Audiovisuel : un projet de loi pour lutter contre le piratage

Publiée le 19 juillet 2021
Audiovisuel : un projet de loi pour lutter contre le piratage

Le gouvernement souhaite encadrer les pratiques du piratage sur Internet et protéger le travail des professionnels de l’audiovisuel français en sanctionnant les sites contrevenant à la législation. Un projet de loi a donc été déposé, qui sera examiné par le Sénat et l’Assemblée nationale d’ici août 2021. Quelles en sont les dispositions principales ?

2021 : un projet de loi pour l’audiovisuel qui sanctionne le piratage

Encore actuellement à l’état de projet, le gouvernement souhaite faire passer une loi pour raffermir les dispositions et les sanctions concernant le piratage des œuvres audiovisuelles, culturelles et sportives. Les visionnages sur des sites de streaming pirates sont en cause. En pratique, les pouvoirs publics souhaitent interdire qu’un match ou un film soit accessible depuis un site illicite.

Passé en Conseil des ministres le 8 avril dernier, le texte promet à l’origine une réforme complète du secteur de l’audiovisuel, mais ne se tient pour l’heure qu’à 21 articles. Suite aux retards engendrés par la crise sanitaire de la Covid, le projet de loi sera examiné en mai par le Sénat et à la fin du mois d’août par l’Assemblée nationale, suivant la procédure d’urgence.

Ce projet de loi vise à la protection des métiers de l’audiovisuel français en fusionnant le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) et la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet. Connue sous l’acronyme Hadopi, elle combattait déjà le piratage en ligne des œuvres cinématographiques. De cette fusion, naîtra l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom).

Cette nouvelle autorité régulatrice sera dotée de pouvoirs d’investigation et devra demeurer indépendante. Pour lutter contre le piratage, l’Arcom établira une liste des sites contrevenant à la loi.

Après adoption du texte et en cas de condamnation par la Justice d’un site, il sera expressément demandé aux acteurs de référencement ou aux publicitaires de ne plus passer des contrats avec ce dernier. L’Arcom sera aussi présent dans le cadre du second dispositif de régulation prévu dans le projet de loi : le blocage des sites miroirs.

Le projet de loi sur l’audiovisuel : la protection des professionnels

En somme, ce projet de loi sur la réforme audiovisuelle vise à protéger les droits des créateurs, à imposer une nouvelle autorité investie de pouvoirs de régulation et à défendre l’accès aux œuvres audiovisuelles françaises pour le public.

Travailler dans l’audiovisuel est donc un choix de carrière d’autant plus judicieux que le secteur sera de plus en plus protégé par la Justice. Toutes les professions du domaine bénéficieront de la couverture légale promise par le projet de loi. Les étudiants doivent donc dès à présent se former au sein d’une école spécialisée dans l’audiovisuel, comme l’ESIS, afin de bénéficier d’un apprentissage actualisé au regard des nouvelles normes légales.

Le projet de loi, qui passera par la procédure exceptionnelle pour être soumis au vote du Législateur, vise à l’origine à une réforme complète de l’audiovisuel français. Il faut donc s’attendre à des retombées positives importantes pour les professionnels du secteur.

Quels sont les métiers de l’audiovisuel qui recrutent ?

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Quels sont les métiers de l’audiovisuel qui recrutent ?

L’audiovisuel regroupe une multitude de domaines et il s’agit d’une discipline des arts très présents dans notre vie quotidienne. L’industrie recrute donc massivement pour répondre à la demande croissante du public et adapter ses contenus aux formats numériques et digitaux très en vogue. Quelle formation choisir pour se former à un métier assurant un débouché professionnel dans le secteur ?

Les métiers de l’audiovisuel de demain

Au titre des spécialités de l’audiovisuel qui recrutent actuellement, on note que les techniciens animateurs sont en première position. Les experts de l’animation 2D ou 3D sont chargés de donner vie aux images, aux photographies ou aux lettrages incorporés dans les vidéos.

Mais les animateurs ne travaillent pas seuls : ils reçoivent un story-board élaboré par les équipes de création des scénarios. Les techniques de motions design qu’ils utilisent sont invariablement couplées à un travail en sound design, qui permet d’intégrer en arrière-plan un paysage musical ou une voix-off.

Depuis peu, et malgré les fermetures des cinémas suite à la crise sanitaire de 2020, le secteur de la production de films connaît une reprise d’activité conséquente. Les sociétés de l’audiovisuel ont donc besoin de s’entourer de nouveaux assistants de production.

Dans le cadre du tournage d’un film, il est important que des métiers artisanaux interviennent. Ils garantissent une ambiance complète et cohérente, qui contribue à la qualité de la production. En ce sens, l’audiovisuel recrute un grand nombre de costumiers et de maquilleurs.

Enfin, les métiers de l’audiovisuel sont très nombreux au sein de la télévision et de la radio. La révolution du numérique et du digital est venue bouleverser le domaine et les nouveaux métiers du community management ou du marketing digital apparaissent dans le secteur. Sont donc activement recherchés les profils bénéficiant d’une formation en :

– Création de site web et stratégies marketing en ligne.

– Sociologie et stratégie des médias (sur internet).

– Stratégies sur les nouveaux supports de diffusion.

Métiers de l’audiovisuel : un recrutement exigeant

Les recruteurs du secteur, toutes spécialités confondues, sont intransigeants sur deux éléments cruciaux dans le choix de leurs collaborateurs.

Ils mettent un point d’honneur à travailler avec des jeunes diplômés sortant d’établissements spécialisés dans les métiers de l’audiovisuel. Ainsi, il est fortement conseillé de se former au sein d’une école qui propose des parcours comprenant la modalité de l’apprentissage en alternance.

En effet, le recrutement dans l’audiovisuel se base sur l’acquisition de compétences pratiques et sur l’expérience professionnelle. Un étudiant ayant bénéficié d’une formation technique et pratique présentera un profil plus attractif. Il est considéré comme mieux préparé aux réalités de son futur métier.

À ce titre, l’ESIS, école spécialisée dans l’audiovisuel, propose des formations en alternance de haut niveau académique qui forment à la pratique concrète d’un métier.

Le secteur de l’audiovisuel comporte une multitude de métiers et recrute très activement. Cependant, pour s’intégrer efficacement et sereinement dans la vie active, les étudiants doivent pouvoir justifier d’un bagage académique solide et d’une première expérience professionnelle dès la sortie de leurs études.

Crise sanitaire : en quoi l’industrie musicale s’est réinventée ?

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Crise sanitaire : en quoi l’industrie musicale s’est réinventée ?

Fortement impactée par les restrictions sanitaires en vigueur depuis mars 2020, l’industrie musicale française a dû s’adapter afin de survivre. Elle propose aujourd’hui des initiatives étonnantes et attrayantes pour pallier à l’interdiction des festivals et des concerts afin d’assurer l’accès à la culture pour le public. Quelles solutions ont-elles été trouvées pour réinventer le secteur ?

Le digital : sauveur de l’industrie musicale

Avec la fermeture des disquaires, le streaming musical a explosé depuis 2020. La progression du nombre d’écoutes en ligne a été constante ces dernières années, mais elle a atteint son apogée cette année.

La survie de l’industrie musicale est effectivement passée par les technologies du numérique et du digital. Privés de concert, de nombreux artistes se sont dédiés à la création d’un nouvel album, travaillant ainsi avec des techniciens du son et de l’enregistrement. Parallèlement, on observe une augmentation du nombre d’écoutes en streaming : 85 milliards en 2020 (soit 19 % de plus que l’année précédente).

Les grands noms de l’industrie musicale proposent aujourd’hui ses shows en ligne. La première à lancer le concept a été Lady Gaga, avec son « One world : Together at Home » dès le 18 avril 2020. L’initiative consiste en six heures de concert retransmis en streaming sur les réseaux sociaux et à la télévision. Une performance sans précédent, techniquement et artistiquement toujours de haut niveau et qui, pour la première fois, regroupe des fans du monde entier simultanément. À sa suite, les grands noms de la musique internationale ont proposé le même type de représentations : Elton John, Paul McCartney, les Rolling Stones (qui s’exposent actuellement au Vélodrome de Marseille) , etc.

L’industrie musicale va-t-elle survivre à la crise sanitaire ?

Bien évidemment, autant de créations d’album ont engendré une saturation des canaux de distribution. Il est nécessaire que les professionnels prennent en main la promotion de ces œuvres afin de fluidifier les ventes.

Peu d’entreprises du secteur ont déposé le bilan, les acteurs attendant que les activités reprennent. Pour patienter, ils rivalisent d’imagination : création de labels, enregistrement de concerts visibles en streaming, festivals en ligne, livestreams etc. Globalement, l’industrie musicale française n’enregistre pas un bilan catastrophique : pour l’année 2020, on recense 19 millions d’albums musicaux vendus.

Ces nouvelles dynamiques sont nées de la volonté de pallier aux confinements puis aux restrictions sanitaires. De ces nouveaux positionnements, certaines habitudes vont demeurer et il est crucial que la nouvelle génération de professionnels en prenne la mesure et se forme dès à présent aux technologies du digital. Pour accompagner la transformation du secteur, il faut suivre une formation au sein d’une école spécialisée qui propose la modalité de l’apprentissage en alternance, comme l’ESIS à Paris.

Cette crise de la Covid-19 et l’utilisation massive des nouvelles technologies par l’industrie musicale auront permis aux artistes de se rapprocher de leur audience. Les concerts à la maison et les livestreaming n’ont jamais eu autant de succès, de quoi faire patienter les artistes et le public jusqu’à une éventuelle réouverture des salles de concert.

Le cinéma peut-il agir pour l’environnement ?

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Le cinéma peut-il agir pour l’environnement ?

Le cinéma se positionne aujourd’hui comme le moyen le plus puissant pour porter un message environnemental, une excellente méthode pour accompagner la transition écologique de la société. Or, l’industrie n’est pas elle-même verte, bien au contraire. Elle initie cependant un changement de paradigme visant à réduire son impact sur la planète. Comment le cinéma peut-il donc agir pour protéger l’environnement ?

Le cinéma : une industrie nocive pour l’environnement

Comme toutes les industries mondialisées, le cinéma doit lui aussi réfléchir, s’interroger et trouver des solutions pour amoindrir son impact écologique.

Une tribune rédigée par Cyril Dion (réalisateur avec Mélanie Laurent du film « Demain ») à l’occasion du dernier festival de Cannes interrogeait et soulignait la nécessité pour l’industrie du cinéma de s’emparer des questions environnementales. 250 personnalités du secteur, dont Léonardo Di Caprio, Marion Cotillard ou Robert Redfort ont signé ce billet.

Par là même, ces acteurs soulignent à quel point l’industrie du cinéma est polluante et doit changer son modèle de production. Le cinéma se situe par essence au croisement entre l’art et l’exploitation commerciale, et son impact sur l’environnement est relégué au second plan, voire ignoré. Le tournage d’un film pollue énormément : création et fabrication des décors (bien souvent ensuite détruits), consommation d’électricité colossale, transport des équipes et de l’équipement, déchets et nourriture, etc.

Le cinéma n’est pas un secteur éco-responsable. Le festival de Cannes, par exemple, représente à lui seul 1200 tonnes de déchets quotidiens. Or, on voit les consciences s’éveiller et le monde du cinéma agir pour protéger l’environnement.

Les initiatives pour un cinéma moins délétère pour l’environnement

Des initiatives se multiplient afin de sensibiliser au nécessaire changement de modèle du cinéma et de l’audiovisuel. Par exemple, en 2009 en France, a été créé le collectif Ecoprod, qui milite pour faire prendre conscience de l’impact de l’industrie sur l’environnement.

En partenariat avec TF1 ou l’ADEME, Ecoprod a édité un certain nombre de guides pour aider les réalisateurs et les producteurs à adopter des solutions et des comportements visant à initier ce changement. Il a même mis en place un calculateur permettant d’évaluer l’empreinte carbone d’une production audiovisuelle : Carbon’Clap.

Les futures générations des acteurs du cinéma et de l’audiovisuel français doivent continuer le travail entrepris. Pour cela, il leur faut se former au sein d’une école spécialisée dans le domaine, qui permet d’accéder à des formations techniques de haut niveau. L’ESIS propose à ce titre des cursus en alternance, qui allient une pédagogie de projet à des apprentissages pratiques. Les étudiants apprennent au contact des professionnels du secteur, certains déjà sensibilisés aux questions d’un cinéma plus respectueux de l’environnement.

Choisir de travailler dans le cinéma ne signifie plus renoncer à ses convictions écologiques, bien au contraire. Les audiences des films à impact environnemental démontrent la viabilité économique d’un cinéma au message écologique : le film « Demain » a rapporté près de 10 millions d’euros. Des initiatives et des projets voient le jour pour faire changer d’orientation l’industrie et chercher des solutions pour adopter un cinéma vert, en phase avec l’environnement.

 

 

Le premier hôtel-cinéma français ouvre ses portes à Paris

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Le premier hôtel-cinéma français ouvre ses portes à Paris

Une solution pour ouvrir les salles du MK2 Nation a été trouvée récemment et prend une forme atypique et dynamique. Il s’agit de proposer de visionner les films, comme dans un véritable cinéma, mais depuis sa chambre d’hôtel en profitant du service d’un établissement quatre étoiles. L’hôtel-cinéma, qu’est-ce que c’est ?

L’hôtel-cinéma : le concept

L’hôtel Le Paradiso a transformé chacune de ses 36 chambres afin qu’elle devienne un véritable cinéma privatif et puisse ouvrir dès mars 2021. Il a opéré une refonte complète et en profondeur de toutes ses suites afin de pouvoir y proposer le visionnage de films dans des conditions proches de celles d’une salle de projection classique, créant le premier hôtel-cinéma de France.

Toutes les salles étant fermées, il s’agit d’une véritable aubaine pour les cinéphiles, qui pourront aussi profiter de tout le confort d’un hôtel professionnel 4 étoiles. Positionné place de la Nation, l’hôtel Le Paradiso était coutumier d’une clientèle plutôt aisée. Luxueux, il cherche néanmoins à rester accessible au maximum de personnes et on peut accéder à une chambre classique pour une centaine d’euros.

Dans chaque chambre de l’hôtel-cinéma a donc été installé un écran géant de la même taille que ceux des salles classiques. Les deux suites royales, les « suites cinéma » proposent, elles, une salle de projection privée. Elles ne seront ouvertes que le temps d’une nuit ou pour le temps du visionnage d’un film. Le 8e étage de l’hôtel comporte un Rooftop également équipé pour proposer des soirées cinéma en plein air.

La programmation et la sélection de l’hôtel-cinéma sont accessibles pour les clients depuis une tablette mise à disposition. Elle offre l’accès aux plus grandes plateformes de streaming vidéo (Netflix, Svod, Canal Plus) et à un Chromecast. Certaines chambres sont aussi équipées d’une PlayStation 5.

L’hôtel-cinéma est-il le signe d’une reprise du secteur ?

La direction de l’hôtel-cinéma Le Paradiso souhaite mettre en place une collaboration avec le MK2, qui détient six salles de projection dans le même bâtiment. Une place sera offerte à chaque client de l’hôtel.

Le monde du cinéma a subi de plein fouet la crise sanitaire, la fermeture continue, des salles en est la preuve. Cependant, on voit bien que le secteur reste dynamique, innovant et que les professionnels cherchent et trouvent des solutions pour rester actifs. L’initiative de l’hôtel-cinéma en est un excellent exemple.

Travailler dans le 7e art reste donc un choix de carrière envisageable et judicieux, à condition de suivre une formation adéquate. L’ESIS propose des cursus dans l’audiovisuel, tant dans le domaine de la production technico-artistique que dans la programmation et la communication.

L’initiative conjointe de l’hôtel Le Paradiso et des cinémas MK2 démontre le dynamisme des professionnels de l’audiovisuel français. Face à la fermeture toujours plus prolongée des salles obscures, le monde du cinéma a réussi à s’inviter jusque dans les chambres des spectateurs. Les plateformes de streaming avaient déjà permis au secteur de maintenir à flot une partie de ses activités, les lieux hybrides comme l’hôtel-cinéma lui redonnent un second souffle.

Le festival du cinéma d’animation aura lieu en ligne

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Le festival du cinéma d’animation aura lieu en ligne

Pandémie oblige, la très grande majorité des événements, tous secteurs confondus, se déroulent aujourd’hui en ligne. Quelles dispositions ont été choisies par les équipes de l’organisation du festival de cinéma d’animation pour s’adapter au format web ?

Comment se déroulera le festival de cinéma d’animation cette année ?

Le festival national de cinéma d’animation se déroule habituellement à Renne au mois d’avril. Cette année, la métropole organise l’événement malgré la pandémie en cours et l’adapte aux restrictions sanitaires. Afin de permettre à tous de profiter de cette manifestation culturelle majeure, elle aura lieu en ligne.

C’est la deuxième année consécutive que l’équipe de l’organisation du festival de cinéma d’animation décide de travailler en direct sur le net. La manifestation aura lieu sur une période plus longue qu’à l’accoutumée afin de permettre à tous les festivaliers de suivre l’événement depuis un ordinateur. L’édition 2021 conserve des éléments caractéristiques des festivals classiques, comme une grille de programmation, des conférences avec des personnalités du secteur ainsi que des contenus inédits et différents chaque jour.

Cette année, le festival de cinéma d’animation proposera plus de 150 œuvres, 20 rencontres virtuelles et plus de 30 rendez-vous professionnels. Les réseaux sociaux proposeront même des contenus bonus. La billetterie du festival de cinéma d’animation est actuellement ouverte. L’accès en ligne est soumis à des identifiants et des mots de passe qui ne sont donnés que sous condition de réservation et de paiement du billet.

Comment participer à la version en ligne du festival de cinéma d’animation ?

Pour participer à cette nouvelle forme du festival de cinéma d’animation, il est possible de collaborer à l’organisation de l’événement ou de participer en tant qu’artiste producteur d’une œuvre animée.

Afin de mettre en place cette seconde édition en ligne du festival de cinéma d’animation, les organisateurs de l’événement ont dû s’entourer de techniciens formés aux métiers de l’audiovisuel et de l’animation. Ainsi, collaborent à l’édition numérique de l’événement des professionnels de la communication digitale et de la promotion sur internet. Des responsables marketing spécialisés dans l’événementiel digital ont donc travaillé à l’élaboration du festival. Ces métiers sont en plein essor et ils nécessitent de suivre une formation technique dans un établissement spécialisé.

Pour proposer au festival de cinéma d’animation son œuvre animée, il faut s’inscrire en tant qu’artiste. Les projets sont soumis à l’appréciation du comité de sélection, avant de passer sous l’œil critique du jury. Pour espérer être sélectionné ou remporter un prix, il est primordial de se former aux techniques de l’audiovisuel (animation, son, vidéo, etc.). Une bonne formation universitaire doit pouvoir se poursuivre en Bachelor ou Mastère, selon l’envie de l’étudiant. À ce titre, l’ESIS propose des cursus complets, en BTS audiovisuel, Bachelor, et même Mastère.

Le format en ligne du festival de cinéma d’animation est repris par de nombreux autres événements. Il permet de garantir l’accessibilité au public, même en période de crise sanitaire. La sélection des œuvres est toujours aussi rigoureuse et il est important de bien se former pour acquérir toutes les compétences permettant de participer à l’événement.

Covid-19 : après un an de fermeture, les cinémas rouvrent à New York

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Covid-19 : après un an de fermeture, les cinémas rouvrent à New York

Le 5 mars 2021, les cinémas new yorkais ont pu rouvrir au public. Ils seront autorisés à admettre le public à hauteur de 25 % de leur capacité d’accueil habituelle, une limite de 50 spectateurs par salle est fixée. Après un an de fermeture, commence-t-on à entrevoir une reprise des activités du monde du cinéma ?

Fermeture des cinémas américains : la reprise un an après

Si New York fait office de précurseur avec sa réouverture en mars, l’autre grande ville du cinéma américain, Los Angeles n’a pas encore communiqué de date de réouverture de ses salles. Dans la troisième ville du marché, San Francisco, les autorités ont laissé entendre qu’une ouverture en octobre était envisageable. Mais les petits exploitants de cinéma ont décidé de poursuivre la période de fermeture. En effet, le nombre de visiteurs, l’interdiction de vendre nourriture et boissons et l’offre de films drastiquement diminuée ne permettent pas aux petites salles d’ouvrir sereinement.

Suite à la fermeture prolongée des salles de cinéma, les studios hollywoodiens ont tous décalé l’arrivée de leurs films ou ont choisi de les sortir sur leur plateforme de streaming. L’ouverture des salles doit redonner confiance aux distributeurs de films qui doivent fixer des dates de sortie en salle et les tenir.

Côté français, il est indéniable que la fermeture des salles, décidée pendant la crise de mars 2020, a durement impacté le marché du cinéma. Si on parle d’une réouverture mi-avril, rien n’est officiellement décidé.

Quelles sont les suites de la fermeture prolongée des cinémas ?

Les professionnels du cinéma français, tous secteurs confondus, ont déjà commencé à travailler pour rattraper cette longue période de fermeture. En réunion avec le ministère de la Culture, la Fédération Nationale des Cinéma a exposé son plan de réouverture : 400 films français et coproductions européennes sont prêts ou en cours d’élaboration. À l’ouverture, les salles pourront donc proposer une programmation 100 % française pendant près de deux mois.

La motivation des professionnels de l’audiovisuel français et les aides publiques pour relancer le secteur laissent entrevoir une reprise positive des activités cinématographiques en France. Choisir de s’orienter dans un cursus dans l’audiovisuel reste un choix judicieux : la fermeture des cinémas n’est que temporaire et on voit déjà les signes de la reprise économique du secteur. Bien que la situation ait été particulièrement difficile, les professionnels de l’audiovisuel ont su rebondir et continuer à travailler durant la période de fermeture des salles.

Il est donc très important de bien choisir son cursus, afin d’acquérir une formation solide. L’ESIS est un établissement privé d’enseignement supérieur dont les formations sont cotées et recherchées par les recruteurs de l’audiovisuel français. L’école propose invariablement à ses étudiants des stages professionnalisants en entreprise, qui sont l’occasion de mettre en pratique les connaissances acquises en cours.

À la reprise, le secteur audiovisuel aura besoin de professionnels jeunes et dynamiques pour reprendre en main un marché en berne. Pour le remettre sur pied, il est essentiel qu’une nouvelle génération de producteurs, de cinéastes, d’ingénieurs son et d’exploitants de salle s’emparent de l’audiovisuel français pour l’adapter à ces nouvelles dynamiques.

Covid-19 : le Luxembourg et son concept du cinéma privatisé

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Covid-19 : le Luxembourg et son concept du cinéma privatisé

En février dernier, l’enseigne Kinepolis proposait au Luxembourgeois une séance de cinéma privatisée. Elle rappelle de ce fait que l’univers du 7e art n’est pas mort, qu’il sait se réinventer et qu’il attire toujours autant le public. Comment se déroule une séance dans un cinéma privatisé et est-ce la nouvelle forme du divertissement anti-Covid ?

Le cinéma privatisé : comment ça se passe ?

Au Luxembourg, les règles de sécurité sanitaires sont plus souples qu’en France, permettant ainsi à l’enseigne de cinéma Kinepolis de proposer l’ouverture privatisée d’une séance. Il s’agit d’ouvrir une salle de projection pour deux à dix personnes maximum.

Le visionnage du film doit naturellement s’opérer dans le respect des gestes barrières : les spectateurs sont tenus de porter un masque, d’être assis à une distance de deux mètres les uns des autres et la consommation de nourriture ou de boisson est proscrite dans la salle.

Le coût du cinéma privatisé s’élève à environ 200 euros, et ce quel que soit le nombre de spectateurs. Le prix est élevé, mais n’empêche pas les cinéphiles de répondre présent. Le public s’estime satisfait et parle même d’une expérience exclusive et d’un sentiment d’être privilégié.

Le cinéma privatisé : la solution anti-Covid ?

Bien qu’un certain nombre d’adeptes ait répondu présent à la proposition de Kinepolis d’un cinéma privatisé, il est encore trop tôt pour considérer que l’initiative est pérenne. Les pouvoirs publics comme les professionnels du cinéma mettent tout en œuvre pour permettre la réouverture prochaine des salles, bien qu’aucune date ne soit encore fixée.

En attendant, on voit se multiplier les initiatives pour permettre l’accès à la culture dans le domaine de l’audiovisuel : cinémas privatisés, hôtel-cinéma, sorties de films en streaming, festivals en ligne, etc. Le monde du cinéma, cruellement impacté par la crise sanitaire, continue de se réinventer pour survivre. Les techniciens, animateurs, producteurs, chargés de communication ou directeurs marketing poursuivent leurs activités et rivalisent d’imagination pour faire vivre le secteur en attendant la réouverture des salles au public.

La situation a donc permis l’émergence de nouvelles initiatives et de nouveaux profils de professionnels. C’est donc le bon moment pour entreprendre une formation dans le cinéma ou l’audiovisuel. Pour cela, il faut privilégier une formation aux enseignements techniques qui comporte des sessions de l’année sous la forme de stages en entreprise. En effet, les recruteurs du secteur sont très attentifs à l’expérience professionnelle, qui prime dans le choix d’un nouveau collaborateur. Un étudiant sortant d’une école qui axe son enseignement sur des projets et des travaux pratiques aura donc un profil plus intéressant et sera, dans les faits, mieux formé. À ce titre, l’ESIS a mis en place des formations techniques de haut niveau à visée professionnalisante accessibles du BTS au Mastère.

On salue ce genre d’initiatives, comme le cinéma privatisé, qui permettent de garder en vie un secteur du cinéma qui en a bien besoin. Elles posent cependant la question de la démocratisation et de l’accessibilité du 7e art en temps de pandémie.

Communication : comment choisir le bon support de diffusion ?

Publiée le 23 mars 2021
Communication : comment choisir le bon support de diffusion ?

Communication autour d’un projet audiovisuel : choisir le bon support de diffusion

 

Dans le monde de la Communication appliquée à l’audiovisuel, le support de diffusion est conditionné par le style du film à promouvoir. Il doit en effet exister une cohérence entre le produit multimédia à diffuser et le support utilisé à cette fin. Face à la multitude de supports de diffusion disponibles, comment s’assurer de choisir celui qui conviendra le mieux à sa stratégie ?

 

Faire un choix parmi les supports de diffusion classiques

 

Dans le cadre de la communication et de la promotion d’une œuvre cinématographique, divers supports de diffusion dits « classiques » s’offrent à vous. Les principaux sont :

  • La presse écrite.

Ce canal qui présente l’avantage de s’adresser à un lectorat ciblé. Utiliser ce support de diffusion nécessite d’avoir mis en place en amont une affiche de film et un synopsis court et percutant. Pour toucher un large public, commandez une parution dans la presse spécialisée ou les journaux à forte audience (hebdomadaires ou quotidiens).

  • La radio.

De même, la radio permet un ciblage thématique du public touché par votre campagne de communication.

  • La télévision.

Elle permet de s’assurer une audience importante. Le format de communication dépendra du style de film à promouvoir. Il peut s’agir d’interventions sur le plateau d’une émission ou aux informations nationales/régionales.

  • Le marketing direct.

Il ne s’agit pas d’un support de diffusion à proprement parler, mais plutôt de techniques de relations publiques et de communication en présentiel. Cela suppose de se rendre sur divers salons et festivals de cinéma.

Innover et utiliser les nouveaux supports de diffusion de la Communication : le digital

Les supports de diffusion digitaux sont devenus incontournables dans une stratégie de communication. Internet offre de multiples opportunités et propose des canaux de diffusion peu coûteux, facilement accessibles et performants comme une publication sur un blog spécialisé ou un partenariat avec un youtubeur.

Facebook peut aussi être une excellente vitrine pour votre communication, au même titre qu’Instagram, qui permet de fédérer une communauté avant la sortie du film. Constamment évolutive et interactive, la communication sur les réseaux sociaux offre un dialogue avec le public. Attention cependant à demeurer cohérent dans votre communication.

Enfin, pensez à l’affichage qui, grâce aux nouvelles technologies, devient sonore et tactile. Pour exploiter à son maximum ce support de diffusion, il vous faudra réfléchir à une bande-annonce au format très court et compréhensible même si le son est couvert par le bruit ambiant.

Maîtriser toutes les spécificités de la multitude de supports de diffusion exige de s’être formé aux techniques de la Communication Digitale appliquées au monde de l’audiovisuel. Pour cela, il est fortement conseillé de suivre un cursus post-bac tel que le propose l’école ESIS.

 

Faire le bon choix du ou des supports de diffusion d’une campagne de communication dans l’audiovisuel demande de faire preuve d’imagination et d’esprit d’initiative. Une bonne formation dans le domaine demeure indispensable pour acquérir toutes les compétences requises.

Les clés pour réaliser un film documentaire

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Les clés pour réaliser un film documentaire

Nos conseils pour réaliser un bon film documentaire

 

Un film documentaire est un contenu média audiovisuel qui vise à raconter ou à relayer des faits. La réalisation un film informatif ne déroge pas aux techniques cinématographiques classiques. Cependant, la spécificité du format film documentaire nécessite de respecter certaines étapes et de se former aux outils actuels afin de réaliser ce projet.

 

Réaliser un film documentaire : ne négliger aucune étape en amont du tournage

 

Comme pour toute production filmée, la création d’un documentaire suit des étapes techniques qu’il est primordial de suivre rigoureusement. L’écriture d’un film documentaire est peu codifiée par rapport à d’autres styles, comme la fiction par exemple. Cependant, elle s’effectue en parallèle d’un véritable travail d’investigation.

 

Dans un premier temps, avant de réaliser son film, l’auteur/réalisateur du documentaire s’imprégnera de son sujet. Dans cette phase d’enquête, il choisira un angle de vue qui correspondra à la manière dont il souhaite présenter les faits aux spectateurs. En même temps que cette phase d’investigation, ou très rapidement après, il lui faudra rencontrer les personnes interviewées ainsi que trier consciencieusement son contenu multimédia (images, films, tableaux, son, etc.).

 

Ensuite auront lieu les phases de production et de financement, pour lesquelles il faut monter un dossier comportant un synopsis, une lettre d’intention et un scénario. Enfin, la réalisation d’un film informatif comporte la phase de post-production et de montage proprement dit.

 

Réaliser un film documentaire ne signifie pas s’arrêter à la création du contenu audiovisuel proprement dit. Un travail de diffusion et de publicité doit être ensuite mené par une équipe formée en marketing et techniques de communication.

 

 

Comment se former et bien s’entourer pour réaliser un film documentaire ?

 

De nos jours, la révolution du numérique est venue bouleverser toutes les techniques de réalisation des contenus multimédias et les documentaires filmés n’échappent pas à la règle.

 

Aujourd’hui, on peut réaliser seul un film documentaire dans son ensemble. Certains tournent même avec un téléphone portable et utilisent la toile comme moyen de diffuser leur production.

 

Cependant, réaliser un documentaire se fait généralement en équipe. Interviennent à chaque étape de création les divers techniciens des métiers de l’audiovisuel. La spécificité du documentaire peut aussi nécessiter que le réalisateur se fasse accompagner d’un journaliste-reporter pour se faire épauler dans la phase d’investigation.

 

Au cours de son cursus en audiovisuel, le réalisateur va rencontrer d’autres techniciens, étudiants dans la même promotion que lui. Ils seront amenés à collaborer pour produire les travaux pratiques demandés par leurs enseignants dans le cadre de leur formation. Ces premières collaborations permettront aux futurs professionnels de se connaître et d’apprendre à travailler ensemble. Il n’est pas rare qu’une fois dans la vie active les étudiants sortants d’une école fassent appel à leurs anciens camarades pour travailler sur un projet.

 

La clé pour réaliser un film documentaire, c’est donc de connaître et de maîtriser les techniques des métiers de l’audiovisuel. L’école ESIS propose un Bachelor spécialisé Métiers de l’Audiovisuel qui se déroule en trois ans. Cette formation permet aux étudiants de maîtriser tous les outils pour réaliser seuls ou en équipe un film documentaire.

 

 

De nos jours, la maîtrise du numérique permet de filmer, produire et réaliser de manière autonome un film documentaire. Or la clé pour réaliser un bon film informatif, c’est d’avoir la bonne idée, de la présenter sous le bon angle et de connaître parfaitement les techniques de l’audiovisuel.

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