Quelles sont les missions du responsable marketing dans l’audiovisuel ?

Publiée le 23 mars 2021
Quelles sont les missions du responsable marketing dans l’audiovisuel ?

Le marketing de l’audiovisuel : une spécialité qui émerge

 

Le responsable marketing est chargé d’améliorer le chiffre d’affaires et les marges d’une entreprise. Poste à responsabilité, il coordonne les activités d’une équipe afin de faire progresser les résultats de ses produits. Dans l’audiovisuel, il a pour mission de concevoir un plan d’action pour promouvoir un film ou une chaîne de télévision. Comment le responsable marketing adapte-t-il ses missions et ses techniques au monde de l’audiovisuel ?

 

 

Les missions du responsable marketing dans l’audiovisuel

 

Le responsable marketing utilisera les méthodes et les techniques du marketing, qu’il adaptera à son domaine d’exercice : l’audiovisuel. En ce sens, il sera amené à élaborer et mettre en œuvre la politique commerciale de la structure pour laquelle il travaille (cinéma, entreprise de production, etc.).

 

Il devra être à même de :

 

– Développer une stratégie de communication.

– Organiser des actions de promotion.

– Animer et participer à des événements ou des salons.

– Prévoir les ventes d’après les statistiques qu’il aura réalisées, lui ou son équipe.

– Analyser les statistiques de vente.

– Faire évoluer les tarifs et les propositions à l’affiche.

 

Excellent marketeur, il aura une équipe à sa charge, avec laquelle il sera amené à :

– Développer et améliorer les bases de données des produits et le fichier client.

– Concevoir et faire réaliser des outils marketing comme les programmes.

– Effectuer, suivre et analyser des enquêtes d’audimat.

– Réaliser des études de marché.

 

Quelles sont les compétences attendues d’un responsable marketing dans l’audiovisuel ?

 

Le responsable marketing devra maîtriser des techniques et des outils marketing et les mettre intelligemment au service du domaine de l’audiovisuel. En ce sens, il est un précurseur, les futurs professionnels seront peut-être les créateurs d’une nouvelle spécialité : le marketing de l’audiovisuel.

 

Pour pratiquer cette spécialité émergente, le responsable marketing doit avoir un certain profil. Il a un réel intérêt pour le domaine de l’audiovisuel : il connaît les codes du cinéma, de la radio, de la télévision, de la photographie, et même des nouvelles techniques numériques appliquées au domaine.

 

Il doit être un excellent communiquant afin de créer une relation de confiance avec les clients (les distributeurs par exemple) et négocier efficacement avec eux. En parallèle, il effectuera en permanence une veille marketing du domaine de l’audiovisuel pour savoir ce qui a fonctionné et ainsi anticiper les tendances.

 

Les compétences attendues d’un responsable du marketing dans l’audiovisuel sont donc très concrètes. C’est pour cela qu’il est primordial que le futur cadre commence dès sa formation à acquérir ces compétences techniques au moyen d’un cursus comportant de nombreuses occasions d’effectuer un stage en entreprise.

 

C’est le cas de la formation Mastère Communication et Production Cinématographique de l’ESIS, qui se déroule en deux ans. Grâce à ses stages en entreprise, cette formation permet aux étudiants de s’intégrer très tôt à un réseau de professionnels tout en leur assurant l’apprentissage des stratégies du marketing et du monde de l’audiovisuel.

 

 

Le marketing de l’audiovisuel est une spécialisation très recherchée par les recruteurs du secteur. Le monde de l’audiovisuel ne peut plus se passer de professionnels maîtrisant parfaitement les codes et les techniques du marketing et du numérique.

Comment faire la promotion d’un film à l’international ?

Publiée le
Comment faire la promotion d’un film à l’international ?

Comment assurer la promotion efficace d’un film à l’international ?

 

Faire la promotion d’un film est une étape cruciale de sa mise en distribution. C’est la mission des acteurs de l’audiovisuel comme les producteurs, les directeurs de la production, ou encore des distributeurs du film. Ces professionnels de la communication doivent savoir orienter leur plan de promotion afin de toucher un public plus vaste et cosmopolite. Alors, comment se charger efficacement de la promotion internationale d’un film ?

 

Connaître et maîtriser les canaux internationaux de promotion d’un film

 

Prendre en charge efficacement la promotion d’une œuvre cinématographique au niveau international est la mission des professionnels du secteur communication et promotion. Producteurs, chargés de production ou distributeurs de films sont de véritables experts des rouages des stratégies de promotion. Ils ont une excellente connaissance des bourses d’aide au niveau national et international et sont par exemple les seuls habilités à déposer une demande d’aide pour accéder au fond d’aide à la promotion à l’étranger des œuvres cinématographiques du CNC.

 

Réussir la promotion d’un film à l’international demande d’avoir un esprit entrepreneur pour utiliser à bon escient et de manière innovante les nouveaux canaux de communication qui s’offrent aux professionnels du secteur. En effet, depuis la révolution numérique on ne conçoit plus une stratégie de promotion efficace sans passer par le placement en ligne de son produit. Les nouvelles technologies rendent ces canaux d’accès à la culture et au cinéma naturellement portés vers l’international. Ils ne doivent donc pas être négligés et, au contraire, doivent être maîtrisés.

 

Il est primordial que ces professionnels de la promotion d’un film aient un bon réseau personnel. Ce carnet d’adresses s’actualise au fil de la carrière du chargé de promotion et doit comporter des contacts au niveau international.

 

Comment se former aux techniques de promotion internationales des films ?

 

Les outils de promotion d’une œuvre cinématographique sont multiples. Il faut faire preuve de connaissances techniques et d’esprit d’innovation pour promouvoir son projet à l’international. Les chargés de la promotion d’un film allient donc les outils du marketing à leur connaissance fine du domaine de l’audiovisuel. Ainsi, pour faire la promotion d’une œuvre cinématographique à l’international, le responsable de la communication devra avoir suivi une formation solide et pluridisciplinaire.

 

Les promoteurs des films à l’international ont suivi une formation dans un établissement d’enseignement supérieur technique. La professionnalisation de leur parcours leur aura permis de multiplier les stages en entreprise et d’acquérir des compétences et de l’expérience sur le terrain. L’école ESIS propose des Bachelor et des Mastères qui allient culture générale et cinématographique à un enseignement pratique d’excellence. Ces formations complètes permettent d’acquérir les capacités nécessaires à la maîtrise des canaux de promotion d’un film au niveau international.

 

Les promoteurs des films le savent : la promotion d’un film doit se faire à l’international pour toucher un public large. Pour cela, ils doivent participer à la révolution du numérique et s’emparer des opportunités qu’elle représente. Il leur est vivement conseillé de maîtriser plusieurs langues et de se former afin de maîtriser ces nouvelles technologies.

Note d’information

Publiée le 13 mars 2020
Note d’information

Note d’information

Suite à l’allocution présidentielle d’hier soir, le Réseau GES est dans l’obligation de fermer ses campus à partir de lundi 16 mars.

Pour les étudiants et parents

Tous les cours reprendront mercredi 18 mars et seront proposés à distance. Néanmoins, certaines écoles du Réseau GES seront en capacité de maintenir leurs cours dès lundi 16 mars. Les référents pédagogiques ou attachés de promotion communiqueront avec les étudiants par mail pour les informer de la tenue ou non des cours à distance, et des modalités pour y accéder.

Les cours à distance seront obligatoires et un suivi des personnes connectées sera effectué. En cas de difficulté, nous invitons les étudiants à prévenir leur attaché de promotion ou référent pédagogique.

Bien que les campus ne soient plus accessibles aux étudiants, une permanence sera assurée afin de garantir un suivi pédagogique dans les meilleures conditions possibles.

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Pour les candidats

Les concours prévus ce samedi 14 mars sont maintenus en présentiel dans les écoles. Pour les prochaines sessions, les candidats seront invités à passer leurs épreuves de concours en ligne. Les dates et horaires prévus restent inchangés.

Le service admissions informera les candidats des modalités d’accès aux concours en ligne.

Les personnes qui souhaitent candidater peuvent s’inscrire en ligne ici.

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Pour les entreprises et partenaires

Les étudiants sont autorisés à travailler sur les périodes prévues en entreprise, et s’adapteront aux dispositions prises par celle-ci.

L’école assure la continuité des services concernant les conventions de stage ou les contrats d’alternance. Les Responsables des Relations Entreprises restent à disposition pour toute question.

Les prochains Speed Meetings ou Campus Recrutement seront organisés en ligne. Nous vous informerons des modalités dans les plus brefs délais.

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Pour faciliter cette organisation exceptionnelle, nous comptons sur tous pour limiter au maximum les appels et prendre connaissance de vos mails régulièrement.

Soyez assurés que nous mettons tout en œuvre pour maintenir la qualité de nos enseignements.

En vous remerciant de votre compréhension.

La Direction du Réseau GES

Le son mène à tout …Même aux jeux vidéos !

Publiée le 3 août 2018
Le son mène à tout …Même aux jeux vidéos !

Arnaud GUERESSE, étudiant en troisième année son, option Ciné-Télé-Radio, a décroché un stage dans l’entreprise Ninpô qui développe des jeux vidéos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les qualités d’Arnaud, son professionnalisme l’ont tout de suite amené à participer au développement du jeu vidéo Vanishing Stars : Colony Wars.

Pour en savoir plus sur ce jeu, je vous laisse découvrir l’article de Toupilitou paru sur le site spécialisé  Loutrage :  https://www.loutrage.fr/effeuillage-de-prototype-vanishing-stars/

 

Arnaud a créé tous les effets sonores du jeu : les bruits de tirs, les différentes ambiances notamment de vaisseaux, les bruits accompagnant la construction des tours, etc… Il a donc fait l’habillage sonore. Mais il ne s’est pas arrêté là. Puisque le jeu manquait cruellement de musiques, il a relevé le challenge et crée des musiques futuristes ou électros.

Il a par ailleurs assuré le mixage et le mastering de ces musiques.

Arnaud a commencé par un stage, mais cette expérience va lui permettre de trouver bien vite des opportunités professionnelles.

Pendant ce temps, nous écouterons le travail d’Arnaud en jouant à ce nouveau jeu !

MÉMORIA, PREMIER LONG METRAGE DE NOS ÉTUDIANTS BIENTÔT TERMINÉ

Publiée le 28 juin 2018
MÉMORIA, PREMIER LONG METRAGE DE NOS ÉTUDIANTS BIENTÔT TERMINÉ

Nous vous avions annoncé que nos étudiants de troisième année, audiovisuel et son, avaient commencé une magnifique aventure en réalisant leur premier long métrage, Mémoria.
Où en sont-ils aujourd’hui ?

 

La phase de tournage est bientôt terminée. En effet, ils ont déjà tourné durant 5 semaines. Au moins de juillet, ils vont entamer leur dernière semaine de tournage, du 7 au 12 juillet, dans différentes villes de Bretagne. Cela sera une semaine passionnante, pour eux car ils devront notamment tourner avec de nombreux enfants figurants, dans une école. Et pour ce tournage, ils vont dévaliser la régie technique de l’ESIS en empruntant du matériel.
Pour les interprètes, ils ont fait appel à 6 acteurs principaux et de nombreux figurants pour deux scènes du film. L’équipe technique, quant à elle, est composée en moyenne de 30 à 35 techniciens issus en grande partie de l’ESIS. Ils ont même « recruté » un audiovisuel en deuxième année, Kilian THOMAS, pour faire le making of.
Par ailleurs, la musique, étant un thème important, nos étudiants en son troisième année ont composé pas moins de 15 musiques originales.
Marceau UGUEN, le réalisateur du film a bien voulu partager avec nous ses premières impressions et surtout son expérience à diriger une enfant qui est un personnage clé dans l’histoire… qui rappelons-le, justement, est l’histoire de Lili, 6 ans, qui vient de perdre sa mère Yana, immense pianiste. Son père, Paul 38 ans, ne parvient pas à lui annoncer clairement le décès de sa mère ni à faire son deuil.

« Mona GUENNEGUES qui a 6 ans est le personnage principal car elle joue le rôle de Lili. J’avais déjà tourné un court métrage avec elle lorsqu’elle avait 4 ans. Je l’avais tout de suite apprécié pour son professionnalisme car elle devait tourner une scène assez simple : courir dans le froid. Ce jour là, il faisait 0 degré et elle a refait la scène au moins 15 fois sans jamais se plaindre. Avec Bastien GROS, lorsque nous avons écrit notre long-métrage, cela a été une évidence pour nous qu’elle interprète le rôle de Lili.
Pour la préparer au rôle, je suis allée la voir de nombreuses fois en Bretagne. Elle était toujours accompagnée de son père. Je lui ai alors fait faire plusieurs exercices pour l’habituer à la caméra ; pour la rendre plus familière avec les notions de champs-hors champs, pour qu’elle comprenne le rythme d’un tournage avec les habituels « Action » « Coupez ». C’est une enfant très attentive, intelligente et observatrice. Elle a très bien intégré tout ce que je lui ai appris.
Je me souviens d’une anecdote. Nous étions sur le tournage, prêts à tourner notre première scène, quand Mona a explosé de rire. Inquiet, je lui ai fait remarquer que dès que l’on annonçait « Action », il fallait qu’elle se concentre. Elle m’a répondu, qu’il ne fallait pas s’inquiéter, qu’elle avait bien compris les consignes et qu’elle allait être pro. Effectivement, nous n’avons pas été déçus… Elle a joué le jeu sans aucun problème. »

Nous leur souhaitons bon courage pour le film qui devrait être en post-production à compter de cet été jusqu’à la fin de l’année.

En attendant, vous pouvez voir le teaser en suivant les liens suivants :Teaser de Mémoria-Facebook ou Teaser Mémoria Youtube

 

 



François PECARD, étudiant en son, en CDI chez Dubbing Brothers

Publiée le 10 avril 2018
François PECARD, étudiant en son, en CDI chez Dubbing Brothers

François voulait essayer le métier d’ingénieur du son depuis longtemps car c’est un musicien. Il pratique le piano depuis 15 ans et son père lui a transmis la passion du son.
Il a voulu tester l’ingénierie du son pour savoir si cela l’intéressait car il avait du mal à se projeter dans la musique. C’est pourquoi il s’est mis à la recherche d’une école via des salons dans un premier temps.

 

Son choix s’est porté sur l’ESIS car il a été séduit par la motivation et le dynamisme des étudiants et de ses intervenants.

En arrivant à l’ESIS, François voulait faire de la musique. Cependant, le fait de toucher à tous les postes, toucher à tous les domaines dans le son (Musique, Cinéma, Radio et Live) dès la première année a déclenché un vrai coup de foudre du son à l’image et il a rapidement changé d’objectif.
Sa scolarité lui a permis de concevoir les métiers du son à l’image de manière plus large et de pouvoir mieux envisager l’aspect créatif. Il a rapidement apprécié de créer un environnement sonore sur un film, de raconter une histoire par le son. Cela lui a permis d’ouvrir et d’aiguiser son sens critique de l’image et du son. La musique c’était ex-traordinaire mais cela était moins faisable que l’Audiovisuel de son point de vue. Les deux domaines sont créatifs mais François voyait plus de débouchés dans le cinéma.
Aujourd’hui, François est en CDI en tant que Technicien Nodal Audio chez Dubbing Brothers. C’est le premier échelon dans cette entreprise : préparer des sessions, faire des Rapports de VI, envoyer des projets finis en respectant les contraintes techniques.Ce sont les petites mains très importantes de l’entreprise. Il a travaillé sur Star Wars, Game of Thrones, Ready Player one, …
Cela fait plus d’un an qu’il travaille chez eux. Lors de sa seconde année, un de ses pro-fesseurs lui avait transmis le contact du directeur technique de Dubbing brothers. Fran-çois s’est rapidement vu proposer un emploi au sein de cette société, mais il a préféré finir son cursus à L’ESIS. C’est donc une fois diplômé qu’il a intégré Dubbing Brothers.
Il a alors eu un CDD de 3 mois qui a été renouvelé en CDI.
François nous a évoqué avec passion son plan de carrière à moyen terme :
« Dans cette entreprise, il y a de belles perspectives d’évolution. En effet, des places se libèrent et on peut monter en grade assez rapidement. Je vise le métier de Recorder, qui est un assistant mixeur. Le Recorder est un « couteau suisse » de la boîte. Il peut faire de la prise de son, de l’assistanat de mix, du mixage, de la maintenance. C’est un poste très enrichissant et varié, où l’on apprend beaucoup.
Parallèlement, je continue à faire des courts métrages pour du montage son et du mixage ainsi que des compositions musicales. Cela reste des projets bénévoles mais je vais reprendre la musique en plus de tout cela. »
On souhaite une belle continuation à François…

Pour en savoir plus sur Dubbing Brothers qui est leader sur le marché du doublage.. c’est par ici http://www.dubbing-brothers.com/home.php

Gaelle CUEFF s’expose à l’ESIS

Publiée le 17 octobre 2017
Gaelle CUEFF s’expose à l’ESIS

L’association Fetart s’est jointe à La Mairie du 10ème arrondissement afin d’organiser la 7ème édition des Rencontres photographiques du 10ème.

Cette édition permet d’exposer la création photographique contemporaine sous toutes ses formes. Amateurs comme professionnels peuvent s’exposer dans l’espace public mais aussi de très nombreux lieux du 10 ème aussi diversifiés que des boutiques, des galeries, centres commerciaux ….Pour connaitre les lieux, nous vous invitons à suivre ce lien :  www.rencontresphotoparis10.fr

 

L’ESIS a choisi de s’associer à cet évènement en exposant l’artiste Gaëlle CUEFF dans ses locaux du 16 au 30 octobre 2017.

 

Cette artiste qui fait l’objet d’un bel article sur Biba

 

Est une artiste qui fait des collages et sublime alors ses œuvres en créant un univers bien à elle.

 

Elle expose chez nous une vingtaine de ses œuvres qui sont composées d’images de magazines ..mais pas que … Vous pouvez voir ses œuvres du lundi 16 au lundi 30 octobre de 10h00 à 17h00. Pour en savoir plus sur cette artiste de talent, nous vous laissons découvrir ses œuvres : gaelle-cueff-collages.com

 

Par ailleurs, ESIS va plus loin dans son partenariat car aidée du BDE, l’école va réaliser deux captations et faire un reportage sur l’artiste Gaëlle CUEFF. Cela permet ainsi à nos étudiants de travailler dans des conditions professionnelles et de continuer à faire de l’audiovisuel, dans le cadre d’activités extra-scolaires…

Lucas Legendre, le parcours d’un futur ingénieur du son

Publiée le 4 août 2017
Lucas Legendre, le parcours d’un futur ingénieur du son

Lucas a un parcours un peu atypique. Musicien depuis son plus jeune âge, il n’a pas voulu se lancer après le baccalauréat dans un métier en rapport avec sa passion car il pensait que c’était trop précaire. Il souhaitait néanmoins travailler dans une branche créative mais apparemment plus stable. Ainsi, après avoir commencé une mise à niveau d’arts appliqués car il voulait devenir architecte d’intérieur, il s’est très vite remis en question, ne considérant pas avoir trouvé sa voie et a commencé à occuper différents emplois. Après de nombreuses expériences professionnelles, qui lui ont apporté maturité et réflexion, il a finalement décidé de retourner à sa première idée : un métier qui pourrait concilier un projet professionnel concret et sa passion. Après de nombreuses recherches en salons et journées portes ouvertes, son choix s’est porté sur le métier « d’ingénieur du son » et sur l’ESIS pour y parvenir.

Pourquoi l’ESIS ?

C’est une formation en 3 ans avec une spécialisation en 3ème année en Studio Live : ce qu’il voulait vraiment faire. Par ailleurs, le fait de pouvoir toucher à plusieurs domaines (studio, sonorisation, prise de son tournage, montage et mixage cinéma, radio …) était pour lui le signe d’une ouverture d’esprit professionnelle. Mais on va le laisser un peu s’exprimer …

« J’ai appris beaucoup de choses durant mes 3 années à l’ESIS. J’ai apprécié le fait qu’il y ait une vraie partie théorique en première année qui fait partie des fondamentaux pour pouvoir avancer (qu’est-ce que le son ? comment se propage-t-il ? comment le capter ? le diffuser ?…), mais aussi de façon équivalente, une partie artistique et créative.

Quant à la pratique, on pratique vraiment. Avec les TP radios, les courts métrages, le studio… Ce métier est un métier d’artisan, artisan du son, il faut donc pratiquer, mettre en application, expérimenter afin de développer ses compétences et acquérir un réel savoir-faire. L’école, via ses cours et la disponibilité de son infrastructure, met un point d’orgue à cela. L’apothéose de la formation intervient en troisième année en spécialisation Studio Live, lors des « TP ultimes »qui sont pour moi les deux semaines d’enregistrement et mixage entièrement analogiques au studio MIDILIVE avec Samuel NAVEL et les nombreux cours de mixage égrainés tout au long de l’année avec Michael RANGEARD. Je n’oublie pas de citer Charles MICHAUD qui distille ses cours, sur les trois années ; cours tout aussi artistiques que techniques, de l’électroacoustique au numérique en passant par la culture musicale et l’écoute critique.

Par ailleurs, je parlais de la disponibilité des infrastructures de l’école. En effet, je considère que l’école est une base, avec son lot de connaissances théoriques et pratiques ; et que l’accomplissement personnel ne s’acquiert qu’avec ce que nous irons chercher nous-mêmes entre deux cours. L’école met donc à disposition son matériel et ses studios lors de nos temps libres. J’ai donc, au cours de mes trois années d’études, utilisé un maximum de ces moments de « liberté » pour aller concrétiser ce que j’ai appris, aller plus loin, expérimenter et développer des projets personnels parallèles à l’école. Cette expérience personnelle est une vraie complémentarité de cours prodigués par l’ESIS.

De ces heures passées en studio en découle la rencontre de quatre camarades de promotion qui sont devenus des amis et avec qui j’ai créé une association, courant 2016, FYVE PRODUCTION, qui nous permet d’avoir une structure légale pour se lancer dans le monde de la production phonographique.

 

Aujourd’hui, on prend notre temps. On va construire notre carrière et acquérir de l’expérience et du réseau qui servira, à terme, à l’association que nous continuons de développer en parallèle.

Après l’obtention de mon diplôme, je repars en stage deux mois aux studios FERBER, pour profiter de cette expérience unique dans un grand studio mythique. Mon objectif professionnel est de travailler dans un studio, acquérir toujours plus de savoir et d’expériences, étoffer mon réseau et pourquoi pas un jour devenir réalisateur au sein du label FYVE PRODUCTION dans les studios FYVE ! »

 

Merci Lucas pour ce témoignage et nous sommes impatients de vous suivre pour la suite de vos aventures …

Crédit photo de couverture Michel ANGELA

Un long métrage préparé par nos étudiants de deuxième année

Publiée le 21 juillet 2017
Un long métrage préparé par nos étudiants de deuxième année

Nos étudiants sont pleins d’idées et de ressources et ils nous le prouvent encore une fois, en se lançant dans la réalisation d’un long métrage.

 

En réalisant leurs court-métrage en fin de première année Marceau UGUEN et Joffrey ROBERT ont muri l’idée de faire un long-métrage. Pourquoi un long-métrage dès le début de leur troisième année ? Tout simplement pour réaliser un rêve et lancer les étudiants dans le monde du cinéma ….

Ainsi dès mai 2016, Marceau UGUEN et Bastien GROS se sont attelés à l’écriture d’un scénario. Celui-ci est terminé et ils sont entrés en pré-production.

De quoi parle ce long-métrage intitulé provisoirement « Mémoria » ? C’est l’histoire de Lili, 6 ans, qui vient de perdre sa mère Yana, immense pianiste. Son père, Paul 38 ans, ne parvient pas à lui annoncer clairement le décès de sa mère ni à faire son deuil.

Un matin, Lili retrouve le piano de sa mère et se plonge dans l’apprentissage de l’instrument avec son père. Mais Paul développe une relation malsaine avec sa fille, retrouvant sa femme à travers elle.

Comment ce drame familial d’1heure 40 va se produire ? Les étudiants vont le financer en travaillant et en lançant une campagne de crowdfunding. Ils seront épaulés par l’association « les nouveaux films ». Une partie du matériel sera empruntée à l’ESIS et une grande partie de l’équipe technique sera composée des camarades de promotion. Le film a donc été écrit par Bastien GROS et Marceau UGUEN. Il sera réalisé par Marceau UGUEN, qui assurera aussi l’image et qui sera entouré, notamment de :

·         Bastien GROS ET Marianne BOUIN à la production

·         Jérémy MARNOTTE, comme conseiller artistique image

·         Joffrey ROBERT, comme 1er assistant réalisateur

·         Jonas CHOMÉ, comme 2ème assistant réalisateur et directeur de casting

·         Charlène ABRAMSON comme storyboardeuse et scripte

·         Pierre AMIARD et Anastasia LOBBÉ comme régisseurs et monteurs

·         Thomas RENAUX, comme directeur de la photo

·         Bastien ROULAND, comme Chef électro

·         Cathleen FAVRE, 1ère assistante OPV

·         Chloé AMBIELLE, 2ème assistante OPV

·         Louis-Alexandre LELEUX, comme superviseur SFX plateau

·         Lucas PARINAUD, comme Chef OPS

·         Nils BOROWSKI et Thomas KOWALSKI, comme perchmans, pour le montage son, le mastering et la composition de musique

·         Tom VAQUEZ, comme Chef décorateur

Le tournage aura lieu sur 4 périodes, car évidemment il ne faut pas qu’ils manquent leurs cours ! Le tournage se déroulera de la manière suivante : 1 semaine en septembre 2017, 1 semaine à la Toussaint, 2 semaines à Noël et une semaine en février 2018. La moitié des décors a été trouvée et ils sont en phase bien avancée de castings.

Afin qu’il soit tourné, monté et présenté en festivals … On vous invite à les aider en suivant ce lien …https://fr.ulule.com/memoria-2/

On vous racontera la suite de leurs aventures, très très vite !!!

 

 

 

 

Stage réussi à l’étranger pour Bastien LAVAL

Publiée le 17 juillet 2017
Stage réussi à l’étranger pour Bastien LAVAL

Bastien LAVAL, étudiant en troisième année en Son option Studio a beaucoup voyagé, a un goût prononcé pour différentes cultures et il souhaitait depuis longtemps une expérience à l’étranger.

 

Il y a trois ans, Bastien a eu l’opportunité de partir à Portland et a adoré son expérience au sein d’une famille américaine avec qui il n’a jamais perdu le contact. Pour son stage de fin d’études, il a trouvé que c’était une très bonne idée de faire son stage à Portland.

Il a alors envoyé des mails de candidatures aux 23 studios de Portland. Il a eu trois réponses. Il a dû passé un entretien par skype, qui a duré une heure, et a été accepté dans un studio «  Rex Production & Post ».

 

Dans ce studio, ils font :

·         De la musique, mais c’est une activité annexe

·         De l’ADR (Additional Dialogue Replacement) c’est-à-dire de la post-synchronisation pour de la pub télé, de la pub radio

·         Des enregistrements radio

·         Des transferts

·         Une partie vidéo avec de l’étalonnage …

De par la multiplicité de ses activités, «  Rex Production & Post » est le plus gros studio de Portland et, ce qui ne gâche rien, a une acoustique incroyable. Bref un parfait terrain de jeu pour appréhender au mieux le marché du travail.

Il est non seulement parti à l’étranger mais on lui a confié de nombreuses tâches intéressantes : il a pu mixer des chansons, assuré la bande sonore de courts-métrages, les ambiances de longs-métrages. Il a par ailleurs fait beaucoup de sound design et du mixage sur des publicités radio et télé. Il a aussi procédé à de nombreux enregistrements de musiciens, groupes (type Country, pop …) en tant qu’ingé son et assistant et a pu enregistrer des voix off en tant qu’assistant.

Ses activités ont varié tous les jours pendant trois mois. Il a beaucoup appris de cette expérience et est fin prêt pour travailler …

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