Comment écrire un scénario de film ?

Publiée le 14 septembre 2021
Comment écrire un scénario de film ?

Un scénario est un document visant à donner aux techniciens de l’audiovisuel des indications précises dans la conduite de leurs activités. Sans effets de style ou constructions littéraires, il est difficilement lisible pour les personnes qui ne sont pas formées. Assez proche d’un texte de théâtre, il s’enrichit de commentaires et de notes d’intentions de la part du scénariste ou du réalisateur. En quoi est-il si essentiel à une création audiovisuelle, et quelles règles respecter pour écrire un scénario de film ?

Que faut-il préparer avant d’écrire un scénario de film ?

Le scénario s’adresse aux professionnels qui collaborent à la création d’une œuvre audiovisuelle et cinématographique. C’est un document technique qui ne s’écrit ni comme un roman ni comme une pièce de théâtre. Il n’est pas destiné à la lecture, mais doit être considéré comme un support de travail. Adressé à l’origine au producteur, il vise à lui donner envie de s’investir (et son capital financier) dans le projet de film.

Une fois validé, le scénario devient une référence pour tous les corps de métier de l’audiovisuel qui contribuent à la création de l’œuvre. Au moment de la rédaction, le scénariste ne doit pas perdre de vue qu’il s’adresse à presque tous les corps de métiers techniques.

Avant de se lancer dans l’écriture du scénario proprement dit, certains points sont à réfléchir. Le réalisateur rédige en premier lieu le schéma narratif destiné à ses collaborateurs. Ce résumé doit contenir :

– L’idée du film (ou son histoire).

– La documentation historique, sociale ou technique. Ce socle documentaire sera utilisé à la fabrication des décors ou des costumes par exemple.

– La narration ou le déroulé de l’histoire dans un style clair, au présent de l’indicatif avec une progression et une chute.

Écrire un scénario de film : s’adresser à des techniciens expérimentés

Ainsi, pour écrire un scénario de film, il faut respecter une structure type, divisée en trois actes :

– Exposition du contexte : présentation des personnages et de l’univers et introduction de l’élément perturbateur. En pratique, ce premier acte correspond à 1/4 du film.

– Péripéties, obstacles et épreuves du ou des personnages. C’est le point culminant de l’histoire et du scénario, qui représentera 60 % du film.

– Résolution des conflits et dénouement. Cette partie compte pour 15 % de l’œuvre cinématographique finale.

Enfin, certaines conventions professionnelles sont à prendre en considération. Par exemple, une page de scénario correspond à environ une minute de film, deux tirets signifient des dialogues interrompus. Le nom des personnages principaux doit être écrit en majuscules et le scénariste peut inscrire des indications pour les ingénieurs du son ou les cadreurs.

L’idéal afin d’apprendre à écrire un scénario de film de niveau professionnel, c’est de se former aux métiers de l’audiovisuel. Il est vivement conseillé de privilégier une école qui propose des formations comprenant la modalité de l’apprentissage en alternance. En effet, c’est en apprenant au contact des professionnels et en collaborant à l’élaboration d’une œuvre cinématographique que l’étudiant en audiovisuel saura quels éléments intégrer à sa rédaction. À ce titre, l’ESIS propose à ses élèves de collaborer tout au long de l’année à l’élaboration de véritables productions et forme à tous les métiers du secteur de l’audiovisuel.

Écrire un scénario de film, c’est respecter un cadre et un style professionnel. Ni résumé ni roman, c’est un document technique essentiel à la création d’une œuvre cinématographique.

Masteriser un album : qu’est-ce que ça signifie ?

Publiée le 3 septembre 2021
Masteriser un album : qu’est-ce que ça signifie ?

L’étape du mastering vise à mettre en valeur les éléments sonores finaux d’un album afin de les fondre en un ensemble cohérent. Garante de la qualité acoustique, cette étape suit les sessions d’enregistrement et de mixage. Plus concrètement, elle donne du dynamisme au produit audio final, c’est cette phase qui permet de ne pas augmenter ou baisser constamment le volume entre les pistes. En quoi consiste précisément cette technique et comment la maîtriser ?

Masteriser un album : pourquoi est-ce essentiel ?

Les professionnels considèrent que l’enregistrement d’un album comporte quatre étapes :

– L’écriture, qui dépend de l’artiste,

– l’enregistrement, où sont capturées les pistes audio les unes après les autres de manière indépendante pour chaque instrument,

– le mixage, qui permet d’associer ces fichiers,

– le mastering, où les pistes audio sont uniformisées afin d’atteindre une bonne qualité d’écoute.

Masteriser un album, c’est donc donner au produit final une cohérence d’ensemble. Ce travail permet d’éviter les désagréments à l’écoute (comme les problèmes de balance ou de saturation), et sublime le travail des artistes.

Pour masteriser un album, il faut donc faire preuve d’un véritable sens artistique et d’une compréhension fine de la musique. Généralement, les producteurs font appel à un technicien extérieur pour effectuer cette tâche. Une oreille externe est plus objective et sait plus aisément repérer les points à retravailler.

Les professionnels chargés de la masterisation doivent être d’excellents techniciens du son. C’est à ce moment que l’ordre des chansons de l’album est choisi, que le temps de pause entre chaque piste audio et les fondus de fin de chanson sont incorporés. Ces éléments techniques sont incontournables pour produire un album de qualité, au bon rythme d’écoute et agréable à écouter. Ainsi, le processus pour masteriser un album change en fonction du support final : CD, vinyle, ect.

Comment se former professionnellement pour masteriser un album ?

De nos jours, des plugins gratuits en ligne sont proposés pour masteriser des pistes audio. Or, ces outils ne permettent que d’augmenter le volume ou de traiter en surface certains points des fichiers. Afin d’atteindre un niveau de qualité optimale, il faut savoir prendre en main les logiciels des ingénieurs du son.

Les techniques professionnelles pour masteriser un album nécessitent du temps et une formation adéquate afin d’être maîtrisées. Idéalement, l’étudiant suit un cursus post-bac dans un établissement spécialisé. Sa formation doit comporter un volet pratique et lui permettre de se former au contact des techniciens du son. À titre d’exemple, l’ESIS incorpore à chaque parcours de formation la modalité de l’apprentissage en alternance, afin de garantir à ses étudiants un enseignement pratique et des facilités d’embauche.

Encore trop de labels indépendants ne masterisent pas les albums qu’ils produisent, ne connaissant pas les techniques et les enjeux de cette étape cruciale. Cependant, de plus en plus de maisons de production sont à la recherche de jeunes professionnels formés à ces techniques. Envisager une carrière dans ce domaine, encore considéré comme une niche des métiers de l’ingénierie du son, est donc un choix très judicieux.

Qu’est-ce que la spatialisation du son ?

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Qu’est-ce que la spatialisation du son ?

La spatialisation du son est une technique qui a pour but de donner au public la sensation que les sons proviennent de plusieurs directions à la fois. Elle vise à organiser des scènes audio en trois dimensions et s’utilise pour les appareils d’écoute domestiques comme dans le spectacle vivant. En quoi consiste-t-elle et quels sont ses enjeux ?

La spatialisation du son : confort d’écoute et réalisme

En pratique, la spatialisation du son regroupe toutes les méthodes professionnelles d’enregistrement et de mixage du son qui permettent à un home cinéma de diffuser des pistes audio en stéréo avec une qualité reproduisant quasiment à l’identique les sensations réelles. En effet, contrairement à la vue, notre sens de l’audition est capable de prendre en compte tous les sons qui proviennent d’un espace.

Les méthodes de la spatialisation du son comprennent diverses techniques comme :

– Le contrôle de la direction et de la provenance des sons

– La modification des effets acoustiques.

Désormais très répandues, ces méthodes influent même sur la manière d’enregistrer les pistes audio. Les instruments de spatialisation du son trouvent aussi un champ d’application colossal avec le spectacle vivant. En effet, ils devraient permettre de pallier aux défauts de la technique de la stéréophonie, qui ne permet qu’aux quelques personnes du public placées face aux enceintes d’accéder à un véritable confort d’écoute (le fameux sweet spot).

La spatialisation du son reproduit et déplace les sources des sons de manière simultanée, pour offrir à tous les auditeurs ce plaisir d’écoute si prisé. Ainsi, les pièces de théâtre, les concerts, les festivals et tous les autres événements en live sont concernés par les avancées technologiques qu’offrent ces nouvelles méthodes.

Comment se former à la spatialisation du son ?

Afin de recréer une sensation d’écoute réaliste jusque dans le salon des particuliers, les méthodes de spatialisation du son ont recours à diverses disciplines utilisées dans l’audiovisuel :

– L’informatique,

– L’acoustique et le traitement du signal sonore,

– Le mixage son.

Les équipements audio des particuliers ne proposent pas encore une qualité acoustique parfaite. La recherche dans la spatialisation du son évolue très rapidement pour proposer de nouvelles solutions. Secteur en plein essor, il recrute donc massivement et envisager une carrière dans les métiers de l’ingénierie du son est un choix très judicieux.

Pour cela, il est essentiel de suivre une formation professionnalisante en audiovisuel. Le domaine de la maîtrise du son nécessite de se former sur le terrain, au contact des professionnels. À ce titre, l’ESIS forme les futurs techniciens de l’audiovisuel selon une formule innovante qui a fait ses preuves. Les étudiants sont invités tout au long de l’année à collaborer à la création d’œuvres et suivent le reste leur année scolaire en stage en entreprise.

Les techniques de spatialisation du son sont très utilisées pour les dispositifs 3D des particuliers et des structures professionnelles. Mais c’est dans le domaine des jeux vidéo que ces méthodes semblent devoir évoluer : l’ajout d’un élément sonore spatialisé est crucial pour développer la sensation de réalisme du joueur.

Pourquoi appelle-t-on le cinéma « le septième art » ?

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Pourquoi appelle-t-on le cinéma « le septième art » ?

Traditionnellement, les arts sont catégorisés en neuf grands secteurs. Ces neuf arts auraient été qualifiés dès l’antiquité grecque en hommage aux neuf muses, filles de la divinité Zeus. De grands auteurs, comme Hegel, ont eux aussi contribué à classifier les arts en disciplines distinctes. Le cinéma n’échappe pas à la règle, mais pourquoi dit-on qu’il est le septième art ?

Comment le cinéma s’est hissé au rang de septième art ?

Les disciplines artistiques sont traditionnellement classées et numérotées dans l’ordre de leur apparition. Les récentes évolutions culturelles et techniques ont vu naître deux nouvelles catégories :

– L’architecture.

– La sculpture.

– Les arts visuels (la peinture et le dessin).

– La musique.

– La littérature et la poésie.

– Les arts de la scène (cette catégorie regroupe le théâtre, la danse, le mime et le cirque).

– Le cinéma.

– Les arts médiatiques.

– La bande dessinée.

Hegel, dans son ouvrage l’Esthétique, classe les arts selon deux critères : matérialité décroissante et expressivité accrue. Cet auteur distingue cinq arts, faisant abstraction du cinéma, alors à ses débuts à son époque.

C’est Riciotto Canudo, critique de cinéma italien établi à Paris, qui propose en premier lieu la classification de sixième art pour le cinéma. Dans son « Naissance d’un sixième art – essai sur le cinématographe », il explique que l’invention ne doit pas être considérée comme une simple avancée industrielle, mais bien comme un art à part entière. Contraint de laisser la sixième place aux arts corporels, il milite pour que le cinéma soit reconnu comme septième art et publie en 1923 un « Manifeste des sept arts ». Il y soutient que le cinéma est un mélange entre technique et esthétisme. C’est, selon lui, la forme d’art la plus consommée, car elle intègre une multitude d’éléments artistiques : le son, l’image, le mouvement, etc.

Cinéma : conserver son statut de septième art

La conception de Canudo est toujours d’actualité, une œuvre cinématographique fait aujourd’hui encore preuve d’une haute technicité, du recours aux toutes dernières technologies et provoque de nombreuses émotions chez les spectateurs.

Les métiers des techniciens du cinéma requièrent d’avoir un vif sens esthétique et pratique. Les professionnels de ces corps de métiers font preuve de grandes capacités opérationnelles et savent apporter une valeur artistique à leur travail. Les professionnels de la communication et du management dans le domaine du cinéma sont, quant à eux, de véritables adeptes du septième art et contribuent à ce que le cinéma tienne cette place si prisée.

Tous les étudiants qui se destinent à une carrière dans le septième art doivent suivre une formation au sein d’un établissement spécialisé en audiovisuel et cinéma. En optant pour un cursus en alternance, ils s’assurent d’acquérir toutes les compétences pratiques nécessaires à l’exercice de leur futur métier. L’ESIS, école supérieure de l’image et du son, défend la position du cinéma comme septième art en proposant des formations de très haut niveau académique.

Aujourd’hui reconnu comme véritable art, le cinéma est aussi un divertissement apprécié du grand public. Afin de travailler dans le septième art, il est possible d’opter pour différentes voies professionnelles.

Le métier d’ingénieur son : entre art et technique

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Le métier d’ingénieur son : entre art et technique

L’ingénieur son enregistre les pistes sonores d’une production audiovisuelle et garantit la qualité d’enregistrement des fichiers en effectuant le mixage de ces éléments sonores. À la fois artiste et technicien, il fait preuve d’un certain nombre de compétences de haut niveau. En quoi consiste son métier et comment bien s’y former ?

Quelles sont les principales missions de l’ingénieur du son ?

Généralement passionné de technologie et de musique, l’ingénieur du son est responsable de la gestion des éléments acoustiques d’une production. Il peut travailler pour le cinéma, la télévision, mais aussi dans la musique, le théâtre ou les spectacles vivants.

Il est qualifié de manière différente selon le secteur dans lequel il officie. Par exemple, au cinéma, il est désigné comme chef-opérateur son. Quelle que soit l’appellation, l’ingénieur son est le professionnel qui travaille sur la console de gestion acoustique, quel que soit son statut hiérarchique.

Dans le cadre d’un tournage de cinéma, le technicien du son est amené à :

– Filtrer les éléments gênants dans une piste audio enregistrée à l’occasion d’un tournage. C’est lui qui supprime les bruits de voiture perturbant une scène au cinéma.

– Reconstituer des bruitages réalistes et créer l’habillage sonore d’une œuvre. Il peut aussi être amené à effectuer les procédures de sonorisation d’un espace.

– Lister et déterminer le matériel et les équipements nécessaires à la captation des pistes sonores.

Lorsqu’il travaille en studio, l’ingénieur son donne véritablement vie à l’album en préparation. Il retravaille les fichiers en leur donnant une tonalité professionnelle et homogénéise la sensation d’écoute des diverses pistes audio.

Comment devenir ingénieur du son ?

Pour mener à bien toutes ces missions, l’ingénieur du son est donc doué d’un sens artistique aigu ainsi que de savoir-faire techniques de haut niveau. Il fait preuve d’une excellente oreille musicale et d’une culture artistique solide. C’est aussi un fin technicien, qui apprécie les nouvelles technologies et est à l’aise avec l’électronique et l’informatique.

L’ingénieur son apprécie travailler en équipe, il évolue au contact des techniciens d’une production audiovisuelle ou des musiciens lorsqu’il travaille sur un album. Dans sa formation, il a donc étudié divers modules comme le fonctionnement d’une radio, les techniques de prises de son pour la musique ou à l’occasion d’un projet de bruitage pour le cinéma.

Afin de se former au métier, il est essentiel de suivre une formation professionnalisante au sein d’un établissement spécialisé. En effet, les recruteurs du secteur sont attentifs aux collaborateurs démontrant des compétences pratiques. Ils recherchent de jeunes diplômés opérationnels dès la fin de leurs études et qui ont déjà une certaine expérience du terrain.

À ce titre, l’ESIS propose des formations de très haut niveau technique et académique qui bénéficient de la modalité de l’apprentissage en alternance. L’établissement propose une formation au métier d’ingénieur du son dès le Bachelor. Très complet, ce cursus peut être poursuivi en Master Son ou Musicologie.

L’ingénieur son est un technicien essentiel à la production d’une œuvre audiovisuelle, musicale ou cinématographique. Opérateur-artiste polyvalent, il sait travailler sur tous les instruments électroniques et technologiques du marché.

Quelle est l’origine du cinéma ?

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Quelle est l’origine du cinéma ?

L’histoire du cinéma est indissociable des évolutions et des innovations techniques du XIXe siècle. Intimement lié à la photographie animée et aux jeux de lumière, comment caractériser les origines du cinéma ?

Aux origines du cinéma : la photographie

La toute première expérience considérée comme étant aux origines du cinéma date du XVIIe siècle, c’est la lanterne magique. Il s’agit de l’ancêtre des équipements de projection d’aujourd’hui (son fonctionnement est très proche de celui du lecteur de diapositives). Cet appareil permet de projeter des images peintes sur des plaques de verre via un objectif et grâce à la lumière d’une bougie.

À l’origine du cinéma se trouvent des innovations en matière de lumière et d’effets d’optique. Par exemple, la première expérience, aujourd’hui qualifiée de pré-cinéma, remonte aux années 1820 avec la création du Thaumatrope. Très proches de la photographie, les premiers essais d’images animées remontent aux années 1880. Muybridge, photographe américain, signe les photographies séquentielles d’un bison au galop. En les projetant en une séquence rapprochée, il parvient à reproduire le mouvement de l’animal : c’est le chronophotographe.

Suivent de nombreux appareils mêlant l’image et l’animation par mouvement mécanique et jeu de lumière. Parmi ces « jouets optiques », il est possible de citer :

– Le Zootrope en 1833.

– Le Folioscope (sorte de Flipbook) en 1868.

– Le Zoopraxiscope en 1879, célèbre pour son expérience fructueuse de reconstitution de la course d’un jockey sur sa monture.

Quelles sont les origines du cinéma comme divertissement ?

Ce sont les frères Lumière (Louis et Auguste) qui révolutionnent le domaine et font faire un bond en avant au cinéma encore balbutiant. En 1895, ils organisent la première séance de cinéma publique payante de l’histoire.

Leur production originale « À la sortie de l’usine Lumière à Lyon » de 1895 est considérée par les professionnels comme un film à part entière. En réalité, Louis et Auguste reprennent une invention d’Edison qui lui a permis, en 1891 déjà, d’enregistrer le Salut de Dickson (son assistant de recherche). C’est la première caméra argentique : le kinétographe. Or, avec cet appareil, il n’est possible de visionner le film qu’en collant son œil à un trou percé au fond d’une boîte. Les frères Lumière offrent au cinéma d’entrer dans une nouvelle aire en lui permettant d’être projeté pour le grand public.

La passionnante épopée des origines du cinéma s’apprend à l’occasion d’une formation spécialisée, à l’instar des cursus proposés à l’ESIS. À titre d’exemple, le mastère communication et production cinématographique de l’établissement contient des modules d’apprentissages de l’histoire du cinéma.

Les recherches et les essais des scientifiques et des techniciens au fil de l’Histoire ont permis de créer le Cinéma tel qu’on le connaît aujourd’hui : coloré et sonore. Il poursuit son évolution et il s’est depuis peu doté de technologies de pointe : 3D ou 4DX continuent d’apporter au cinéma plus de richesse et de susciter l’engouement du public.

Est-il possible de répondre à la fameuse question : qu’est-ce qu’un bon film ? – ESIS

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Est-il possible de répondre à la fameuse question : qu’est-ce qu’un bon film ? – ESIS

Il est très difficile (voire impossible) de répondre à cette demande existentielle au monde du cinéma : qu’est-ce qu’un bon film ? Pourtant, tous les adeptes et les professionnels du secteur se sont déjà questionnés sur le sujet.

Qu’est-ce qu’un bon film : une question sans réponse ?

Apprécier un film est une donnée totalement subjective qui dépend des personnes, de leur histoire, de leur sensibilité et de la culture dans laquelle ils évoluent. En effet, il est possible de donner l’impression qu’une œuvre est bonne, à condition d’opter pour la stratégie de communication adéquate. Plus un film est défendu par une grande communauté d’adeptes, plus il s’ancre dans l’imaginaire social comme étant un « bon film ».

De plus, ce qui est considéré comme qualitatif dans une certaine culture, n’est pas nécessairement vu de la même manière au sein d’une société différente. Les critères d’appréciation d’un bon film varient aussi d’une époque à l’autre. Ainsi, ce qui était exceptionnel il y a dix ans passe inaperçu aujourd’hui. Les tendances de cadrage, de coloration ou même de sonorisation changent en fonction des sociétés et des modes, mais aussi des capacités technologiques à portée des équipes de production. C’est pour cela que l’on qualifie de chefs-d’oeuvre les quelques films capables de proposer une grande richesse sur les plans artistiques et techniques et qui traversent le temps sans perdre de leur qualité.

Ainsi, pour savoir ce qu’est un bon film, il est important de procéder à une analyse technique de l’œuvre afin de sortir de l’interprétation personnelle.

Qu’est-ce qu’un bon film : éléments de réponse techniques

Afin de dépasser le critère subjectif pour répondre à la question qu’est-ce qu’un bon film, il est possible d’analyser une production cinématographique en se basant sur des critères techniques. Ces éléments sont nombreux, mais les professionnels de la critique de cinéma observent certains points principaux :

– La cohérence, le dynamisme et l’originalité du scénario.

– La réussite technique sur le plan des visuels, des pistes audios et des rendus.

– Le jeu des acteurs et leur direction.

En quoi consiste le métier de mixeur son ?

Publiée le 2 septembre 2021
En quoi consiste le métier de mixeur son ?

Ingénieur du son ultra-spécialisé, le mixeur son se charge de moduler le contenu sonore d’une œuvre filmée. C’est un technicien hors pair doué d’un sens pointu de l’esthétisme sonore, qui sait travailler en équipe et s’adapter aux projets qui lui sont confiés. Zoom sur cette spécialité de l’audiovisuel si recherchée par les recruteurs du secteur.

Mixeur son : donner forme au support sonore d’une œuvre

Le mixeur son intervient lors de l’étape de montage son d’une œuvre audiovisuelle. Il compile les éléments sonores captés pendant les tournages ou les composants additionnels enregistrés en auditorium, comme les bruitages ou les voix-off.

Il se charge donc d’équilibrer les bandes-son. Véritable artiste, il crée une ambiance acoustique esthétique et agréable qui soutient la narration du film sur lequel il travaille.

L’étape du mixage son est la dernière phase de l’élaboration d’un film. Pour mener à bien ses missions, le mixeur son doit être capable d’utiliser les outils techniques de pointe du mixage. Il peut travailler sur des œuvres variées : fictions télévisuelles, cinéma, documentaires, publicités, etc. Le mélange des pistes sonores qu’il effectue doit donc tenir compte du type de production sur lequel il travaille et plus spécifiquement des plans et des images auxquelles il attribue un son.

Dans le cadre de son travail, le mixeur son doit être capable de travailler en équipe. En effet, il reçoit du monteur le contenu sonore à agencer. Ces fichiers sont toujours bien classés (dialogue, musique, bruitage, etc.) et le mixeur dispose d’une timeline avec le nom des pistes. S’il s’avère nécessaire, le mixeur son peut être amené à améliorer la qualité des fichiers transmis (éliminer des bruits indésirables ou enregistrer des voix).

Ce professionnel de l’audiovisuel et du cinéma doit donc faire preuve de sensibilité musicale et de compétences techniques de haut niveau, qui s’acquièrent à l’occasion d’une formation spécialisée.

Comment se former pour devenir mixeur son ?

Pour se former au métier de mixeur son, il est crucial de suivre un cursus pratique dans un établissement spécialisé. La modalité de l’apprentissage en alternance est un plus activement recherché par les recruteurs de l’audiovisuel. En effet, le métier requiert des compétences techniques de haut niveau qui doivent être mises en pratique à l’occasion de stages afin de démontrer d’une expérience professionnelle dès sa sortie d’études.

À titre d’exemple, l’ESIS propose des parcours post-bac spécialisés dans l’audiovisuel. Dès la première année de son Bachelor Son, les étudiants sont initiés aux techniques de mixage sonore. Grâce à de nombreux stages en entreprise, les participants à la formation mettent en pratique leurs connaissances et commencent à se construire un carnet d’adresses de professionnels. Après trois ans d’études, les étudiants qui le souhaitent peuvent poursuivre leur cursus universitaire en cycle Mastère ou se lancer immédiatement dans une carrière de mixeur son.

Le mixeur son est un ingénieur très spécialisé qui se doit de maîtriser parfaitement tous les derniers outils du mixage sonore. C’est lui qui transforme un ensemble de sons disparates en une ligne homogène et agréable à entendre.

 

Le marketing de l’audiovisuel : une spécialité qui émerge

Publiée le 20 juillet 2021
Le marketing de l’audiovisuel : une spécialité qui émerge

Le responsable marketing est chargé d’améliorer le chiffre d’affaires et les marges d’une entreprise. Poste à responsabilité, il coordonne les activités d’une équipe afin de faire progresser les résultats de ses produits. Dans l’audiovisuel, il a pour mission de concevoir un plan d’action pour promouvoir un film ou une chaîne de télévision. Comment le responsable marketing adapte-t-il ses missions et ses techniques au monde de l’audiovisuel ?

Les missions du responsable marketing dans l’audiovisuel

Le responsable marketing utilisera les méthodes et les techniques du marketing, qu’il adaptera à son domaine d’exercice : l’audiovisuel. En ce sens, il sera amené à élaborer et mettre en œuvre la politique commerciale de la structure pour laquelle il travaille (cinéma, entreprise de production, etc.).

Il devra être à même de :

– Développer une stratégie de communication.

– Organiser des actions de promotion.

– Animer et participer à des événements ou des salons.

– Prévoir les ventes d’après les statistiques qu’il aura réalisées, lui ou son équipe.

– Analyser les statistiques de vente.

– Faire évoluer les tarifs et les propositions à l’affiche.

Excellent marketeur, il aura une équipe à sa charge, avec laquelle il sera amené à :

– Développer et améliorer les bases de données des produits et le fichier client.

– Concevoir et faire réaliser des outils marketing comme les programmes.

– Effectuer, suivre et analyser des enquêtes d’audimat.

– Réaliser des études de marché.

Quelles sont les compétences attendues d’un responsable marketing dans l’audiovisuel ?

Le responsable marketing devra maîtriser des techniques et des outils marketing et les mettre intelligemment au service du domaine de l’audiovisuel. En ce sens, il est un précurseur, les futurs professionnels seront peut-être les créateurs d’une nouvelle spécialité : le marketing de l’audiovisuel.

Pour pratiquer cette spécialité émergente, le responsable marketing doit avoir un certain profil. Il a un réel intérêt pour le domaine de l’audiovisuel : il connaît les codes du cinéma, de la radio, de la télévision, de la photographie, et même des nouvelles techniques numériques appliquées au domaine.

Il doit être un excellent communiquant afin de créer une relation de confiance avec les clients (les distributeurs par exemple) et négocier efficacement avec eux. En parallèle, il effectuera en permanence une veille marketing du domaine de l’audiovisuel pour savoir ce qui a fonctionné et ainsi anticiper les tendances.

Les compétences attendues d’un responsable du marketing dans l’audiovisuel sont donc très concrètes. C’est pour cela qu’il est primordial que le futur cadre commence dès sa formation à acquérir ces compétences techniques au moyen d’un cursus comportant de nombreuses occasions d’effectuer un stage en entreprise.

C’est le cas de la formation Mastère Communication et Production Cinématographique de l’ESIS, qui se déroule en deux ans. Grâce à ses stages en entreprise, cette formation permet aux étudiants de s’intégrer très tôt à un réseau de professionnels tout en leur assurant l’apprentissage des stratégies du marketing et du monde de l’audiovisuel.

Le marketing de l’audiovisuel est une spécialisation très recherchée par les recruteurs du secteur. Le monde de l’audiovisuel ne peut plus se passer de professionnels maîtrisant parfaitement les codes et les techniques du marketing et du numérique.

Comment assurer la promotion efficace d’un film à l’international ?

Publiée le
Comment assurer la promotion efficace d’un film à l’international ?

Faire la promotion d’un film est une étape cruciale de sa mise en distribution. C’est la mission des acteurs de l’audiovisuel comme les producteurs, les directeurs de la production, ou encore des distributeurs du film. Ces professionnels de la communication doivent savoir orienter leur plan de promotion afin de toucher un public plus vaste et cosmopolite. Alors, comment se charger efficacement de la promotion internationale d’un film ?

Connaître et maîtriser les canaux internationaux de promotion d’un film

Prendre en charge efficacement la promotion d’une œuvre cinématographique au niveau international est la mission des professionnels du secteur communication et promotion. Producteurs, chargés de production ou distributeurs de films sont de véritables experts des rouages des stratégies de promotion. Ils ont une excellente connaissance des bourses d’aide au niveau national et international et sont par exemple les seuls habilités à déposer une demande d’aide pour accéder au fond d’aide à la promotion à l’étranger des œuvres cinématographiques du CNC.

Réussir la promotion d’un film à l’international demande d’avoir un esprit entrepreneur pour utiliser à bon escient et de manière innovante les nouveaux canaux de communication qui s’offrent aux professionnels du secteur. En effet, depuis la révolution numérique on ne conçoit plus une stratégie de promotion efficace sans passer par le placement en ligne de son produit. Les nouvelles technologies rendent ces canaux d’accès à la culture et au cinéma naturellement portés vers l’international. Ils ne doivent donc pas être négligés et, au contraire, doivent être maîtrisés.

Il est primordial que ces professionnels de la promotion d’un film aient un bon réseau personnel. Ce carnet d’adresses s’actualise au fil de la carrière du chargé de promotion et doit comporter des contacts au niveau international.

Comment se former aux techniques de promotion internationales des films ?

Les outils de promotion d’une œuvre cinématographique sont multiples. Il faut faire preuve de connaissances techniques et d’esprit d’innovation pour promouvoir son projet à l’international. Les chargés de la promotion d’un film allient donc les outils du marketing à leur connaissance fine du domaine de l’audiovisuel. Ainsi, pour faire la promotion d’une œuvre cinématographique à l’international, le responsable de la communication devra avoir suivi une formation solide et pluridisciplinaire.

Les promoteurs des films à l’international ont suivi une formation dans un établissement d’enseignement supérieur technique. La professionnalisation de leur parcours leur aura permis de multiplier les stages en entreprise et d’acquérir des compétences et de l’expérience sur le terrain. L’école ESIS propose des Bachelor et des Mastères qui allient culture générale et cinématographique à un enseignement pratique d’excellence. Ces formations complètes permettent d’acquérir les capacités nécessaires à la maîtrise des canaux de promotion d’un film au niveau international.

Les promoteurs des films le savent : la promotion d’un film doit se faire à l’international pour toucher un public large. Pour cela, ils doivent participer à la révolution du numérique et s’emparer des opportunités qu’elle représente. Il leur est vivement conseillé de maîtriser plusieurs langues et de se former afin de maîtriser ces nouvelles technologies.

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