À quoi servent les ateliers d’écriture ?

Publiée le 10 mars 2022
À quoi servent les ateliers d’écriture ?

Écrire s’append au même titre que tout autre exercice technique littéraire et artistique. Dans le milieu de l’audiovisuel, les ateliers d’écriture sont d’excellentes solutions pour développer des compétences de scénariste accompli. En quoi consistent-ils et quel est leur intérêt dans le cadre d’une formation professionnalisante ?

Un atelier d’écriture, qu’est-ce que c’est ?

Au sens général du terme, l’atelier d’écriture désigne un espace d’expression coopératif où les participants sont amenés à créer en respectant des contraintes volontairement imposées par l’animateur. Attention, il ne s’agit pas d’un atelier de calligraphie, d’orthographe ou de Français à proprement parler. C’est un espace de création artistique centré autour de la production écrite.

Le dispositif que propose l’atelier d’écriture, c’est une modalité de production en semi-collectif. L’écriture est un exercice solitaire et l’atelier offre de développer ses productions conjointement avec les autres participants. Il ne s’agit pas non plus de produire un texte à quatre mains, mais de se trouver collectivement confrontés aux mêmes contraintes d’expression. Cet exercice est donc très courant au sein des établissements de formation spécialisés, en ce qu’il favorise la coopération d’équipe.

Dans le cadre d’un apprentissage aux techniques de l’audiovisuel, l’atelier d’écriture est régulièrement utilisé pour exercer les étudiants à la production écrite de scénarios, de plans d’adaptation, ou d’autres documents de travail. Savoir écrire en fonction d’un certain nombre de contraintes, inscrites au « cahier des charges » d’un commanditaire ou d’un producteur est crucial pour proposer des films qui fonctionnent.

 

Ateliers d’écriture : un apprentissage en pratique

Dans le milieu de l’audiovisuel, il existe divers types d’ateliers d’écriture. Le plus emblématique consiste à produire un scénario. Ce type d’atelier comprend plusieurs phases : découverte du sujet et développement des projets, séances d’analyse et reprise du texte. Idéalement, dans le cadre d’une bonne formation pratique, les ateliers d’écriture sont suivis de mise en projet. Les étudiants ayant ainsi produit un scénario ou un écrit, peuvent ensuite lui donner vie sous la forme de leur choix.

Conserver une visée pratique aux ateliers d’écriture est essentiel afin de proposer une pédagogie de projet qui s’inscrit dans l’apprentissage concret d’un métier. La réalisation effective de sa production écrite est une grande source de motivation pour les étudiants. Les enseignants de l’ESIS l’ont parfaitement compris et proposent dans le cadre de leurs formations des ateliers et des séminaires d’écriture qui s’inscrivent dans des dynamiques professionnelles.

À titre d’exemple, le Mastère Scénario et Réalisation de l’établissement comprend un séminaire écriture, ainsi que des apprentissages des techniques de scénarisation. Suivant la modalité de l’alternance, la formation offre aux participants de se former au contact des professionnels et d’ainsi peaufiner leurs compétences en écriture.

Les ateliers d’écriture sont un exercice technique incontournable dans le cadre d’une bonne formation en audiovisuel.

Tout savoir sur l’Histoire du cinéma

Publiée le 7 mars 2022
Tout savoir sur l’Histoire du cinéma

L’Histoire du cinéma est une matière en constante évolution, entre culture artistique et connaissances technologiques. C’est une discipline riche, complexe et passionnante que tous les professionnels de l’audiovisuel connaissent.

La grande Histoire du cinéma

On considère que l’Histoire du cinéma commence en 1825, date à laquelle est commercialisé le thaumatrope. Sorte de jeu d’illusion d’optique, il s’agit d’un appareil où l’on peut voir une cage d’un côté et un oiseau de l’autre. En faisant tourner le disque, maintenu par une ficelle, le mouvement laissait voir l’animal dans la cage. D’autres inventions succèdent : le zootrope, le praxinoscope ou encore, plus aboute, la chambre noire.

Mais on date la naissance du cinéma à proprement parler à partir de l’intervention des frères Lumière, qui déposent le brevet de leur cinématographe en 1895. Très rapidement, ils organisent la projection de dix films, dont le plus connu : la sortie des usines.

Ce premier grand événement de l’Histoire du cinéma donne naissance à d’autres initiatives, comme la création des premières salles de cinéma, grâce à Charles Pathé et à Léon Gaumont (qui se lanceront plus tard dans la production de masse). Georges Méliès, au sein de ses studios de Montreuil, signe quant à lui le début des trucages, avec le Voyage dans la lune en 1902, qui fait office de premier court-métrage de science-fiction de l’Histoire du cinéma.

L’Histoire du cinéma est ponctuée de grands effets de mode, ainsi les années allant de 1920 à 1960 sont considérées comme l’âge d’or du cinéma. De 1960 à 1980, le domaine est marqué par « les nouvelles vagues ». Désormais, l’Histoire du cinéma est modelée par les nouvelles formes de l’audiovisuel : cinéma numérique 3D, salles en multiplex, etc.

Histoire du cinéma : une connaissance indispensable dans le métier

Pour les professionnels de l’audiovisuel, bien connaître l’Histoire du cinéma est incontournable pour la pratique de leur métier. En effet, la connaissance de l’évolution des technologies en la matière permet de prendre du recul sur les dernières avancées techniques du domaine.

La connaissance de l’Histoire du cinéma permet aux équipes de créatifs d’y puiser leurs inspirations : c’est aussi une formidable source de films iconiques à adapter.

Comment découvrir l’Histoire du cinéma ?

L’Histoire du cinéma est enseignée à l’occasion d’une formation universitaire. Il est possible d’accéder à cet apprentissage au sein d’un établissement d’enseignement spécialisé.

Par exemple, les étudiants ayant choisi de suivre un BTS Audiovisuel bénéficient d’un tronc commun d’apprentissage. Le programme contient des éléments de la Culture Audiovisuelle et Artistique, module qui comprend diverses matières dont : l’Histoire de l’art, du cinéma et les méthodes d’analyse littéraire et filmique.

Se constituer une véritable culture générale de l’audiovisuel et bien connaître l’Histoire du cinéma permet de se construire un bagage artistique et technique crucial pour faire carrière dans le domaine. C’est pour cette raison que l’école ESIS a incorporé à chaque programme de formation qu’elle propose des éléments de l’Histoire du cinéma et de la culture artistique et audiovisuelle.

L’Histoire du cinéma s’écrit encore de nos jours, grâce à toutes les avancées spectaculaires du domaine.

Éco-tournages : l’audiovisuel s’adapte aux réalités écologiques

Publiée le 4 mars 2022
Éco-tournages : l’audiovisuel s’adapte aux réalités écologiques

Le monde du cinéma est réputé pour être un secteur à l’impact écologique fortement négatif. Face aux abus, le monde de l’audiovisuel se mobilise pour agir en faveur de l’environnement et adopter de nouveaux comportements professionnels. En quoi consistent donc les éco-tournages ?

En quoi consistent les éco-tournages ?

Un éco-tournage vise à avoir un bilan carbone moins impactant pour la planète. Dans un monde aux enjeux environnementaux devenus cruciaux, les conséquences en termes de pollution engendrée par un tournage deviennent aussi importantes que les retombées financières d’une œuvre audiovisuelle.

Par le biais d’associations et d’entreprises tournées vers des comportements éco-responsables, l’audiovisuel se met au vert en favorisant les éco-tournages. Dans le cadre de cette dynamique, les professionnels du secteur cherchent à pérenniser certains comportements :

– Privilégier la constitution et le recours à des équipes locales.

– Louer ou faire venir les équipements depuis une entreprise elle aussi implantée à proximité du lieu de tournage.

– Favoriser des moyens à l’impact carbone moins important. Par exemple, éviter l’utilisation d’un hélicoptère pour les images ariennes et privilégier les ULM.

– Revoir le planning d’organisation et les étapes de pré-production. En s’organisant bien à l’avance, les professionnels de l’audiovisuel sont à même de trouver des solutions et de recourir à des moyens sans impact écologique négatif. C’est de travailler trop tard et dans l’urgence qui coûte cher (au niveau financier et environnemental).

Éco-tournages : mode ou avenir de l’audiovisuel ?

Revoir les méthodes pour créer un film sous l’angle éco-responsable change les manières de tourner. C’est notamment pour les producteurs que les éco-tournages représentent un changement important : évaluer ce que rapportera une œuvre cinématographique reste un enjeu essentiel. Cependant, cette donnée entre en cohérence avec l’impact écologique d’un film.

Les éco-tournages prennent ainsi de l’ampleur. Sociétés de productions, professionnels de l’audiovisuel, et même acteurs militent et favorisent ce nouveau mode de penser la production audiovisuelle. Les diffuseurs se montrent sensibles à ces initiatives et de nombreuses grandes chaînes de télévision ont créé un service de responsabilité sociale et environnementale au sein de leur structure.

Le CNC (Centre National de Cinéma) est aussi impliqué dans cette nouvelle dynamique. L’institution s’apprête à annoncer ses prises de position quant à l’éco-responsabilisation du secteur. L’organisme de tutelle laisse entendre la création d’un label vert et des aides de soutien aux tournages éco-responsables.

Les nouveaux professionnels de l’audiovisuel sont eux aussi sensibilisés aux questionnements environnementaux. Avec leurs enseignants, ils réfléchissent dès le début de leur parcours universitaire à de nouveaux modes de production. Ils recherchent de nouveaux processus de travail et d’organisation, afin que les éco-tournages passent de mode à nouvelle manière de travailler au sein du secteur de l’audiovisuel. À titre d’exemple, l’ESIS, école spécialisée dans le cinéma et le son, privilégie une pédagogie axée sur l’apprentissage sur le terrain. Grâce à son équipe d’enseignants, issus du monde professionnel, elle est en mesure d’offrir à ses étudiants un apprentissage qui reflète les réalités du domaine.

Les éco-tournages, c’est l’avenir du secteur audiovisuel. Très soutenus par les organismes du secteur et les pouvoirs publics, ils permettent de créer le nouveau visage de l’audiovisuel afin de promouvoir une industrie plus verte et consciente de son impact environnemental.

Comment faire une analyse filmique ?

Publiée le 2 mars 2022
Comment faire une analyse filmique ?

Les étudiants en audiovisuel désireux de devenir scénaristes, producteurs ou encore réalisateurs de films doivent impérativement maîtriser la méthode de l’analyse filmique. En quoi consiste-t-elle et comment s’y former ?

En quoi consiste l’analyse filmique ?

L’analyse filmique est une méthode qui permet de présenter un film grâce à la production d’un scénario, au découpage des scènes ou au montage des diverses séquences. C’est un exercice technique visant à mieux comprendre les œuvres en étudiant les images, leur aspect, le cadre et la composition. Cette étude permet d’améliorer le niveau de réalisation d’autres productions audiovisuelles.

Pour produire une analyse filmique, il faut disposer d’un bagage de connaissances en culture artistique et audiovisuelle solide et fourni. Cette étude, généralement sous la forme écrite, doit comprendre des éléments incontournables :

– Le titre du film et son année de production et donc le contexte socio-culturel dans lequel il a été créé.

– Le genre du film, la perception qu’en a eu le public à sa sortie et ses retombées au sein de la société.

– Le décor, le lieu de tournage, les personnages présents et leurs relations entre eux.

Combien de sessions d’étude comprend une analyse filmique ?

Une bonne analyse filmique comporte généralement quatre parties :

– L’analyse de séquence, qui porte sur une seule et même unité narrative qui comprend différents plans.

– L’analyse de plan. Très technique, cet exercice requiert de disposer d’un vocabulaire précis permettant à l’analyste de désigner les diverses échelles de plan étudiées : général, d’ensemble, demi-ensemble, moyen, américain, etc. Dans ce type d’analyse filmique précise, il est important de déterminer en quoi la décision d’utiliser tel ou tel plan impacte la narration du film.

– L’analyse de la mise en scène, qui doit comporter l’étude des composantes narratives du récit : personnages, décors, procédés techniques, ambiance visuelle, lumière, montage, fond sonore, etc.

– L’analyse de l’œuvre qui consiste à étudier le film dans son ensemble. Dans cette analyse filmique, il faut faire apparaître la portée du film ou proposer une comparaison avec une autre œuvre.

Les étudiants en audiovisuel sont amenés dans le cadre de leur formation à produire des analyses filmiques de niveau professionnel. C’est un support de travail capital tant pour les techniciens de l’audiovisuel que les chargés de production et autres encadrants des métiers de la diffusion. Au sein de l’établissement ESIS, les étudiants peuvent profiter de la modalité de l’alternance pour mettre en pratique leurs connaissances acquises à l’issue d’analyses filmiques répétées et proposées par des enseignants issus du milieu professionnel.

L’analyse filmique est incontournable pour tout professionnel de l’audiovisuel et du cinéma qui cherche à bien cerner les tenants et les aboutissants d’une production dont il a la charge.

Ce qu’il faut savoir sur le projet de loi contre le piratage audiovisuel

Publiée le 28 février 2022
Ce qu’il faut savoir sur le projet de loi contre le piratage audiovisuel

La loi renforçant les dispositions contre le piratage dans l’audiovisuel et le sport a récemment été votée. Elle permet de lutter plus efficacement et rapidement contre les sites illégaux. Création de nouvelles instances et sanctions strictes : le point sur les dernières dispositions législatives en matière de piratage audiovisuel.

Loi contre le piratage audiovisuel : création de l’ARCOM

Une des dispositions phares de la loi contre le piratage dans l’audiovisuel est la création d’une instance de régulation : l’ARCOM. Il s’agit en réalité de la fusion du CSA (le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) et de l’HADOPI (la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet).

L’ARCOM est dotée de droits et d’outils lui permettant de lutter contre les sites illicites qui pratiquent le piratage audiovisuel. Afin d’y parvenir, l’autorité de régulation pourra établir des listes noires qui répertorient les plateformes numériques pirates. Cette inscription sur liste noire aura pour conséquence d’interdire les partenariats entre les sites pirates et les intermédiaires professionnels (publicitaires, établissements financiers, etc.).

Avec cette nouvelle loi, le Régulateur souhaite être plus rapide dans la gestion du piratage informatique dans l’audiovisuel. Ainsi, les ayants droit peuvent désormais saisir la justice et ordonner le blocage, le retrait ou le référencement sur la liste noire d’un site pirate. Afin de gagner en efficacité et en réactivité lors d’une procédure judiciaire, les sites miroirs seront automatiquement ciblés. Cela évite de demander une seconde décision de justice dans le but de bloquer la réplique d’un site.

Loi contre le piratage audiovisuel : relancer le secteur

La loi contre le piratage audiovisuel vise à assécher le marché illégal en supprimant pour les pirates informatiques l’existence même de sites illicites. En France en 2019, environ 12 millions de Français ont visionné des contenus audiovisuels via ces plateformes. Il s’agit d’un manque à gagner estimé à 1 milliard d’euros pour la filière audiovisuelle dans son ensemble.

Ces nouvelles dispositions législatives signent le début de la grande réforme de l’audiovisuel. Par exemple, un décret à propos des SMAD contraint désormais les plateformes de vidéo à la demande à investir dans des œuvres de production française. D’autres dispositions à propos des chaînes de télévision traditionnelles (TNT) sont en

cours d’élaboration.

En somme, cette loi, adoptée en septembre dernier, vise à relancer le secteur en protégeant la souveraineté culturelle à l’ère du numérique. Afin d’être en mesure de redorer le paysage audiovisuel français, il est essentiel que les futurs professionnels du secteur soient sensibilisés et formés aux dispositions des derniers textes entrés en vigueur. C’est pour cette raison que l’ESIS privilégie un apprentissage divulgué par des enseignants issus du monde professionnel. Leur expertise du métier et des dynamiques du travail leur permet de proposer un apprentissage qui reflète véritablement les réalités du domaine. Constamment actualisée au regard des dernières dispositions législatives, la pédagogie de l’établissement est axée sur l’acquisition de compétences pratiques.

La dernière loi contre le piratage dans l’audiovisuel et le sport marque une nouvelle ère. Les dispositions sont plus strictes et le législateur a permis la création de véritables instances de régulation

L’ESIS OFFRE A SES ETUDIANTS SUR LE CAMPUS DU MATERIEL SONORE DERNIERE GENERATION

Publiée le 10 janvier 2022
L’ESIS OFFRE A SES ETUDIANTS SUR LE CAMPUS DU MATERIEL SONORE DERNIERE GENERATION

Nouvelle console son sur le campus ! Les studios ont été équipés d’un nouveau matériel son professionnel pour permettre aux étudiants de produire des projets pédagogiques de qualité. Laurent Veron, responsable technique, dévoile les milles-et-un rayonnages du magasin. 

Lumières, caméras, mixettes, micros, perches et bien plus côtoient les étagères du magasin. Des caisses multicolores, toutes étiquetées de noms plus ou moins compréhensibles pour les néophytes, ornent les murs. Mais aujourd’hui, c’est bien la nouvelle console son qui attire l’attention. “On a complètement rééquipé les studios”, déclare Laurent Veron, responsable technique du campus de la Grange-aux-Belles. “Surtout le studio A qui va devenir notre studio référence pour le mix”, nouvelles enceintes, de la marque PSI. C’est “le top de la gamme, ce qui se fait de mieux en termes d’enceinte de monitoring 

Des enceintes de monitoring, ce sont des enceintes faites pour le mix. Ce sont des enceintes qui doivent avoir une réponse en fréquence la plus plate, la plus lisse possible pour pouvoir entendre tous les défauts d’un enregistrement. Cela dans le but d’entendre tous les défauts de la bande sonore et mixer avec le plus de précision possible. Fort de ces nouvelles acquisitions, le magasin s’arme aussi de nouveaux périphériques. “Des périphériques de toutes sortes, qui servent à façonner le son, traiter les fréquences…” Chacun de ces périphériques ont leur propre utilisation et utilité.  

 

Du matériel mis à disposition des étudiants pour leur permettre de produire des projets 

Endroit favori des étudiants, le magasin est une porte ouverte vers leurs projets. Ils peuvent venir emprunter du matériel dès que l’envie leur prend : que ce soit pour leurs projets pédagogiques, personnels ou professionnels. Des lumières de tous types, des mixettes, des micros, des perches… en bref, tous les accessoires possibles et imaginables au bon déroulement d’un tournage. L’espace caméra abrite aussi bien des caméras de fictions telle que la FS7, “une caméra professionnelle de très très bonne qualité”, que des caméras de reportage, “très pratiques, très mobiles et très maniables”.  

On a également toute la partie accessoirisation et consommables” : des batteries, des chargeurs, des cartes SD, tous, essentiels au bon fonctionnement des caméras… Mais aussi des pinces à linge “Pas pour les vêtements bien sûr”, précise Laurent en riant, “mais pour attacher des filtres sur les lumières”, des claps “bref, toute ce qu’on appelle la petite machinerie”. Ajoutés à cela, des micros statiques (pour le chant), des micros dynamiques, des micros mains pour la scène par exemple, des câbles jack, câbles xlr… L’énumération peut continuer un moment : les étudiants ont de quoi faire tous les tests possibles à l’ESIS, la matière première pour réaliser tous leurs projets.

 

 

 

 

 

 

 

Quel est le rôle des services de médias audiovisuels à la demande ?

Publiée le 28 octobre 2021
Quel est le rôle des services de médias audiovisuels à la demande ?

Les services de médias audiovisuels à la demande sont une catégorie juridique de service de VAD. Désormais encadrés par le droit français, ils revêtent un rôle essentiel dans le paysage audiovisuel français.  

 

Les services de médias audiovisuels à la demande : qu’est-ce que c’est ? 

Attention, toutes les offres de VOD ne sont pas des services de médias audiovisuels à la demande (ou SMAD). Seuls les SMAD sont soumis à la régulation du CSA.  

Pour inclure un programme de vidéo parmi les SMAD, il faut :  

– Que le service utilise un canal de communication électronique. 

– Qu’il permette le visionnage de programmes au moment choisi par l’utilisateur et à partir d’un catalogue.   

– Que la sélection et l’organisation soient contrôlées par l’éditeur de services.  

Les SMAD regroupent donc deux types de programmes : les programmes de rattrapage et les vidéos sur requête des utilisateurs. 

En somme, les services de médias audiovisuels à la demande ne sont pas un programme dont le contenu est secondaire. Les vidéos ne peuvent pas provenir d’un utilisateur privé à de simples fins de partage ou d’échange. Ils ne sont pas non plus un espace de stockage ou d’hébergement de signaux audiovisuels.  

Le contenu d’un service de médias audiovisuels à la demande doit être sélectionné par un tiers, comme un site de référencement. Ainsi, les SMAD ne sont pas des blogs, des forums de discussions ou d’autres sites internet et consistent en un service commercial.  

Depuis le 1er juillet 2021, les plateformes étrangères proposant un programme de VOD sont assimilées aux services de médias audiovisuels à la demande et assujetties aux mêmes règles que les offres en France.   

Les services de médias audiovisuels à la demande : un rôle central de l’audiovisuel public 

Le CSA a récemment rendu un avis à propos du projet de décret relatif aux services de médias audiovisuels à la demande.  

Il s’agit d’une offre considérée comme parfaitement adaptée aux nouvelles habitudes de consommation audiovisuelle des Français. En catégorisant des propositions commerciales comme services de médias audiovisuels à la demande, le CSA et les autorités françaises peuvent alors contrôler le contenu des vidéos et les soumettre à la législation en vigueur. Par exemple, le Conseil pourra vérifier le respect des accords interprofessionnels ainsi que des modalités et des obligations de financement des œuvres. 

Les dispositions relatives aux services de médias audiovisuels à la demande doivent donc faire l’objet d’un apprentissage spécifique pour les étudiants qui se forment aux techniques de l’audiovisuel. Le champ des disciplines des ventes à l’international des œuvres cinématographiques, l’exploitation, la production ou encore l’achat et la distribution sont des secteurs impactés par le nouveau décret sur les SMAD. 

À titre d’exemple, l’ESIS propose un enseignement de très haut niveau académique et technique qui tient compte des dernières dispositions législatives à propos des services de médias audiovisuels à la demande. Les étudiants bénéficient donc d’un enseignement qui reflète les réalités du secteur professionnel tout en suivant leur cursus selon la modalité de l’alternance. 

Les services de médias audiovisuels à la demande permettent de valider le niveau de production et le contenu proposé sur les plateformes de VOD.

CHRISTOPHER THOMPSON A L’ESIS : B.A.-BA DU CINEMA

Publiée le 25 octobre 2021
CHRISTOPHER THOMPSON A L’ESIS : B.A.-BA DU CINEMA

L’ESIS ouvre ses portes à Christopher Thompson : acteur, scénariste et réalisateur français. C’est la deuxième Master Class de cette année. L’amphithéâtre de la Grange-aux-Belles est encore en pleine ébullition depuis la dernière rencontre. Christopher Thompson se fait un devoir de livrer ses meilleures anecdotes et ses plus beaux conseils pour réussir dans le monde du grand écran. 

 

Encore plus de lumières, plus de micros et plus de caméras : l’ESIS est parée pour sa seconde Master Class. L’amphithéâtre revêt des airs de véritable salle de cinéma avec ses murs noirs hauts sous plafond et son immense toile de projection. Les chaises sont sagement alignées face au canapé gris. Le rétroprojecteur diffuse l’affiche de Fauteuils d’Orchestre, un film que l’invité de ce soir a co-écrit avec sa mère, Danièle Thompson. Il retire sa veste pour révéler une chemise grise, et se défait de son masque de papier pour dévoiler un sourire. Christopher Thompson débute la conférence, un air ravit sur le visage. 

 

Anecdotes et conseils

Né à New York, Christopher Thompson vient très vite vivre en dans la patrie de Molière. S’il n’est pas l’acteur favoris de Louis XIV, Christopher Thompson a tout de même été nommé pour le César du meilleur espoir masculin pour Les Marmottes d’Élie Chouraqui. Plus récemment, il remporte le prix Henri-Langlois 2011 pour Bus Palladium.  Son aisance devant un public se fait tout de suite ressentir. Il est à l’aise oui, mais il met également un point d’honneur à parler aux étudiants de l’ESIS comme à de futurs collègues. Impliqué à 100% dans sa mission, il répond à toutes les questions. Il décrit ses succès comme ses flops, le tout parsemées d’anecdotes amusantes de sa vie d’acteur. Certaines mettant en scène Gérard Depardieu à ses débuts. C’est à grands coups de métaphores hautes en couleurs, qu’il invite les étudiants à se battre pour que leurs films soient le reflet le plus parfait de ce qu’ils ont en tête.  

 

Vive l’ESIS 

La conférence touche à sa fin, pour la plus grande surprise des étudiants. Ils n’ont pas vu filer ces deux heures de Master Class. Séduits par son humour et son implication, ils n’hésitent pas à aller le voir. Les dernières questions sont posées, bien moins timides que les premières. Quelques plaisanteries supplémentaires et un autographe plus tard, le voilà sur le départ. Ce dernier viendra rejoindre le très célèbre mur des rencontres du campus de la Grange-aux-Belles. “Vive l’ESIS et l’ISA”, clôture Christopher Thompson, après avoir souhaité les meilleures des réussites aux cinéastes en devenir.  

RENCONTRE AVEC MICHEL HAZANAVICIUS À l’ESIS : « BONNE CHANCE, IL EN FAUT” 

Publiée le 21 octobre 2021
RENCONTRE AVEC MICHEL HAZANAVICIUS À l’ESIS : « BONNE CHANCE, IL EN FAUT” 

Les étudiants de l’ESIS ont la chance de rencontrer Michel Hazanavicius : réalisateur, scénariste, producteur, monteur et acteur français ! Dans une ambiance intimiste, l’invité vedette du campus de la Grange-aux-Belles parle de son parcours. Il explique ce que signifie être un réalisateur et, surtout, répond à toutes les questions des futurs cinéastes. 

 

L’allée qui mène à l’amphithéâtre s’anime. Les étudiants qui assistent à la rencontre croisent l’équipe technique qui circule d’un bout à l’autre du campus. Les micros sont ajustés, les projecteurs tracent des lignes colorées dans la salle. Les sièges sont tous occupés et, devant, face caméras, un canapé bercé d’une lumière chaude : entre Michel Hazanavicius.  Habillé très simplement d’un polo bleu marine, ses lunettes noires sur le nez, il est prêt à parler. Le directeur de l’école, Ludovic Place, est au premier rang. L’affiche du “Prince Oublié” est diffusée sur la toile de projection : la conférence démarre.  

 

Plusieurs cordes à son arc 

Bien connu du public pour ses deux productions d’OSS 117 mettant en scène Jean Dujardin, Michel Hazanavicius à plusieurs cordes à son arc. Abraham Lincoln a dit un jour : “Si j’avais deux visages, est-ce que je porterais celui-ci ?”, M. Hazanavicius les endosse tous. Réalisateur, mais aussi scénariste, producteur, monteur, et même acteur. Avec plus d’une centaine de récompenses en poche, dont l’Oscar du meilleur film, il parle aux étudiants comme à de futurs confrères. “Vos productions seront un peu comme un mariage, il faudra vivre avec toute votre vie, donc faîte quelque chose dont vous serez fiers”. Il insiste tout particulièrement sur ce point. Il faut être fier de voir son nom au générique, et ne pas hésiter à refuser certains contrats que l’on pourrait regretter plus tard. Avec un sourire, il ajoute : “il ne faut jamais croire ce que les autres disent de vous, en bien comme en mal”, il faut garder la tête froide. Pourtant, il ne manque pas d’admirateurs. 

 

Rencontre avec Michel Hazanavicius

Une célébrité sur le campus 

Cette première rencontre professionnelle de l’année à séduit les élèves. “Il est très intéressant, très modeste. Et j’ai aimé sa façon d’expliquer comment on fait un scénario” confie Raphaël Moukouyou, étudiant en Son 2 à l’ESIS. “Il a parlé de ses succès et de ses échecs, et je pense que je vais maintenant suivre sa cinématographie de près”.  En plus de le rapprocher du milieu professionnel qu’il vise (le cinéma), Raphaël est aussi agréablement surpris de voir qu’il est possible de travailler avec des gens qui, somme toute, ont su garder les pieds sur Terre. “C’est une expérience enrichissante, j’ai appris plein de trucs que j’ignorais”. Les questions s’enchaînent toute la soirée, et Michel Hazanavicius y répond avec enthousiasme. Il termine cette rencontre avec une dédicace à ajouter au célèbre mur d’autographes de l’ESIS : “Merci à tous, et surtout bonne chance. Il en faut… 

SÉMINAIRE D’ÉCRITURE À L’ESIS : MANUEL MERCIER DONNE COURS FAÇON HOLLYWOOD

Publiée le 20 octobre 2021
SÉMINAIRE D’ÉCRITURE À L’ESIS : MANUEL MERCIER DONNE COURS FAÇON HOLLYWOOD

En cette semaine de rentrée, Manuel Mercier, réalisateur, donne un séminaire d’écriture de scénario à l’ESIS. À l’aide de techniques d’écritures hollywoodiennes, il forme les cinéastes de demain dans un esprit d’innovation.

Un séminaire digne d’Hollywood

Reconnut pour ses qualités d’innovation, Manuel Mercier est réalisateur depuis 15 ans. Cette semaine, il donne un séminaire d’écriture aux Mastères 2 de l’ESIS. “Je l’ai immodestement intitulé : secret des techniques d’écritures scénaristiques hollywoodiennes”, dit-il en riant. Formé à New York et à Londres, son but est de démystifier les techniques de tournage ou la difficulté de l’écriture pour les étudiants de l’ESIS, les cinéastes de demain. D’ici la fin de la semaine, les étudiants auront écrit de quoi faire un court-métrage. Avec une idée le lundi, ils auront développé une histoire avec le plus de profondeur possible le vendredi.” Et les étudiants ne manquent pas de créativité : science-fiction, amour, thriller psychologique, recherche d’identité…

Ce n’est jamais moi qui apporte la réponse à la place d’un auteur mais je les aide à trouver la réponse la plus honnête, la plus personnelle et la plus passionnante possible.”  Les élèves développent petit à petit les 22 étapes de leur scénario, puis travaillent leurs personnages.  Le héros doit faire un choix entre deux possibilités négatives “plus on gratte, et plus la question devient intime pour les auteurs, plus ce voyage émotionnel touche l’ensemble des gens.” Il s’agit dans ce séminaire de parler de morale et de psychologie, ce n’est pas exclusivement de l’action. Pour les scénarios les plus aboutis, les élèves iront jusqu’à développer les mondes déployés autour d’eux, puis écriront certaines des scènes clefs. Certains iront même jusqu’à tourner quelques scènes sur le plateau de l’ESIS. 

 

Vitriol 

Vitriol, l’acronyme latin pour dire : “Visite l’intérieur de la Terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée.” C’est le mot que choisirait Manuel Mercier pour décrire cette semaine. “C’est un voyage à l’intérieur de soi pour aller chercher quelque chose d’honnête et sincère.” Roxanne Le Glaunec, 24 ans, est en Mastère 2 de communication et production cinématographique à l’ESIS. “On apprend à écrire un scénario du début à la fin, avec les bonnes techniques.” Passionnée d’écriture, elle prend ce séminaire comme un challenge. Pour se confronter directement à son futur métier. Son scénario est un thriller psychologique. Une policière enquête sur les meurtres d’une tueuse en série à l’identité secrète surnommée : Rose-Marie.  Au fur et à mesure de l’enquête, les personnalités se mêlent tant et si bien qu’on se rend compte qu’elles ne font qu’une. La policière souffre en fait d’un trouble dissociatif de l’identité. 

Les TDI sont de plus en plus connus sur les réseaux, mais sont toujours romancés.” Roxanne cherche à montrer le côté sombre de ces troubles, que c’est loin d’être toujours facile à vivre. “Grâce à M. Mercier, j’ai compris qu’avoir une idée ne suffit pas. Il y a plein de questions à se poser. C’est là qu’on se rend compte qu’être scénariste c’est tout un métier et qu’il faut avoir beaucoup de rigueur.” Hier encore, son professeur lui disait à quel point son scénario avait avancer, “ça fait plaisir qu’un professionnel nous dise qu’on fait du bon travail.” C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles l’ESIS fait appel à des intervenants confrontés directement à la réalité des métiers de l’audiovisuel.  

 

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