Comment analyser une œuvre littéraire ?

Publiée le 1 avril 2022
Comment analyser une œuvre littéraire ?

Analyser une œuvre littéraire est demandé à de nombreux étudiants en art, histoire ou cinéma à l’occasion de leurs examens. En effet, c’est une étude technique qui peut trouver de nombreuses applications dans divers domaines, l’audiovisuel notamment. Alors, comment étudier techniquement un roman, une nouvelle ou un écrit ?

 

Analyser une œuvre littéraire : méthodologie

Une analyse littéraire prend généralement la forme d’une dissertation. L’exposé écrit doit comprendre certains éléments incontournables et suit à ce titre une méthode spécifique :

– Découvrir l’ouvrage : le lire et le relire plusieurs fois, prendre des notes, écrire quelques passages critiques, etc.

– Présenter l’œuvre littéraire : son contexte historico-culturel, l’auteur, la date de création et de publication, la collection, le registre, etc.

– Analyser la structure du roman : comment se déroulent les actions, quel est le schéma narratif, etc. Sont étudiés dans cette partie : la situation initiale, les éléments perturbateurs, les péripéties, la résolution du problème et le dénouement final. C’est le moment d’expliciter l’intrigue et de mettre en exergue les particularités de la chronologie.

– Analyser les figures de style littéraires et en expliquer l’intérêt au regard de la qualité de l’œuvre ou de la perception du message qu’elle contient.

– Étudier le profil des personnages du roman : ici aussi, il faut savoir mettre en parallèle un personnage avec son contexte historique, la critique que sous-tend l’œuvre étudiée, etc.

– Résumer le roman et faire une ouverture de son analyse sur un sujet d’actualité, une comparaison avec une autre production, etc.

 

Audiovisuel : pourquoi analyser une œuvre littéraire ?

Savoir analyser une œuvre littéraire pour un professionnel de l’audiovisuel est en réalité une compétence technique cruciale. En effet, en étudiant en profondeur un roman, les scénaristes sont en mesure de pleinement adapter un livre au cinéma.

Grâce à cette étude technique, ils dégagent de l’œuvre littéraire des points capitaux pour une adaptation réussie :

– Les règles de fonctionnement de l’univers, le profil psychologique des personnages, leur quête ou les péripéties qu’ils vont vivre.

– L’ambiance générale de l’histoire, le ton à retranscrire, etc.

Après avoir mis en lumière les éléments caractéristiques d’un roman, ils peuvent ensuite les adapter au gré de leur imagination. Ils proposent alors une œuvre audiovisuelle détournée ou fidèle à la production originale.

 

Comment apprendre à analyser une œuvre littéraire ?

Il est possible d’apprendre à analyser un roman à l’occasion d’études universitaires littéraires, artistiques, cinématographiques, etc. Les étudiants en école d’audiovisuel bénéficient par exemple d’un solide socle de connaissances culturelles qui leur permet de conduire avec succès cette étude.

Les programmes d’exception de l’école ESIS comprennent bien évidemment ces modules d’exercice, afin d’assurer aux étudiants un haut niveau de préparation, leur garantissant de réussir aux examens du diplôme.

Analyser une œuvre littéraire est incontournable pour les professionnels de l’audiovisuel, qui puisent dans les productions originales écrites de nouvelles idées.

Pourquoi faire une école du cinéma et du son ?

Publiée le 30 mars 2022
Pourquoi faire une école du cinéma et du son ?

En 2015, les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel ont proposé près de 340 000 emplois et ce chiffre continue d’évoluer. Le développement des nouvelles technologies dans le domaine génère d’autres postes, ce qui attire de nombreux étudiants désireux de faire carrière dans le cinéma et/ ou le son. Pour y parvenir, ils doivent impérativement suivre un apprentissage spécialisé : quel est alors l’intérêt de se former au sein d’une école du cinéma et du son ?

 

Choisir une école de cinéma et de son pour la qualité pédagogique de ses formations

Les écoles spécialisées dans le cinéma et le son sont des établissements d’enseignement technique. À ce titre, elles offrent des formations premium de haut niveau pratique et académique.

Un établissement spécialisé dans le cinéma et le son est libre d’appliquer la pédagogie de son choix. À ce titre, il est conseillé d’opter pour une école qui privilégie l’acquisition de compétences techniques et l’apprentissage concret d’un métier.

Une bonne école de cinéma et de son permet aussi à ses étudiants d’apprendre au contact des professionnels du secteur. En effet, ces établissements constituent des équipes pédagogiques composées d’enseignants issus du milieu professionnel et généralement en poste en parallèle dans une structure du secteur.

Enfin, une école du cinéma et du son est en mesure de proposer à ses élèves des locaux et du matériel de pointe. Apprendre et s’épanouir sur un équipement digne des plus grands professionnels permet aux étudiants d’être opérationnels dès l’issue de leurs études.

 

École du cinéma et du son : rencontrer ses futurs collaborateurs

La volonté des écoles du cinéma et du son de proposer un enseignement technique explique que ces établissements bénéficient d’un fort taux d’insertion professionnelle. Afin de profiter de cette chance, il est important d’opter pour une formation qui se déroule selon la modalité de l’apprentissage en alternance.

Ce rythme de formation est une excellente manière de nouer des contacts professionnels et de mettre en pratique les connaissances acquises en cours. Au contact des techniciens aguerris, les étudiants d’une école du cinéma et du son prennent en main des missions concrètes et développent de véritables savoir-faire.

Grâce à la renommée et aux partenariats d’une bonne école spécialisée, les étudiants se construisent un véritable carnet d’adresses professionnelles dès le début de leur parcours d’apprentissage. La participation active et régulière à des séminaires ou des projets professionnels leur offre l’occasion de rencontrer les autres participants aux formations de l’école. Bien souvent, c’est ainsi que les professionnels du cinéma et du son rencontrent leurs futurs collaborateurs. Parallèlement à ces travaux pratiques, les écoles du cinéma et du son proposent généralement des événements et une vie associative dynamique, qui permettent à leurs étudiants de sociabiliser et de nouer des contacts fiables.

À titre d’exemple, l’ESIS, école supérieure de l’image et du son, propose des formations premium en BTS, Bachelor ou mastère, reconnues par l’État et valables à l’international.

Pour faire carrière dans le cinéma et le son, il faut se former au sien d’une école spécialisée.

Quelles sont les étapes de la production cinématographique ?

Publiée le 28 mars 2022
Quelles sont les étapes de la production cinématographique ?

La production cinématographique consiste en des méthodes et en des outils visant à permettre la création et la diffusion d’œuvres audiovisuelles en vue d’une exploitation au cinéma. Elle regroupe ainsi la pré-production, la production et les stratégies d’exploitation et de diffusion du film. Alors, quelles sont les étapes de la production cinématographique ?

 

Étapes de production cinématographique : tout commence avec une idée

Traditionnellement, on attribue les bonnes idées au réalisateur. Or, les scénaristes et les producteurs sont aussi des professionnels du cinéma qui peuvent avoir d’excellentes initiatives.

Il est possible de proposer une œuvre originale ou une adaptation d’un livre ou un autre film. Dans ce cas, la première étape de la production cinématographique consiste à acheter les droits d’exploitation de l’œuvre originale à son auteur.

Développer une bonne idée et en écrire le script ou le scénario peuvent requérir beaucoup de temps, des mois parfois des années. Pendant cette période, les producteurs et les créateurs échangent afin d’aboutir à un projet précis.

Cette étape d’élaboration préliminaire est rapidement suivie d’une phase de pré-production, qui consiste à préparer le tournage proprement dit. C’est à ce moment que l’on engage les acteurs, le directeur de la photographie ou le régisseur général. Tous ces experts vont œuvrer dans leur champ de spécialisation afin d’apporter des éléments informatifs qui permettront de mieux imaginer le rendu final du film. Leur travail sera essentiel pour trouver les financements nécessaires au tournage du film.

 

Le cœur des étapes production cinématographique : le tournage et la post-production

Le tournage constitue une étape centrale du processus de production cinématographique. Pendant cette phase, chaque corps de métier œuvre dans son domaine et collabore avec tous les techniciens qui interviennent sur le projet. Lorsque les séquences brutes (ou rushes) sont obtenues, les équipes passent à la post-production.

Cette étape fait intervenir les experts du montage et de la retouche d’image. À l’aide des meilleurs logiciels professionnels, ils montent les séquences en suivant une trame narrative cohérente qui permet d’obtenir un film. Le montage se couple au mixage, qui crée l’ambiance de l’œuvre, grâce à une musique, aux divers niveaux audios, etc. Les dialogues peuvent être pré-enregistrés ou capturés au moment du tournage.

 

La production cinématographique et l’exploitation d’un film

C’est la dernière étape du processus de production cinématographique, le film est prêt à voler de ses propres ailes et à être découvert par le public. Les professionnels du marketing, de la communication, les exploitants de salle, les distributeurs et les attachés de presse prennent alors le relai pour lui assurer une bonne visibilité.

L’ESIS propose un Mastère Communication et Production cinématographique qui permet d’acquérir des connaissances dans le secteur  au niveau technique et professionnel. Les étudiants à la formation ont l’occasion de suivre leur cursus en alternance, ce qui leur permet de développer tous les savoir-faire requis pour suivre les phases de la production cinématographique.

Les étapes de la production cinématographique font intervenir tous les corps de métier de l’audiovisuel, qui collaborent sur le même projet.

Quels sont les différents métiers de l’image ?

Publiée le 25 mars 2022
Quels sont les différents métiers de l’image ?

Les métiers de l’image font partie de la grande famille de l’audiovisuel et en existe une multitude. Ils correspondent aux corps de métier de la création, de la gestion de la lumière, de la retouche et de la post-production. Quels sont ces emplois et comment s’y former ?

 

Métiers de l’image : des débouchés variés

Suite à une bonne formation technique dans l’audiovisuel, il est possible d’intégrer de multiples métiers de l’image. Le technicien peut en effet exercer au sein de plusieurs secteurs :

– Dans le cadre promotionnel, en travaillant sur des films publicitaires pour des marques et des entreprises privées.

– Dans la création de documentaires, de courts-métrages, de fictions ou de web-séries.

– Sur des plateaux d’émissions retransmises à la télévision, etc.

Les métiers de l’image constituent donc un maillage dense, les techniciens peuvent exercer au sein de sociétés de productions audiovisuelles, de services de communication (privés ou publics), ou même en indépendant. À ce titre, ils connaissent tout des normes juridiques qui gouvernent leurs secteurs et font preuve d’une culture artistique et audiovisuelle très riche.

Ils opèrent en respectant les demandes des équipes de la réalisation. De nos jours, ils savent parfaitement prendre en main les outils numériques de la gestion, de la captation et de la retouche d’image.

À titre d’exemple, les métiers de l’image regroupent les emplois de :

– Cadreur en plateau.

– Étalonneur.

– Directeur de la photographie.

– Caméraman, assistant cadre ou opérateur de prises de vue.

– Assistant d’effets spéciaux, etc.

 

Comment se former pour exercer un métier de l’image ?

Pour exercer un métier dans l’image, il faut suivre une formation en audiovisuel en débutant par le BTS Métiers de l’Audiovisuel. Ce diplôme d’État sanctionne la réussite aux examens d’un programme composé d’un tronc commun et d’une spécialisation.

Il existe quatre grandes options qui couvrent tout le secteur audiovisuel, dont la branche « métiers de l’image ». Cette filière permet de se préparer aux techniques professionnelles de la préparation et de la réalisation des prises de vue notamment. Il est recommandé de choisir rapidement une voie spécialisée, afin de pouvoir développer en profondeur toutes les compétences expertes dans un domaine que requiert la maîtrise des disciplines de l’audiovisuel.

Ce premier jalon de la filière universitaire dans l’audiovisuel permet ensuite d’intégrer des parcours supérieurs spécialisés au sein d’écoles reconnues par la profession. C’est le cas par exemple des directeurs de la photographie ou des producteurs, qui doivent bien connaître le fonctionnement des métiers de l’image afin de remplir leurs missions.

À titre d’exemple, les étudiants du Mastère Communication et Production Cinématographique de l’école ESIS suivent de nombreux séminaires thématiques. Ils y apprennent tout des méthodes du montage, des métiers de caméraman ou de la réalisation des courts-métrages. Grâce à la modalité de l’apprentissage en alternance, les apprenants sont immédiatement immergés dans les réalités pratiques de leur futur métier et tirent de cette expérience de véritables savoir-faire professionnels.

Les métiers de l’image concernent les techniciens qui opèrent sur les œuvres audiovisuelles. Après une bonne formation, il est possible d’exercer aussi comme manager ou dans la production d’un film

L’évolution des effets spéciaux au fil des années

Publiée le 23 mars 2022
L’évolution des effets spéciaux au fil des années

L’expression « effets spéciaux » désigne ce qui ne peut pas être filmé dans la réalité au moment du tournage d’un film. L’évolution de la discipline est jalonnée d’inventions techniques : c’est un art qui se développe parallèlement aux nouvelles technologies. Zoom sur les grands moments de l’évolution des effets spéciaux.

 

À l’origine des effets spéciaux : le trucage

Les techniques de l’illusion, très utilisées à l’origine dans le théâtre, sont initialement reprises par les premiers cinéastes : trompe-l’oeil, masques, maquillage, câbles, etc. Certains réalisateurs utilisaient plusieurs techniques, comme effectuer des arrêts de caméra et de re-filmer par-dessus leur pellicule. Ils se sont aussi beaucoup essayés à la méthode de la surimpression. Ces premiers effets spéciaux tiennent en réalité plus du trucage, et c’est en ces termes qu’ils sont désignés par les professionnels aujourd’hui.

Ces effets spéciaux originels évoluent rapidement et dès 1933, on voit arriver l’animatronique et le stop motion dans le cinéma avec le film King Kong de Cooper et Schoedsack. La méthode de l’incrustation est utilisée un peu plus tard, ainsi que le fond vert.

 

Les 70’s : les effets spéciaux connaissent une grande évolution

La décennie des années 1970 est marquée par La Guerre des Étoiles (1977), qui a recours aux effets spéciaux mécaniques. Le personnage célébrissime de Yoda est une marionnette contrôlée manuellement, les faciès aliens sont habilement obtenus grâce au maquillage et les vaisseaux spatiaux sont en réalité des maquettes filmées de manière très proche.

Ces techniques permettent au film de se hisser au rand de chef d’œuvre de la science-fiction et sont encore très utilisées dans certaines productions contemporaines (Le Seigneur des Anneaux, notamment). Un peu plus tard, alors que le numérique a déjà grandement impacté les effets spéciaux, Kubrick, dans l’Odyssée de l’Espace (2001) offre une vision réaliste de la conquête de l’espace en ayant lui aussi recours à des maquettes. Parallèlement, dès 2000, Qui veut la peau de Roger Rabbit parvient pour la première fois à incruster un personnage de dessin animé dans un film qui comprend majoritairement des images réelles.

 

Effets spéciaux : la révolution sans précédent du numérique

L’arrivée du numérique dans le cinéma bouleverse les effets spéciaux. Le Retour du Jedi est une œuvre qui utilise pour la première fois la technique de l’incrustation 3D en 1983.

Les professionnels qui travaillent sur l’œuvre proposent aussi des projets comprenant la technique du morphing.

Les studios d’effets spéciaux évoluent et beaucoup voient le jour dans les années 90, avec des productions comme Jurassic Park ou Terminator. L’évolution de la discipline ne s’arrête pas là et on voit se développer des films intégralement en images numériques, comme c’est le cas d’Avatar.

À l’ESIS, la grande école du cinéma et du son, les étudiants apprennent tout de l’évolution des effets spéciaux au fil des années. Ils se construisent à ce titre une solide culture artistique et audiovisuelle qui leur est très utile dans l’exercice futur de leur métier.

L’évolution des effets spéciaux se poursuit, et on ouvre désormais la porte à la réalité virtuelle. Le public peut, à l’aide de casques spécifiques, assister à un film comme s’il le vivait.

Qu’est-ce que l’habillage sonore ?

Publiée le 22 mars 2022
Qu’est-ce que l’habillage sonore ?

En technique de l’audiovisuel, l’habillage sonore désigne l’ensemble des éléments audio qui sont ajoutés à un contenu pour en faciliter la reconnaissance ou donner sa personnalité à une œuvre finale. À ce titre, les techniques de l’habillage sonore concernent tous les types de supports audiovisuels : programmes télévisés, émissions de radio, web-séries, publicités, etc. En quoi consiste cette discipline et comment s’y former ?

 

Reconnaître le contenu grâce à l’habillage sonore

L’habillage sonore, c’est une étape de post-production qui permet d’organiser le contenu d’une piste audio afin d’en faciliter la compréhension par le public. Par les méthodes de l’habillage sonore, les professionnels intègrent par exemple des éléments qui marquent le début et la fin d’une séquence d’écoute. Ces techniques permettent aussi de donner un rythme à la piste audio écoutée : c’est le cas lors de l’incrustation de moments de « blanc » ou de pauses.

À titre d’exemple, le jingle d’une émission ou d’une station de radio est un élément d’habillage sonore qui permet à l’auditeur de reconnaître instantanément le contenu qui lui parvient à l’oreille.

C’est aussi un élément déterminant pour instaurer l’ambiance d’un film ou d’une production audiovisuelle. Par exemple, la méthode du field recording permet à l’auditeur de se sentir immergé dans le réel. Dans ce cas, sont retransmis des bruits bruts, qui donnent au public l’impression de vivre avec le personnage principal d’une histoire son aventure. Dans le cadre d’un reportage journalistique, cette méthode inclut l’auditeur dans le sujet : il est plus disponible et se sent impliqué par le reportage.

 

L’habillage sonore : des enjeux de taille.

Les techniciens de l’habillage sonore travaillent avec une attention spécifique à la spatialisation des sons. C’est la manière dont ils seront diffusés dans l’espace réel (une salle de cinéma par exemple) et dans l’espace virtuel. Ce nouveau défi est rendu incontournable par le développement des nouvelles technologies.

La structure audio d’une œuvre audiovisuelle s’adapte à tous les supports. Un film doit être apprécié à des niveaux de qualité égaux, qu’il s’agisse d’un visionnage en salle, sur ordinateur ou en Home cinéma. Les techniciens qui développent de nouveaux procédés de l’habillage sonore le savent et commencent déjà à réfléchir à l’impact de la réalité virtuelle (déjà très utilisée dans le cinéma) sur leur travail audio.

 

Carrière : comment découvrir l’habillage sonore ?

Le concept, les méthodes et les processus de l’habillage sonore sont enseignés à l’occasion d’une formation universitaire spécialisée. Il est tout à fait envisageable de débuter son parcours académique en suivant un BTS Son.

La formule spécifique de ce type de cursus permet, en trois années, de développer des compétences opérationnelles et spécialisées. Avec le Bachelor Son de l’ESIS, les étudiants peuvent choisir une option de spécialisation (Studio/Live ou Ciné/Télé/Radio) et tout apprendre de l’habillage sonore. Grâce à la modalité de l’apprentissage en alternance, ils mettent rapidement et régulièrement en pratique leurs nouvelles compétences et se construisent un profil véritablement attractif pour les recruteurs du secteur.

Dans un monde où le volume de stimulus sonores est important et leur présence constante, l’habillage sonore est une méthode puissance pour parvenir à capter l’attention des spectateurs.

Quelles sont les étapes du mastering ?

Publiée le 18 mars 2022
Quelles sont les étapes du mastering ?

Le mastering, à ne pas confondre avec le mixage, désigne la dernière étape de l’élaboration d’un fichier audio. Il peut être utilisé dans la production d’une œuvre originale, restauration, l’élargissement stéréo, etc. En quoi consiste-t-il précisément et quelles étapes comprend le processus de mastering ?

 

En quoi consiste le mastering ?

Le mastering est un regroupement de méthodes de l’ingénierie du son qui visent à harmoniser et embellir les éléments qui constituent un mix stéréo. Il permet d’optimiser la lecture des fichiers audio sur tous les supports actuels et tous les systèmes technologiques. Il comprend plusieurs techniques : l’égalisation, la compression, la limitation, l’élargissement, etc.

Il est considéré par les professionnels de l’audio et de l’ingénierie du son comme l’étape finale de la production d’un titre ou d’un album. C’est le mastering qui permet d’accéder à une qualité de son inégalée et un confort d’écoute sur tous les appareils audio : écouteurs, hi-fi ou encore home-cinéma. Le mastering est désormais incontournable, il permet de proposer des produits de qualité même sur les plateformes d’écoute en streaming, comme Spotify ou Deezer.

 

Mastering : 7 étapes incontournables

Chaque ingénieur du son, producteur ou maison d’édition suivent une méthode personnelle lorsqu’ils travaillent le mastering de leurs œuvres. Cependant, il est possible de citer sept grandes étapes incontournables au processus.

– Préparer le mastering en utilisant un fichier source spécifique.

– Corriger des erreurs du mix.

– Améliorer le son de manière globale (ajout d’éléments, modification des basses, équilibre des fréquences, etc.).

– Étoffer le volume de la piste audio en utilisant un compresseur multi-bandes, en appliquant la méthode du soft clipping ou en plafonnant le volume.

– Intégrer les finitions de clôture : ajout des silences, des noms de morceaux, etc.

– Exporter le fichier masterisé.

– Tester le rendu et procéder aux retouches éventuelles.

 

Comment maîtriser les étapes du mastering ?

La complexité des étapes du mastering et la diversité des méthodes et des appareils technologiques utilisés explique qu’il est nécessaire de se former professionnellement pour suivre ce processus.

À ce titre, le mastering incombe aux ingénieurs du son. Ce sont les experts les mieux à même de manipuler les consoles audio ou les appareils technologiques et d’appliquer les bonnes méthodes pour parvenir à un rendu de qualité. En suivant un apprentissage technique en alternance, les ingénieurs du son apprennent au contact des professionnels et peuvent élaborer leur propre méthode de mastering.

Par exemple, le Bachelor Son de l’ESIS comprend dès la première année des apprentissages permettant de masteriser des albums grâce à la maîtrise de consoles professionnelles. En troisième année de cursus, les étudiants peuvent choisir  l’option Live / Studio, qui offre de développer en profondeur ses connaissances en normes d’enregistrement.

Le mastering est un processus devenu essentiel à l’industrie du son. Bien connaître les étapes qu’il comprend offre d’élaborer un produit fini de très grande qualité.

Comment bien analyser un film ?

Publiée le 17 mars 2022
Comment bien analyser un film ?

L’analyse filmique est un exercice technique enseigné à l’occasion d’une formation universitaire en cinéma, audiovisuel ou son. Quelle est la méthode pour analyser un film et pourquoi est-ce nécessaire pour les professionnels ?

Analyser un film : une méthodologie technique

L’analyse filmique consiste à présenter une œuvre audiovisuelle en explicitant le scénario, le découpage des séquences ou encore les enjeux socio-culturels et le message du film. Une bonne étude d’œuvre audiovisuelle doit aussi porter un regard critique et technique sur l’esthétisme de la production étudiée.

Analyser une œuvre cinématographique permet de mieux comprendre le film et comprend plusieurs parties d’études :

– L’analyse des séquences : étude de l’unité narrative de l’œuvre

– L’analyse des plans : plan général, d’ensemble, demi-ensemble, moyen ou américain et explication des apports de ces choix.

– L’analyse de la mise en scène : décryptage de l’ambiance visuelle, de l’utilisation des couleurs, des contrastes ou étude de la chronologie, etc.

– L’analyse de la production cinématographique : cette partie doit permettre d’accéder à une vision globale du film et comprendre une ouverture sur l’actualité, une autre œuvre, etc.

 

Pourquoi apprend-on à analyser un film ?

Les professionnels ont recours à l’analyse filmique afin de bien comprendre une œuvre audiovisuelle qu’ils désirent adapter à l’écran. En effet, grâce aux éléments mis en lumière par cette étude technique, les producteurs et les scénaristes sont à même de proposer des projets structurés, clairs et explicites.

Analyser un film est une excellente base pour fournir aux équipes qui travaillent sur une œuvre audiovisuelle un document unique sur lequel fonder leurs opérations. Grâce à une étude de film, les techniciens ont tous accès au même support et peuvent orienter leurs activités dans le même sens.

 

Quels sont les prérequis pour analyser un film ?

Afin d’être en mesure d’analyser un film, il faut disposer un solide bagage de connaissances en culture artistique, audiovisuelle et cinématographique. En effet, cette étude doit comporter des éléments d’analyse techniques (cadrage, utilisation du modèle de caméra, format du film, etc). Elle doit aussi apporter un regard critique, qui provient d’une grande connaissance de l’audiovisuel (grands courants, esthétisme, etc.).

Il est donc important d’apporter à son analyse filmique divers éléments qui s’acquièrent à l’occasion d’une formation en audiovisuel. À titre d’exemple, analyser un film demande :

– De mettre l’œuvre en parallèle au regard de l’histoire du cinéma.

– D’en souligner les enjeux économiques et sociaux-culturels.

– De pouvoir en expliciter les techniques de tournage, les stratégies commerciales et marketing dont a bénéficié la production, etc.

Les formations de l’ESIS comprennent des apprentissages théoriques et techniques nécessaires pour analyser avec succès tous les films. Couplés à de nombreux stages en immersion ou à un rythme intégralement en l’alternance, ses cursus offrent de se construire un socle solide de connaissances.

Savoir analyser un film est important pour les professionnels de l’audiovisuel, que ce soit dans le cadre de leurs études ou dans l’exercice de leur travail.

Tout savoir sur l’industrie audiovisuelle

Publiée le 15 mars 2022
Tout savoir sur l’industrie audiovisuelle

L’industrie audiovisuelle regroupe tous les métiers et les modes de production qui contribuent à la création d’une œuvre. C’est un secteur très dynamique, qui a su s’adapter au monde Post-Covid et aux attentes des nouvelles générations. Quelles sont les caractéristiques de l’industrie audiovisuelle, et comment tout connaître de la discipline pour y faire carrière ?

 

Quels sont les acteurs et les moyens de l’industrie audiovisuelle ?

L’industrie audiovisuelle correspond à la production de films, vidéos, émissions de télévision ou de radio et autres œuvres artistiques. Les acteurs principaux de ce secteur sont les grands groupes de production (ou maisons de production) qui contribuent à la création d’une œuvre.

Ainsi, l’industrie audiovisuelle concerne la conception et la réalisation d’un film au même titre que les jeux télévisés ou les journaux d’information TV. Au sein de cet ensemble, les professionnels divisent les productions en deux grands types :

– Les stocks : qui sont les programmes qui peuvent être conservés et généralement proposés en VOD sur une plateforme.

– Les flux, qui correspondent aux émissions en direct ou qui n’ont pas vocation à être archivés et proposés en VOD.

Le terme industrie audiovisuelle désigne les techniciens qui, eux aussi, opèrent pour faire vivre une œuvre. À ce titre, l’expression englobe toutes les étapes de la production et donc tous les corps de métiers qui interviennent lors du processus de production : écriture, développement pré-production, production, post-production et diffusion.

Afin que les œuvres audiovisuelles puissent voir le jour, de nombreux métiers entrent en jeu : régisseurs de production, responsable de diffusion, directeur de la photo, opérateur de l’image spécialisé, monteurs son, sonorisateur ou encore infographiste et monteur truquiste.

 

L’industrie audiovisuelle : un secteur d’avenir

Le secteur a su se réinventer à l’ère du numérique, la pandémie de la Covid-19 étant venue mettre un coup de pied à un processus déjà entamé de digitalisation du domaine. Depuis, l’audiovisuel se caractérise par sa grande diversité. Les programmes sont désormais proposés sous des formes variées (films, séries, courts-métrages, documentaires), visent divers publics et sont diffusés sur tous les canaux possibles (plateformes streaming, chaînes TV, radios ou web radios, etc).

Cette diversité se retrouve dans les nouveaux métiers qui ont émergé au sein de l’industrie de l’audiovisuel. Le secteur emploi en effet toujours les mêmes techniciens, programmateurs de films, exploitants de salle, acheteurs de programme ou ingénieurs du son. Il leur est cependant demandé de connaître les leviers et les contraintes du numérique et de maîtriser parfaitement les nouvelles techniques de l’industrie audiovisuelle. C’est pour cette raison que les étudiants désireux de faire carrière dans le secteur suivent des formations comprenant des modules d’apprentissage du digital, de l’environnement juridique lié à l’audiovisuel ou encore des nouveaux moyens de communication.

À ce titre, les cursus proposés par l’ESIS, établissement de référence dans les formations spécialisées en audiovisuel en alternance, comportent tous ces nouveaux apprentissages.

L’audiovisuel est un secteur de l’économie fort et dynamique. Très hétéroclite, c’est un ensemble riche et une industrie pourvoyeuse de nombreux emplois.

Quel matériel est nécessaire pour tourner un film ?

Publiée le 11 mars 2022
Quel matériel est nécessaire pour tourner un film ?

S’équiper du bon matériel est la première étape afin de créer une œuvre audiovisuelle. Caméras, micros, perches, mais aussi logiciels de post-production doivent parvenir aux équipes techniques dès le début du tournage. Comment s’équiper afin de tourner un film de bonne qualité ?

Matériel pour tourner un film : un équipement professionnel

Il est très difficile de tourner en solo une œuvre cinématographique. Les professionnels spécifiquement formés sont capables de prendre seuls en main toutes les étapes et les outils nécessaires à la création d’un film.

Pour tourner un film, il faut donc s’entourer d’excellents techniciens, mais aussi d’un équipement adapté. En règle générale, les professionnels s’entourent d’un certain nombre d’instruments spécifiques :

– Une caméra DSLR.

– Des objectifs adaptés.

– Un micro, un casque audio et une perche.

– Un trépied et un slider.

– Des outils pour gérer la luminosité.

– Un ordinateur équipé des derniers logiciels de post-production : Adobe Première ou encore Maya.

– Des appareils adaptés aux effets de « travelling » : voiture, buggy cam, etc.

Le choix de la caméra est déterminant afin d’obtenir un rendu de qualité professionnelle. Les court-métrages peuvent être tournés au moyen d’une caméra numérique, bien que les techniciens qui travaillent sur un long-métrage préfèrent les caméras argentiques.

Enfin, de nos jours, les progrès des technologies numériques permettent même de tourner un film au moyen d’un simple smartphone, comme c’est le cas de Steven Soderberg pour son film « Paranoïa ». En effet, les objectifs des caméras des téléphones sont généralement équipés de la technologie permettant de filmer en 4K UHD. C’est le cas de l’iPhone 12 Pro Max ou du Huawei P40 Pro ainsi que du Samsung Galaxy Note 20 Ultra.

Les professionnels suivent des formations techniques qui leur permettent d’apprendre à manipuler du matériel de premier choix : caméras Black Magic, Canon ou Sony, ainsi que du matériel son de haut niveau technologique (microphonie Shure, Royer ou matériels d’enregistrement Zaxcom ou Tascam).

Comment obtenir le matériel pour tourner un film ?

Il est tout à fait envisageable de louer son matériel pour tourner un film. Cependant, cette option n’est conseillée que dans le cadre d’une utilisation ponctuelle. En effet, bien que la plupart des sociétés de production louent elles-mêmes leur matériel auprès d’entreprises spécialisées dans la location, il s’agit d’une option dont le prix peut s’avérer très élevé pour les particuliers.

Acheter son propre matériel, c’est être certain de pouvoir tourner plusieurs films en autonomie. C’est une excellente solution pour pratiquer le plus possible sans se soucier de ses erreurs et en se familiarisant avec ses instruments professionnels.

Les étudiants des écoles spécialisées dans l’audiovisuel ont heureusement la chance de pouvoir bénéficier du matériel prêté par leur établissement. À ce titre, l’ESIS met à disposition de ses étudiants en audiovisuel un matériel technologique de pointe. L’établissement privilégie une pédagogie axée sur l’acquisition de compétences pratiques : les étudiants sont donc amenés à manipuler et le meilleur matériel professionnel dans le cadre de véritables tournages.

Il est capital d’apprendre à bien utiliser le matériel pour tourner un film, afin de ne pas faire d’erreurs de manipulation et de créer une œuvre de bonne qualité.

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