Nos conseils pour réaliser un bon film documentaire

Publiée le 16 septembre 2021
Nos conseils pour réaliser un bon film documentaire

Un film documentaire est un contenu média audiovisuel qui vise à raconter ou à relayer des faits. La réalisation un film informatif ne déroge pas aux techniques cinématographiques classiques. Cependant, la spécificité du format film documentaire nécessite de respecter certaines étapes et de se former aux outils actuels afin de réaliser ce projet.

Réaliser un film documentaire : ne négliger aucune étape en amont du tournage

Comme pour toute production filmée, la création d’un documentaire suit des étapes techniques qu’il est primordial de suivre rigoureusement. L’écriture d’un film documentaire est peu codifiée par rapport à d’autres styles, comme la fiction par exemple. Cependant, elle s’effectue en parallèle d’un véritable travail d’investigation.

Dans un premier temps, avant de réaliser son film, l’auteur/réalisateur du documentaire s’imprégnera de son sujet. Dans cette phase d’enquête, il choisira un angle de vue qui correspondra à la manière dont il souhaite présenter les faits aux spectateurs. En même temps que cette phase d’investigation, ou très rapidement après, il lui faudra rencontrer les personnes interviewées ainsi que trier consciencieusement son contenu multimédia (images, films, tableaux, son, etc.).

Ensuite auront lieu les phases de production et de financement, pour lesquelles il faut monter un dossier comportant un synopsis, une lettre d’intention et un scénario. Enfin, la réalisation d’un film informatif comporte la phase de post-production et de montage proprement dit.

Réaliser un film documentaire ne signifie pas s’arrêter à la création du contenu audiovisuel proprement dit. Un travail de diffusion et de publicité doit être ensuite mené par une équipe formée en marketing et techniques de communication.

Comment se former et bien s’entourer pour réaliser un film documentaire ?

De nos jours, la révolution du numérique est venue bouleverser toutes les techniques de réalisation des contenus multimédias et les documentaires filmés n’échappent pas à la règle.

Aujourd’hui, on peut réaliser seul un film documentaire dans son ensemble. Certains tournent même avec un téléphone portable et utilisent la toile comme moyen de diffuser leur production.

Cependant, réaliser un documentaire se fait généralement en équipe. Interviennent à chaque étape de création les divers techniciens des métiers de l’audiovisuel. La spécificité du documentaire peut aussi nécessiter que le réalisateur se fasse accompagner d’un journaliste-reporter pour se faire épauler dans la phase d’investigation.

Au cours de son cursus en audiovisuel, le réalisateur va rencontrer d’autres techniciens, étudiants dans la même promotion que lui. Ils seront amenés à collaborer pour produire les travaux pratiques demandés par leurs enseignants dans le cadre de leur formation. Ces premières collaborations permettront aux futurs professionnels de se connaître et d’apprendre à travailler ensemble. Il n’est pas rare qu’une fois dans la vie active les étudiants sortants d’une école fassent appel à leurs anciens camarades pour travailler sur un projet.

La clé pour réaliser un film documentaire, c’est donc de connaître et de maîtriser les techniques des métiers de l’audiovisuel. L’école ESIS propose un Bachelor spécialisé Métiers de l’Audiovisuel qui se déroule en trois ans. Cette formation permet aux étudiants de maîtriser tous les outils pour réaliser seuls ou en équipe un film documentaire.

De nos jours, la maîtrise du numérique permet de filmer, produire et réaliser de manière autonome un film documentaire. Or la clé pour réaliser un bon film informatif, c’est d’avoir la bonne idée, de la présenter sous le bon angle et de connaître parfaitement les techniques de l’audiovisuel.

Communication autour d’un projet audiovisuel : choisir le bon support de diffusion

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Communication autour d’un projet audiovisuel : choisir le bon support de diffusion

Dans le monde de la Communication appliquée à l’audiovisuel, le support de diffusion est conditionné par le style du film à promouvoir. Il doit en effet exister une cohérence entre le produit multimédia à diffuser et le support utilisé à cette fin. Face à la multitude de supports de diffusion disponibles, comment s’assurer de choisir celui qui conviendra le mieux à sa stratégie ?

Faire un choix parmi les supports de diffusion classiques

Dans le cadre de la communication et de la promotion d’une œuvre cinématographique, divers supports de diffusion dits « classiques » s’offrent à vous. Les principaux sont :

  • La presse écrite.

Ce canal qui présente l’avantage de s’adresser à un lectorat ciblé. Utiliser ce support de diffusion nécessite d’avoir mis en place en amont une affiche de film et un synopsis court et percutant. Pour toucher un large public, commandez une parution dans la presse spécialisée ou les journaux à forte audience (hebdomadaires ou quotidiens).

  • La radio.

De même, la radio permet un ciblage thématique du public touché par votre campagne de communication.

  • La télévision.

Elle permet de s’assurer une audience importante. Le format de communication dépendra du style de film à promouvoir. Il peut s’agir d’interventions sur le plateau d’une émission ou aux informations nationales/régionales.

  • Le marketing direct.

Il ne s’agit pas d’un support de diffusion à proprement parler, mais plutôt de techniques de relations publiques et de communication en présentiel. Cela suppose de se rendre sur divers salons et festivals de cinéma.

Innover et utiliser les nouveaux supports de diffusion de la Communication : le digital

Les supports de diffusion digitaux sont devenus incontournables dans une stratégie de communication. Internet offre de multiples opportunités et propose des canaux de diffusion peu coûteux, facilement accessibles et performants comme une publication sur un blog spécialisé ou un partenariat avec un youtubeur.

Facebook peut aussi être une excellente vitrine pour votre communication, au même titre qu’Instagram, qui permet de fédérer une communauté avant la sortie du film. Constamment évolutive et interactive, la communication sur les réseaux sociaux offre un dialogue avec le public. Attention cependant à demeurer cohérent dans votre communication.

Enfin, pensez à l’affichage qui, grâce aux nouvelles technologies, devient sonore et tactile. Pour exploiter à son maximum ce support de diffusion, il vous faudra réfléchir à une bande-annonce au format très court et compréhensible même si le son est couvert par le bruit ambiant.

Maîtriser toutes les spécificités de la multitude de supports de diffusion exige de s’être formé aux techniques de la Communication Digitale appliquées au monde de l’audiovisuel. Pour cela, il est fortement conseillé de suivre un cursus post-bac tel que le propose l’école ESIS.

Faire le bon choix du ou des supports de diffusion d’une campagne de communication dans l’audiovisuel demande de faire preuve d’imagination et d’esprit d’initiative. Une bonne formation dans le domaine demeure indispensable pour acquérir toutes les compétences requises.

CSA : une révision des seuils anti-concentration

Publiée le 15 septembre 2021
CSA : une révision des seuils anti-concentration

Dans le projet de loi portant réforme de l’audiovisuel, actuellement étudié par l’Assemblée nationale, le CSA a souhaité revenir sur le dispositif anti-concentration en vigueur. Il s’agit des modalités de régulation du nombre maximal de chaînes de la TNT qu’un groupe peut détenir.

Le dispositif anti-concentration du CSA : qu’est-ce que c’est ?

Le dispositif anti-concentration vise à assurer le pluralisme audiovisuel dans le paysage français. Le premier article de la loi de 1986 affirme le principe de la liberté de communication qui ne peut être en aucune manière limitée. Un cas de monopole serait ainsi contraire à cet article, tout comme la centralisation des chaînes de télévision publique dans les mains d’un ou de deux grands groupes de l’audiovisuel.

Les acteurs du paysage audiovisuel en France sont ainsi soumis à trois grands ensembles d’obligations :

– Les règles de droit commun. Ce sont les mesures conformes au droit de la concurrence.

– Les prérogatives du CSA. Elles permettent à l’organisme de régulation d’agir directement sur la programmation des services pour réguler le secteur audiovisuel (temps de parole politique, contenu autorisé, etc.).

– Les seuils de concentration spécifiques obligatoires pour les éditeurs de télévision et de radio. Ce sont ces valeurs-limites qui forment le dispositif anti-concentration et qui assurent des médias indépendants des pouvoirs politiques et des acteurs privés.

Le CSA a récemment publié un avis à propos du projet de loi visant à réformer l’audiovisuel, actuellement étudié par le Législateur. Ses recommandations portent sur ces seuils limites de concentration.

Quel est l’avis du CSA à propos du dispositif anti-concentration ?

Le régulateur demande une révision du dispositif anti-concentration inscrit dans l’article 41 de la loi de 1986. Il mentionne qu’un groupe ne peut détenir plus de sept chaînes de télévision publique (aujourd’hui TNT). L’intervention du CSA sur le sujet aurait été déclenchée par la mise en vente du groupe M6, qui détient actuellement 5 canaux de diffusion TNT. Ce rachat pourrait conduire le nouveau propriétaire à dépasser le seuil réglementaire des sept autorisations. En effet, les grands groupes de l’audiovisuel qui pourraient se porter acquéreur détiennent déjà un grand nombre de chaînes. Par exemple, Vivendi en possède déjà sept.

Le CSA ouvre la porte à un élargissement des seuils de concentration, afin de mettre en adéquation les dispositions légales et l’évolution de la société, plus axée sur le multimédia qu’en 1986.

Les futurs professionnels de l’audiovisuel doivent donc bénéficier d’une formation au contenu actualisé au regard des évolutions législatives du secteur. C’est ce que propose l’école ESIS, avec une formule pédagogique inédite et innovante. Les cours sont assurés par des enseignants professionnels du secteur en poste dans des structures privées. Ils actualisent régulièrement le contenu de leurs cours afin de coller au mieux aux réalités pratiques de leur domaine.

Le secteur audiovisuel est en plein essor et ses frontières changent rapidement, l’intervention du CSA pour assouplir les règles du dispositif anti-concentration en est la preuve. Les futurs acteurs du secteur doivent être préparés et aptes à agir dans des limites juridiques nouvelles et il appartient à leurs formateurs de les leur enseigner.

La présence des femmes reste stable dans les médias audiovisuels

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La présence des femmes reste stable dans les médias audiovisuels

La lutte contre les stéréotypes et les préjugés sexistes sont des préoccupations de premier ordre pour le CSA. Depuis 2009, l’autorité de régulation a signé une charte d’engagement afin de lutter contre ces comportements (et interdire les images dégradantes). Quelle est la situation actuelle et sur quels points l’audiovisuel français doit-il encore progresser ?

Représentation et temps de parole des femmes dans les médias : état des lieux

Le dernier avertissement du CSA quant à la représentation des femmes dans les médias semble avoir eu des impacts positifs : la gent féminine est désormais globalement plus présente dans l’audiovisuel. Pour la première fois en 2019, la présence des femmes à l’antenne a dépassé les 40 % (41 %, précisément). Les progrès les plus importants ont été faits au sein de la sphère politique, où leur existence a augmenté de 3 points depuis 2018.

L’autorité de régulation note cependant que la présence des femmes en radio est proportionnellement moins importante qu’à la télévision, où le chiffre reste stable. En revanche, si le taux est stabilisé à 41 %, leur temps de parole n’est que de 36 % à la télévision. Le CSA alerte sur ces chiffres, car ils laissent supposer que les femmes s’expriment moins que les hommes.

De même pour l’année 2020, les chiffres quant au taux de présence des femmes dans les médias n’ont pas beaucoup bougé, mais c’est leur temps de parole qui a diminué. Le rapport annuel du CSA fait mention d’une baisse, la durée de leurs interventions passant de 37 % à 35 % en 2020.

Les rôles des femmes dans les médias : quels progrès à l’avenir ?

Le genre des programmes aurait un impact sur les délais d’intervention accordés aux femmes au sein des médias français. En effet, le canal l’Équipe enregistre un temps de parole de 13 %. Les femmes sont encore peu représentées dans les programmes sportifs : 18 % contre 55 % pour les chaînes documentaires.

Au-delà de leur présence, se pose la question des rôles des femmes dans les médias. Or, là aussi, des progrès notables ont eu lieu. La catégorie « présentatrice » correspond aujourd’hui à 50 % du paysage de l’audiovisuel français et le nombre d’expertes est en hausse : 38 % contre 32 % en 2016.

Les femmes sont ainsi bien représentées dans les médias et le travail pour une parité totale et dans toutes les catégories se poursuit. Il est donc important que les futurs acteurs de l’audiovisuel soient formés de manière égale à toutes les spécialités du secteur : animation, présentation, intervention télévisée ou en radio, journalisme ou même montage.

À ce titre, l’ESIS forme les professionnels de l’audiovisuel de demain en divulguant un enseignement de haut niveau académique, permettant à ses étudiants diplômés d’intégrer la catégorie de l’audiovisuel de leur choix.

Des progrès restent à faire pour que le taux de présence des femmes au sein des médias augmente. Il est donc primordial que les futurs acteurs de l’audiovisuel soient sensibilisés à la question de la parité et qu’ils adoptent des comportements allant dans ce sens.

Quel est le rôle du producteur audiovisuel ?

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Quel est le rôle du producteur audiovisuel ?

Le producteur audiovisuel assure la fabrication d’une œuvre de sa conception à sa diffusion. À ce titre, il endosse plusieurs rôles : gestionnaire financier, validateur de contenu et chef d’équipe. Quelles sont précisément ses missions et comment bien se former au métier ?

Quelles sont les missions principales du producteur audiovisuel ?

Le producteur audiovisuel peut travailler pour une entreprise de production ou une chaîne télévisée. De nos jours, il peut être un chef d’entreprise et travailler pour son propre compte. Dans ce cas, c’est lui qui assume le financement des films et les risques financiers.

Il reçoit les projets d’œuvres audiovisuelles de la part des auteurs ou des réalisateurs. Dans certains cas, il peut être lui-même à l’origine du projet de création du film qu’il produit. Après réception d’une proposition (et s’il la valide), il en fera établir le budget ou mettra en place les contrats nécessaires aux financements de l’œuvre. En ce sens, le producteur audiovisuel doit connaître parfaitement les rouages et les dynamiques de son secteur : sociétés avec lesquelles travailler, format à la mode, demande du public, etc.

C’est le producteur audiovisuel qui est chargé de constituer les équipes qui travailleront à la création d’une œuvre. Il doit donc maîtriser parfaitement tous les éléments et les étapes du processus de création d’un film ou d’un téléfilm. Il endosse la responsabilité éditoriale et financière du projet qu’il a choisi de produire, et ce jusqu’à son aboutissement et sa livraison aux chaînes de télévision ou dans les salles de cinéma.

Enfin, c’est à lui d’assurer la commercialisation de l’œuvre. Il intervient ainsi dans les stratégies et le processus de promotion et de communication. Le producteur audiovisuel est donc un professionnel avec de multiples casquettes.

Devenir producteur audiovisuel : choisir une formation complète

Pour endosser avec succès chacun de ses rôles et mener à bien ses missions, le producteur audiovisuel doit être formé à l’exercice de son métier. Dans le cadre de son apprentissage, il doit avoir eu la chance de mettre en œuvre ses compétences au sein de diverses structures.

L’expérience professionnelle est en effet un moyen d’acquérir de véritables compétences pratiques. Le dispositif de l’alternance est donc à privilégier dans le cadre d’une formation en audiovisuel. C’est une modalité d’apprentissage qui permet de se former très tôt au contact des professionnels du secteur : managers, marketeurs, artistes, techniciens et réalisateurs, etc.

Il est donc crucial de suivre une formation au sein d’une école spécialisée dans les métiers de l’audiovisuel. Ces établissements sont les seuls à même de proposer un enseignement adapté et des stages en entreprise dans des sociétés du secteur. L’ESIS propose des cursus de haut niveau académiques axés sur l’acquisition de compétences pratiques de l’audiovisuel. Ses formations sont reconnues par les recruteurs et assurent l’acquisition des connaissances nécessaires à l’exercice du métier de producteur audiovisuel.

Se former et travailler comme producteur audiovisuel est un choix judicieux : le secteur recrute. C’est un emploi riche d’échanges artistiques qui comporte une grande diversité d’activités.

Cinéma : comment faire passer un casting ?

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Cinéma : comment faire passer un casting ?

Faire passer un casting est une étape cruciale dans l’élaboration d’une œuvre de cinéma. Elle requiert un certain nombre de compétences : organisation, connaissance technique de la production d’une œuvre, capacité à analyser les prestations des acteurs, etc. Alors, quels conseils suivre pour organiser un casting quand on travaille sur une œuvre de cinéma ?

Les étapes préalables aux auditions d’un casting de cinéma

Pour faire passer un casting, la première étape est l’annonce des auditions. Elle doit comporter certains éléments essentiels sans être trop longue :

– Les dates, heures et lieux du casting et du tournage.

– La description des rôles concernés.

– Le synopsis du projet.

– Le défraiement éventuel des acteurs.

Il est très judicieux d’utiliser le canal Internet pour diffuser l’annonce : Facebook, Twitter ou autres réseaux sociaux peuvent s’avérer des relais puissants. Les billets postés également sur les sites spécialisés bénéficient d’une forte audience : cinéaste.org, castprod ou Job ciné sont d’excellentes références.

Au moment de trier les réponses, il est conseillé de ne pas dépasser 20 candidatures par personnage. Un nombre trop élevé de candidats complexifie le casting, au risque de ne plus le rendre efficace et de faire perdre du temps à l’équipe de production.

Enfin, en parallèle des étapes d’annonce du casting, il est crucial d’obtenir un lieu propice pour faire passer les auditions. Si vous étudiez dans une école, contactez les équipes administratives afin de réserver une salle de classe ou un studio le cas échéant.

Faire passer un casting : le rôle des professionnels du cinéma

Auditionner des acteurs ne s’improvise pas. Afin de s’assurer d’opter pour les bons comédiens, il est crucial d’avoir de très bonnes connaissances en cinéma. Ainsi, si le réalisateur ne participe pas à l’audition des candidats, il est préférable qu’un membre de l’équipe de création soit présent. C’est généralement le metteur en scène qui se charge de faire passer le casting du film sur lequel il travaille.

Il est important qu’un professionnel ayant une vue globale du projet puisse donner son avis quant au choix des acteurs, car il connaît parfaitement la trame narrative du projet ou la psychologie des personnages. En somme, faire passer un casting demande aussi d’avoir de très bonnes notions techniques d’art dramatique et de cinéma.

Il est donc vivement conseillé de faire passer des auditions en étant formé aux spécificités du cinéma ou dans le cadre d’un projet d’étude en audiovisuel. Les écoles spécialisées demandent à leurs étudiants de participer régulièrement à l’élaboration de projets pratiques. À titre d’exemple, les cursus de l’ESIS bénéficient d’une pédagogie axée sur l’acquisition de compétences techniques. Les participants aux formations sont amenés à travailler tout au long de l’année en collaboration avec d’autres élèves pour réaliser de véritables courts-métrages, documentaires, ou œuvres audiovisuelles de divers formats.

Pour faire passer un casting de cinéma, il faut donc être capable de bien s’organiser en amont. Pendant la phase d’audition proprement dite, il est essentiel de s’entourer de plusieurs collaborateurs afin d’obtenir divers avis sur la prestation des acteurs.

Quels débouchés après un mastère de production cinéma et audiovisuel ?

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Quels débouchés après un mastère de production cinéma et audiovisuel ?

Un mastère en production cinéma et audiovisuel est accessible aux candidats justifiants d’un niveau bac +3 minimum ou d’un titre équivalent. Il vise à l’obtention de compétences techniques en vue de l’exercice d’un métier. Cursus concret, il se déroule généralement selon la modalité de l’alternance sur un cycle en deux années. Comment reconnaître une bonne formation et qu’apprend-on à l’occasion de ce mastère ?

En quoi consiste un mastère de production cinéma et audiovisuel ?

Ce cursus spécialisé doit pouvoir apporter aux participants des connaissances techniques dans les domaines de la production, de la diffusion et de l’exploitation des œuvres audiovisuelles. Un mastère de production cinéma et audiovisuel qui propose des modules de gestion de projet, de droit et de management est vivement conseillé, pour bénéficier d’un programme d’apprentissage très complet. Afin d’accéder à une formation véritablement ancrée dans les dynamiques audiovisuelles d’aujourd’hui, le programme doit impérativement comporter des enseignements du Digital (production, montage, communication et marketing).

En effet, les participants à un mastère de production cinéma et audiovisuel se destinent à des postes à responsabilité dans des sociétés de production ou des chaînes de télévision, comme :

– Producteur de long ou court métrage. C’est le professionnel des métiers de l’audiovisuel qui recherche des projets de films et les moyens pour les créer.

– Programmateur de film. Il est le contact entre les distributeurs, les exploitants et les salles de cinéma, où il décide de mettre ou non un film à l’affiche.

– Responsable marketing. Ce professionnel conçoit un plan d’action pour promouvoir une œuvre.

– Acheteur de programmes audiovisuels. Il travaille avec de grandes chaînes et plus spécifiquement leur service programmation.

Mastère de production cinéma et audiovisuel : quelle formation choisir ?

Ce cursus spécialisé vise à la formation concrète des futurs cadres de la programmation, de la production et de l’exploitation des œuvres audiovisuelles et cinématographiques. À ce titre, un bon mastère de production cinéma et audiovisuel doit comporter et remplir des objectifs pédagogiques précis, tels que :

– L’apprentissage des techniques de cadrage dans le processus d’élaboration de projets audiovisuels nationaux ou internationaux.

– L’appropriation des méthodes de production d’œuvres télévisuelles, digitales et cinématographiques.

– Les méthodologies et les instruments du management d’équipes techniques et artistiques, et donc la gestion administrative, juridique et financière qui encadre la production d’une œuvre audiovisuelle.

– La maîtrise des outils et des méthodes de post-production.

Il est vivement conseillé de suivre son mastère au sein d’une école privée spécialisée. En effet, ces établissements offrent à leurs étudiants la possibilité de bénéficier de formations en alternance et l’apprentissage au contact des techniciens et des experts est crucial pour faire carrière dans le domaine.

À ce titre, l’ESIS propose un mastère de production cinéma et audiovisuel très recherché par les recruteurs du secteur. Le diplôme qu’il confère est reconnu par l’État comme titre de niveau 6 et la formation est accessible sur concours.

Un mastère de production cinéma et audiovisuel est un cursus très complet qu’il est crucial de suivre au sein d’un établissement spécialisé. Sa composition doit refléter la richesse et le dynamisme du secteur.

Réouverture des cinémas : quel protocole sanitaire ?

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Réouverture des cinémas : quel protocole sanitaire ?

En même temps que les autres lieux culturels, les cinémas ont été autorisés à rouvrir leurs portes le 19 mai dernier. Afin d’éviter les contagions du coronavirus, les pouvoirs publics ont strictement encadré le retour dans les salles obscures. En quoi consiste ce protocole et comment les professionnels envisagent-ils la situation après plusieurs mois de confinement ?

Un plan en trois temps pour la réouverture des cinémas

Élaboré conjointement entre le gouvernement et la Fédération Nationale des cinémas français, un plan en trois étapes doit permettre la réouverture en toute sécurité des cinémas. Il implique l’obligation, pour sa première phase, de respecter une jauge fixée à 1/3 de la capacité maximale d’accueil de la salle.

Ce ratio se veut plus fiable que lors de la première réouverture de juin 2020 où les spectateurs avaient été autorisés à occuper un siège sur deux de la salle de projection. Néanmoins, dès le 19 mai, les spectateurs arrivant ensemble pourront s’asseoir côte à côte. Si les résultats de cette première phase d’ouverture sont probants, la jauge pourra être remontée à 2/3 pour atteindre les 100 % à la fin du mois de juin, si l’évolution sanitaire le permet.

Parallèlement au taux de remplissage des espaces, les séances sont aussi distanciées dans le temps afin de limiter l’affluence du public. Un délai plus long entre deux projections doit permettre de renouveler l’air dans la salle de cinéma. Toujours pour éviter les contagions, la vente des confiseries (pop-corn, gâteaux) est strictement interdite. Si un espace de restauration extérieur existe dans l’enceinte du cinéma, il sera autorisé à ouvrir.

Le public est tenu de constamment porter un masque et une réservation en ligne est fortement conseillée afin d’éviter les contacts en caisse. Quant au personnel, il doit être masqué en toute circonstance et mettre à disposition des spectateurs du gel hydroalcoolique. En parallèle, les poignées de portes, sanitaires et salles de projection seront très régulièrement désinfectés.

Quelle est la situation attendue à la réouverture des cinémas ?

Les jauges, le couvre-feu et les restrictions à la vente ne permettront pas de programmer un nombre suffisant de séances ni d’accueillir assez de spectateurs pour qu’un cinéma de petite taille soit rentable.

En revanche, plus de 400 productions sont attendues en salle dès mai 2021. Au programme : des nouveautés, des films sortis à l’automne et restés peu de temps à l’affiche ainsi que de grands classiques.

C’est grâce aux professionnels de l’audiovisuel, tous secteurs confondus, qu’une réouverture avec autant d’œuvres de qualité est envisageable. Envisager une carrière dans l’audiovisuel et le cinéma est donc judicieux, le secteur demeure dynamique et en recherche de jeunes professionnels. Il est conseillé de suivre une formation technique dans un établissement spécialisé dès l’obtention d’un baccalauréat. À titre d’exemple, l’ESIS propose des formations de haut niveau académique dans l’audiovisuel qui bénéficient de la modalité de l’apprentissage en alternance.

Le public se dit impatient de retrouver les salles de projection. L’engouement des spectateurs et le nombre impressionnant de films à diffuser permettent d’être positifs sur la réouverture des cinémas et la santé du monde de l’audiovisuel.

Production audiovisuelle : que désigne l’acronyme « VFX » ?

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Production audiovisuelle : que désigne l’acronyme « VFX » ?

VFX, pour Visual Effects, désigne l’ensemble des effets spéciaux utilisés pour la création d’une œuvre audiovisuelle ou cinématographique. Le recours aux nouvelles technologies lors des étapes de post-production est devenu un incontournable et les recruteurs du secteur sont attentifs à l’acquisition de compétences pratiques dans le domaine. À quoi correspond précisément cette discipline et comment s’y former ?

En quoi consiste la VFX dans le monde audiovisuel ?

VFX est un acronyme répandu dans le monde du cinéma et de l’audiovisuel. Il désigne toutes les méthodes et les instruments utilisés afin d’intégrer à une production des effets spéciaux. Ces Visual Effects sont devenus incontournables dans l’élaboration d’une œuvre. Ils sont utilisés pour soutenir le mouvement d’une scène, pour animer des objets, des personnages ou pour intégrer des phénomènes visuels époustouflants (explosions, machines irréelles, etc.).

Les outils et les méthodes d’intégration des VFX concernent toutes les disciplines de l’audiovisuel et du cinéma : films d’animation, jeux vidéo, dessins animés, œuvres cinématographiques, etc. Les techniques sont donc multiples et très diverses les unes des autres, les principales sont :

– L’incrustation 3D : qui permet d’intégrer des éléments en trois dimensions à une scène en phase de post-production.

– Le rotoscoping : méthode de détourage très utilisée pour la création d’un film d’animation 3D.

– Le fond vert : autre technique d’incorporation, cette méthodologie nécessite une intervention en post-production afin de transformer le fond. Le décor a été dans ce cas numériquement créé au préalable.

Pourquoi maîtriser les outils de la VFX est essentiel pour travailler dans l’audiovisuel ?

Les instruments et les méthodes des VFX sont devenus incontournables afin d’évoluer professionnellement dans l’univers du cinéma et de l’audiovisuel. Afin d’apprendre à les maîtriser, il est fortement conseillé de suivre une formation professionnalisante au sein d’un établissement privé d’enseignement spécialisé.

En effet, les techniques des VFX sont enseignées dans le cadre de formations en post-production audiovisuelle. Elles comprennent la maîtrise parfaite des logiciels professionnels comme Maya, Nuke ou 3DFX. Leur prise en main nécessite quelques années de pratique et la participation régulière et active à des projets étudiants techniques.

Produire une œuvre intégrant des effets spéciaux est une compétence requise de la part des étudiants spécialisés en VFX et plus tard des professionnels de l’audiovisuel. En choisissant de suivre un cursus au sein d’un établissement privé, les participants s’assurent l’accès à des formations de haut niveau techniques qui offrent la possibilité de se former selon la modalité de l’alternance. En effet, c’est par la pratique régulière que s’obtient la maîtrise professionnelle de ces outils informatiques de pointe.

C’est la formule d’apprentissage que propose l’école ESIS. Son Bachelor Audiovisuel et VFX est basé sur une pédagogie de projet complétée par des stages professionnels à temps plein. Formation d’excellence, elle débouche sur les emplois de superviseur VFX, digital compositor ou 3DFX.

Un professionnel VFX doit pouvoir prendre en main les derniers logiciels de pointe de son secteur. Il est crucial qu’il effectue une veille constante des dernières avancées technologiques.

Quelle est la différence entre mono et stéréo ?

Publiée le 14 septembre 2021
Quelle est la différence entre mono et stéréo ?

Tous les appareils sont aujourd’hui capables de supporter des fichiers stéréo. Cette technique permet de donner la sensation que le son provient de diverses sources simultanément, elle recrée donc une écoute proche de la réalité. Or, quelle est la différence technique entre un fichier mono et stéréo ?

Mono et stéréo : les différences à l’écoute

Un fichier enregistré en mono n’est capturé qu’avec un seul micro (ou source de captation en termes techniques). Un fichier en stéréo est quant à lui enregistré depuis deux sources. On peut donc considérer qu’un signal stéréo, c’est l’enregistrement de plusieurs fichiers monos combinés.

En pratique, le signal mono est enregistré via un canal unique et il est possible de l’envoyer vers deux sorties audio différentes (écouteurs de gauche et de droite) avec les mêmes réglages, le même volume et sans traitement. Dans ce cas, le format reste du mono. C’est lorsque le signal présente des différences à l’écoute entre les deux canaux de sortie gauche et droit qu’il s’agit de stéréo.

Ainsi, lorsque l’on entend sur un support MP3 ou CD que le son sort par les deux sorties d’écouteurs, il s’agit de stéréo. C’est le format le plus utilisé, car il permet un meilleur confort d’écoute et une perception plus réaliste du son. C’est le mixeur son qui construit un support stéréo, soit en équilibrant deux pistes mono, soit en créant un fichier stéréo.

Quelles sont les différences d’enregistrement des fichiers mono et stéréo ?

C’est lors de l’étape de mixage que l’ingénieur du son choisira entre un fichier mono ou stéréo. Au moyen des commandes de réglage panoramiques, il place les instruments qui composent la piste audio plus à droite ou à gauche. En pratique, en plaçant la voix d’un chanteur de manière équilibrée sur les deux sorties, mais en installant une guitare à gauche et un piano à droite, on donne du relief à la piste au moment de l’écoute.

Visuellement, sur le logiciel de mixage son le fichier mono comporte une seule ligne d’onde, à la différence du format stéréo, qui en possède deux. Pour créer un format stéréo, il est possible de choisir parmi trois principales méthodes :

– La stéréo d’intensité qui consiste à régler le volume des canaux de sortie de manière différente.

– La stéréo de phase qui nécessite de décaler dans le temps (de l’ordre de quelques millisecondes) une des deux sorties.

– La stéréo par égalisation différentielle permet de créer une différence entre les canaux en atténuant certaines fréquences (les aiguës par exemple) en les compensant dans l’autre canal.

Toutes les techniques d’enregistrement, de création et de mixage son s’acquièrent à l’occasion d’une formation professionnelle. L’école ESIS propose à ce titre des formations complètes où les étudiants apprennent les différences entre fichier mono et stéréo et sont amenés à manipuler les logiciels de mixage dès le début de leur cursus.

Suivre une formation technique en alternance pour maîtriser toutes les différences entre les techniques de mono et de stéréo est capital afin de faire carrière dans le domaine. Plus avancée, l’approche Mid’Side doit être connue de tous les ingénieurs du mixage son.

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