouvelles écoutes à la sortie de la saison 4 de StrangerThings, Kate Bush (l’interprète originale de la musique) aurait touché 2,3 millions de dollars (chiffre annoncé par CBS). Une remontée dans les classements d’autant plus étonnante que le titre n’avait jusqu’à présent pas eu énormément de succès. 

L’art et la manière d’organiser un casting : 7 étapes pour réussir

Publiée le 8 septembre 2023
L’art et la manière d’organiser un casting : 7 étapes pour réussir

Il était une fois, dans l’univers enchanteur du cinéma, une étape à franchir. Elle est aussi attendue que redoutée : l’organisation des castings. Sans castings, pas d’acteurs. Pas d’acteurs, pas de tournage. Pas de tournage, pas de film. Pas de film… pas de film. C’est un moment clé dans la vie d’un réalisateur. Le choix des acteurs doit être rigoureux, car il en va de la réussite du film. Organiser un castingest bien un art à part entière. 7 étapes pour comprendre.

 

 

 

 

 

 

Étape 1 : la première préparation

Avant de commencer quoi que ce soit, il est très important de bien se préparer en amont. Sur la check-list : définir de façon très claire les objectifs, les postes à pourvoir pour les acteurs (combien de rôles principaux, secondaires et de figurants), et quelles sont les ressources dont vous aurez besoin. Il faut savoir exactement quels sont les talents que vous recherchez et élaborer un budget (attention à être réaliste lors de cette estimation, il faut pouvoir être sûr de tenir ce budget).

Étape 2 : annoncer le casting 

C’est le premier contact que vous aurez avec vos futurs acteurs, il faut donc prendre un soin tout particulier dans la formulation de votre annonce de casting. C’est un véritable travail de promotion. La raison ? Plus une annonce donne envie, et plus votre casting attirera de talents (ce qui vous laisse le luxe de faire un choix). L’ESIS a bien conscience de l’importance de la communication dans le cinéma, c’est pourquoi l’école propose (parmi sa large gamme de formations) un Mastère Communication et Production Cinématographique.

À noter : idéalement, votre annonce comporte au moins les éléments suivants. 

  • La période/les dates précises du tournage 
  • Les lieux de tournage 
  • La description des rôles disponibles (autant physique que psychologique) 
  • Le synopsis (qui résume le projet)

Étape 3 : étude des candidatures 

Si les étapes 1 et 2 se sont bien déroulées, alors vous devriez vite voir arriver les premières candidatures. Selon ce que vous avez demandé comme éléments, il faudra alors se mettre à étudier rigoureusement les CV, les portefolios, les démos et autres books qui vous auront été envoyés. Si votre communication était bonne, alors il y a des chances que vous crouliez sous les mails, c’est pourquoi il vaut mieux ne pas donner son adresse personnelle mais bien celle professionnelle. Il est même conseillé de se créer une boîte mail exclusivement réservée au casting, et de trier les réponses dès la réception : par pertinence, par personnage, etc.

Étape 4 : finaliser l’organisation du casting 

Après avoir contacté les candidats dont les documents ont retenu votre attention pour leur demander leurs disponibilités et vous être assuré que le projet les intéresse toujours, vous pourrez définir la date du casting ainsi que le lieu. Si vous êtes étudiant à l’ESIS, rien de plus simple pour la localisation : les salles sont à disposition des étudiants. Ils ont la possibilité de les réserver en se rendant au bureau de l’administration. 

Étape 5 : les auditions 

Place à une étapeimportante d’un casting : le passage des auditions. Il faut savoir accueillir les candidats, les mettre à l’aise pour qu’ils puissent donner la meilleure interprétation du texte que vous leur avez transmis, préparer vos questions pour cerner leur caractère… Même si vous allez prendre des notes pendant toute la durée de l’entretien, il est très conseillé de filmer les auditions afin de bien restituer chaque performance. Vous pouvez également les encourager à parler du rôle pour lequel ils auditionnent, pour voir s’ils ont bien compris la psychologie du personnage ou s’il y a des points qu’ils souhaitent éclaircir. Ça peut aussi être une très bonne occasion pour vous de remanier le rôle. 

Étape 6 : la sélection 

Forcément, après les auditions, c’est l’heure de la sélection. Quelles sont les performances qui vous ont le plus marqué ? Quel tempérament correspondait le plus au rôle proposé ? Quels étaient les différents points de vue concernant le projet, la psychologie des personnages ? C’est la décision finale, alors, mieux vaut ne pas se rater ! Le réalisateur, même s’il a souvent le dernier mot, ne doit pas pour autant choisir seul. Il doit délibérer avec son équipe. Il peut même nommer un directeur de casting, qui l’accompagnera dans tout le processus de recrutement. Un petit plus qui peut démarquer un candidat d’un autre : si son caractère match bien avec ceux de l’équipe de production, après tout, ils vont être amenés à se côtoyer un moment alors autant que ce soit dans la bonne humeur générale.

Étape 7 : choix et annonce 

C’est la toute dernière étape d’un casting : le moment est venu d’annoncer les candidatures retenues ! Alors, bien sûr, il faut appeler les acteurs que vous souhaitez embaucher pour leur annoncer la bonne nouvelle et les féliciter…mais pas que ! Il faut également bien penser à contacter les personnes qui ne sont pas retenues et leur fournir un retour constructif sur le pourquoi du comment.

La suite vous la connaissez déjà : transmission du scénario complet, lecture de texte, répétitions, tournages, etc., etc. Ces 7 étapes donnent une idée globale de ce à quoi doit ressembler un casting réussi, mais bien sûr, chaque projet a ses propres spécificités. À l’ESIS, les étudiants sont à la tête de tous leurs projets : que ce soit lors des étapes d’écriture du scénario, de casting mais aussi du tournage, de la post-production, des VFX, de la bande-son. Les étudiants s’entraînent dès leur première année de Bachelor. 

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