Audiovisuel : quand faut-il parler de surexposition ?

Publiée le 23 avril 2022
Audiovisuel : quand faut-il parler de surexposition ?

Dans le milieu de l’audiovisuel, on entend souvent parler de « surexposition ». Le terme peut concerner le temps de parole ou la présence d’un candidat politique dans les émissions comme les délais d’exposition aux écrans.

 

Surexposition : les enfants et l’audiovisuel

Face à la démultiplication des écrans et du temps passé devant la télévision pour les plus jeunes, les autorités commencent à parler de « surexposition aux écrans ». Trop de temps devant un programme TV ou un ordinateur peut tendre vers une sursimulation audiovisuelle chez les enfants et les adolescents, avec un risque important pour leur développement cognitif.

La qualité des programmes n’est pas remise en cause, c’est bien le temps d’exposition aux écrans qui est la raison d’un certain nombre de maux dont peuvent souffrir les jeunes enfants surexposés aux contenus audiovisuels.

L’ARCOM (l’autorité régulatrice de l’audiovisuel) indique en ce sens aux parents de limiter le temps passé devant les écrans et d’adapter la pratique (ainsi que le contenu des programmes) à l’âge du jeune public.

À titre d’exemple, avant trois ans, un enfant n’a pas besoin d’une exposition aux écrans, la stimulation naturelle de son environnement est suffisante à son bon développement. En revanche, après 10 ans, il est tout à fait possible d’instaurer des comportements autonomes chez les jeunes spectateurs et de favoriser l’intérêt pour l’audiovisuel en évitant une surexposition néfaste.

 

La surexposition ou la surreprésentation dans l’audiovisuel

On parle aussi de surexposition pour qualifier le volume d’intervention inégale d’un candidat sur la scène audiovisuelle. Par exemple, l’ARCOM peut prononcer des avis, des mises en garde ou des sanctions envers un média ou une chaîne qui donnerait plus la parole à un parti plutôt qu’un autre.

Ainsi, pour la campagne présidentielle actuelle, l’ARCOM a mis en garde plusieurs médias. RTL, C8, Cnews, France Inter ou France Culture doivent ainsi rester attentifs à ne pas favoriser des contenus ou des situations tendant à la surreprésentation d’un candidat.

Dans un contexte de campagne électorale et de système démocratique, la surexposition d’un candidat ou d’un parti au profit d’un autre représente un risque pour la démocratie. En effet, les médias sont susceptibles d’influencer les résultats du scrutin s’ils adoptent ce type de comportement.

Afin d’éviter la surreprésentation dans l’audiovisuel, les diverses autorités et institutions du secteur veillent à ce que les professionnels respectent des pratiques contribuant à proposer un paysage audiovisuel diversifié et représentatif de toute la société. L’ESIS forme à ce titre ses étudiants afin qu’ils soient en mesure de travailler ans toutes les structures de l’audiovisuel. Grâce à de nombreux stages en alternance, les étudiants de l’établissement se forment au contact des professionnels du secteur et ont une compréhension vive des risques de surexposition dans l’élaboration et la diffusion des contenus audiovisuels.

Éviter la surexposition dans l’audiovisuel, c’est garantir le principe du pluralisme en politique française. Quant aux plus jeunes, réguler le temps passé devant les écrans permet de découvrir positivement la diversité de l’audiovisuel.

Audiovisuel et post-production : quels outils pour des effets spéciaux ?

Publiée le 22 avril 2022
Audiovisuel et post-production : quels outils pour des effets spéciaux ?

Les effets spéciaux sont devenus incontournables à la création d’une œuvre audiovisuelle. Étape cruciale de la post-production, quels sont les outils des professionnels et comment apprendre à les utiliser ?

 

Effets spéciaux : des outils qui évoluent

À l’origine confondus avec le trucage, les effets spéciaux nécessitent d’utiliser des outils identiques au monde du théâtre et de l’illusion. Câblages, jeux d’optiques ou encore doublures ont longtemps été les instruments favoris des réalisateurs, des cinéastes et des équipes techniques. Encore aujourd’hui, le maquillage est un outil du monde des effets spéciaux très utilisé et qui donne d’excellents résultats à l’écran.

Or, avec l’essor du digital et la démocratisation de l’enregistrement des œuvres audiovisuelles au format numérique, il devient possible et presque aisé de s’incruster des effets vidéos directement à la séquence filmée. Les effets spéciaux digitaux sont massivement utilisés par les professionnels de la post-production d’une œuvre.

 

Outils numériques gratuits d’effets spéciaux : une bonne base pour commencer

Sur le net, il existe un grand nombre de plateformes accessibles gratuitement et qui proposent des outils pour créer des effets spéciaux. Parmi toutes ces propositions, il existe par exemple :

-Magistro : le meilleur sur smartphone. C’est un outil agréable à utiliser, qui présente l’avantage de la mobilité puisque la version sur téléphone est très performante. Le logiciel permet de transformer les vidéos quotidiennes, comme des daily reportages ou des Vlogs en y incrustant des éléments uniques et originaux.

– Les utilisateurs de Mac OS préfèrent travailler avec Jumpcut, qui permet d’incruster des effets spéciaux en ligne.

 

Audiovisuel : les outils des pros pour réaliser des effets spéciaux

Les professionnels de l’audiovisuel qui travaillent en postproduction utilisent des progiciels de pointe, qui démontrent de fonctionnalités hors du commun et permettent d’atteindre un très haut niveau de qualité et de résolution d’image.

– Adobe After Effects est le leader du marché des effets spéciaux à destination des professionnels de l’audiovisuel. Il permet d’ajouter et de créer des éléments 3D et nécessite de bénéficier d’un abonnement pour accéder à l’intégralité de ses fonctionnalités.

– Autodesk Maya est souvent utilisé par les studios d’animation, car il propose un vaste choix d’outils de création d’effets spéciaux. Par exemple, la dernière version de l’outil offre des instruments techniques permettant d’accélérer la productivité de son travail et dispose d’une interface optimisée et agréable d’utilisation. L’outil comprend aussi un modificateur Clump et propose des liens directs avec After Effects.

Les étudiants en audiovisuel qui optent pour le bon établissement de formation bénéficient d’une initiation à la post-production dès le début de leur cursus universitaire. Selon la spécialisation et l’orientation qu’ils choisissent, ils développent leurs compétences dans la création et l’intégration d’effets spéciaux et peuvent, à terme, prendre en main ces outils de pointe.

L’ESIS propose à ce titre un enseignement axé sur l’acquisition de compétences techniques en vue de l’apprentissage d’un métier. Les participants à ses formations bénéficient donc d’un haut niveau académique de cours et de nombreuses propositions de mise en pratique : workshops, projets professionnels ou encore stages en alternance.

En post-production, les effets spéciaux sont devenus incontournables et il faut se former au plus haut niveau pour les maîtriser.

Audiovisuel : une fusion entre M6 et TF1 ?

Publiée le 19 avril 2022
Audiovisuel : une fusion entre M6 et TF1 ?

La fusion des chaînes M6 et TF1 avait été annoncée en mai dernier, avec pour date butoir octobre 2022. Ce mariage, qui pourrait avoir des bénéfices pour le secteur audiovisuel, doit être contrôlé par diverses autorités régulatrices : pourquoi ?

 

M6 et TF1 : comment se passerait la fusion ?

L’éventuel mariage entre les deux groupes de l’audiovisuel est un processus long, soumis à des opérations préalables incontournables. En premier lieu, l’autorité de la concurrence compte rendre une décision cet automne quant à la validité légale de cette fusion entre M6 et TF1. Si l’institution de régulation devait rendre son avis en début d’année 2023, la fusion ne pourrait pas se faire, car les deux chaînes doivent à cette date renouveler leur agrément.

Attention, cependant : si l’avis de l’autorité de la concurrence est favorable à la fusion des groupes, il n’en demeure pas moins que l’opération devra aussi recevoir la validation de l’ARCOM. En effet, les groupes M6 et TF1 sont au total détenteur de 10 chaînes. Pour fusionner et ne faire qu’un, la nouvelle entité doit prouver qu’elle n’en détendra que 7 au maximum.

Ainsi, les directions des groupes sont dans l’obligation de commencer leurs opérations de cession afin de présenter un dossier engageant au régulateur. Les deux structures de l’audiovisuel (M6 et TF1) projettent de vendre les chaînes TFX et 6Ter à Altice (la maison-mère de SFR) et de conserver le canal Jeunesse Gulli.

 

Fusion entre M6 et TF1 : pourquoi il y a-t-il controverse ?

Suite à l’annonce en mai 2021 du projet de fusion entre les chaînes M6 et TF1, l’autorité de la concurrence a souhaité procéder à des études quant à l’impact de cette opération sur l’Audiovisuel.

En effet, la fusion pourrait créer une situation de monopole : la nouvelle entité détentrice des chaînes détiendra de très nombreuses parts de marché. Cette opération aura aussi un impact sur plusieurs points cruciaux dans le monde de l’audiovisuel français et crée de nombreuses problématiques :

– L’acquisition des droits de diffusion des contenus.

– L’édition et la commercialisation des chaînes TV.

– La distribution des services de télévision et la publicité.

Certains professionnels de l’audiovisuel estiment que cette fusion est nécessaire pour redonner du dynamisme à l’audiovisuel français. Ce mariage profiterait à la vitalité du secteur, en proposant des contenus inédits et en créant de nouveaux emplois.

C’est pour cette raison que de nombreux étudiants choisissent de se former à l’audiovisuel. Par exemple, l’ESIS propose un enseignement de haut niveau académique qui bénéficie de nombreuses modalités de mise en pratique : projets professionnels, workshops ou encore stages d’immersion en alternance.

Le mariage de M6 et TF1 fait l’effet d’une bombe dans l’audiovisuel : si le montant de la fusion n’a pas été dévoilé, on calcule les parts d’audiences de la nouvelle entité à près de 50 millions d’euros.

5 conseils pour réussir son tournage

Publiée le 15 avril 2022
5 conseils pour réussir son tournage

Réussir son tournage requiert de se former à la maîtrise des équipements et des méthodes de l’audiovisuel. Quels sont les 5 points clés à connaître ?

Bien préparer son projet sur le plan technique.

Cette première étape consiste à écrire ses premières idées de scénario et de procéder à une ébauche de découpage technique. En décrivant plan par plan le déroulé de l’histoire et l’action des personnages, vous obtiendrez une vision plus globale et complète de votre projet. C’est aussi une étape importante, qui sera véritablement cruciale pour les équipes de la post-production. En pratique, le découpage technique fera office de véritable plan de travail pour les équipes du tournage, qui auront un document commun auquel se référer afin d’orienter leurs opérations.

Maîtriser et bien gérer la lumière et le cadrage

Pour produire une œuvre audiovisuelle de qualité et réussir son tournage, mieux vaut penser à l’avance à la technique des prises de vues. Afin d’y parvenir, il faut porter une attention particulière à la gestion de la lumière, que le tournage ait lieu en studio, sur un plateau ou en extérieur. Ainsi, de nombreux réalisateurs prennent au préalable le temps de se rendre sur place avec leur équipement pour faire des essais de cadrage, bouger avec leur caméra et trouver le bon positionnement. Ils en profitent d’ailleurs pour effectuer les quelques réglages de base sur place : balance des blancs, vitesse d’obturation, luminosité, etc.

 

Intégrer du son de qualité.

La réalisation, c’est aussi porter une attention au son et à l’habillage sonore de sa production audiovisuelle. Pour réussir un tournage, il est alors important de déterminer au préalable quelles seront les techniques de captation des pistes audio. Par exemple : les dialogues seront-ils enregistrés en direct, lors du tournage de la scène ou reproduits en studio ? Pensez à composer une équipe spécialiste de techniciens du son : perchman, ingénieurs, etc.

 

Construire la bonne équipe

Mettre sur pied une équipe soudée et motivée est peut-être le point central pour réussir un tournage. Une œuvre audiovisuelle est l’aboutissement du travail conjoint de nombreux techniciens, aux expertises-métiers variées et complémentaires. À ce titre, mettre en place une bonne communication en utilisant des outils de gestion efficaces : plateformes de travail, relais des informations, etc. Pensez à traiter vos collaborateurs de manière égalitaire et à bien déterminer les postes de travail en fonction des compétences de chacun.

Réussir son tournage, c’est aussi se tromper, faire des erreurs et recommencer. L’audiovisuel est un secteur complexe et maîtriser la réalisation ou la production d’une œuvre requiert de s’entraîner sur le long terme. C’est pour cette raison que les étudiants en audiovisuel privilégient des formations universitaires tournées vers la pratique. Ces cursus leur permettent d’acquérir des savoir-faire opérationnels et une connaissance du terrain leur offrant d’améliorer leurs tournages pour les réussir. C’est ce que propose l’ESIS : un apprentissage de haut niveau axé sur l’acquisition de compétences techniques grâce à la modalité de l’alternance.

 

Réussir son tournage, c’est le regroupement de plusieurs éléments et de facteurs qui ne sont pas toujours prévisibles. C’est pour cette raison qu’il est important de pratiquer inlassablement afin de peaufiner sa technique et d’acquérir de l’expérience.

Quel est le rôle du son dans les publicités ?

Publiée le 14 avril 2022
Quel est le rôle du son dans les publicités ?

Pour créer une bonne publicité, qui marquera les esprits et aura du succès auprès des consommateurs, il est impératif de choisir la bonne piste musicale. Musique publicitaire ou utilisation d’un fichier audio très connu : comment bien utiliser le son dans une publicité et quel rôle revêt-il pour assurer une bonne communication ?

Son : des publicités plus attractives

Le son est un élément qui permet de développer l’attractivité de la publicité. Il rend aussi le public plus intéressé par le contenu : surpris, amusé, diverti ou encore inquiété, le spectateur réagit plus positivement à une publicité qui incorpore des pistes de son de qualité.

L’exemple le plus connu est le jingle : de très nombreux clients arrivent aisément à se rappeler une musique agréable liée à une publicité. Pour aller plus loin, de récentes études ont prouvé que la musique influe sur le comportement des consommateurs, ce pourquoi les professionnels l’incorporent volontiers dans un sport publicitaire.

Publicité : jouer sur l’émotion avec le son

Proche du dynamisme qu’il apporte à une publicité, le son joue le rôle de créateur d’émotion pour le public. Lorsque nous écoutons de la musique, certaines parties du cerveau s’allument, favorisant la mémorisation et générant des endorphines. Dans ce cas, le son permet, en créant des sentiments spécifiques chez les consommateurs, de s’identifier à la marque et à son univers. Utiliser la bonne musique c’est aussi (pour les experts de la communication) un excellent moyen de créer une histoire qui correspond véritablement à leur image de marque et leur permet de se démarquer efficacement de la concurrence.

Le son dans une publicité, c’est aussi un puissant facteur d’identification. En effet, la musique vit ses tendances au fil du temps : pour cibler un groupe de consommateurs, il devient alors intéressant d’utiliser une piste audio qui correspond à une génération spécifique.

Le son : l’âme d’une publicité

Le son dans une publicité, c’est en réalité un élément indissociable de la qualité de la vidéo. Ce sont les pistes audio qui, en plus de permettre de comprendre le spot, habillent la publicité en lui donnant son sens, son rythme et sa personnalité. C’est d’ailleurs un élément central dans la construction d’une image de marque positive.

En somme, la musique donne vie à la publicité et contribue grandement à ce que le sort publicitaire atteigne ses objectifs. C’est pour cette raison que les agences de publicité ont régulièrement recours aux professionnels de l’audiovisuel. Elles emploient des techniciens du son (des ingénieurs comme des monteurs) afin de créer des publicités qui comprennent des pistes audio, des musiques ou des bruitages de haute qualité.

C’est pour cette raison que l’ESIS propose à ses étudiants des formations de haut niveau technique spécialisées dans l’audiovisuel qui se déroulent en alternance. Grâce à des stages répétés, les étudiants qui choisissent la filière son se forment au contact des professionnels et sont en mesure de bien comprendre le rôle de l’audio dans la publicité.

Le son est un élément indissociable d’une publicité, qui joue aujourd’hui plusieurs rôles prépondérants dans la réussite d’une campagne de communication.

Comment faire un storyboard ?

Publiée le 12 avril 2022
Comment faire un storyboard ?

Le storyboard, c’est un document essentiel de la pré-production audiovisuelle. Comment les professionnels l’élaborent : selon quelle méthode et avec quels outils ?

Pourquoi faire un storyboard ?

Le storyboard est en quelque sorte la version illustrée d’un scénario d’une œuvre audiovisuelle. C’est un document visuel qui se présente comme une page divisée en vignettes où sont dessinées les séquences de l’œuvre.

Le storyboard est essentiel aux équipes de la production des œuvres audiovisuelles et des techniciens qui œuvrent sur un tournage, car il permet de découper une séquence en plans temporels et offre d’accéder à une excellente compréhension du projet filmé.

Ainsi, élaborer un storyboard est une étape cruciale de la pré-production audiovisuelle. Les professionnels les créent à la main ou via un logiciel informatique. Il peut donc prendre une forme papier ou numérique, qui peut être parfois plus simple à diffuser à tous les membres des équipes techniques.

 

Quelles sont les 5 catégories de storyboard ?

Fans le milieu de l’audiovisuel professionnel, on classe les storyboards en deux grandes familles :

– Le storyboard « bande dessinée : dans lequel chaque vignette représente un plan. Il contient des informations pratiques, comme les déplacements des personnages ou des caméras et des estimations de durées.

– Le storyboard plan par plan, qui est très complet. Ce modèle consiste souvent à afficher une page par plan. Parfois, les professionnels intègrent des cadres intermédiaires pour donner des indications quant à l’incrustation d’effets spéciaux, par exemple.

 

Storyboard : 5 étapes incontournables

Les professionnels de l’audiovisuel apprennent à élaborer des storyboards dès la première année de leur cursus universitaire. Chacun peut définir sa méthode de travail, cependant la technique la plus connue repose sur cinq étapes essentielles :

– Écrire son idée en étant très attentif à la formulation du message et de son intention : descriptif de l’histoire, des lieux et des personnages. Cette première étape consiste en l’écriture de la base du scénario, qu’il faudra ensuite reprendre et faire évoluer.

– Découper l’histoire : c’est ce qui s’appelle le chemin de fer : tracer une grille de 4 à 8 vignettes par page en conservant un espace vierge pour des annotations écrites.

– Organiser l’action en séquences. En reprenant le document produit à l’étape 1, il faut alors intégrer les mots-clés principaux qui correspondront à chaque séquence de l’histoire. C’est à ce moment qu’il est possible de dessiner le contenu de chaque vignette.

– Vérifier l’enchaînement de l’histoire ainsi esquissée sur le storyboard. Pour y parvenir, n’hésitez pas à afficher vos vignettes sur un mur et de prendre de la distance afin d’obtenir une vision globale du projet.

– Reprendre chaque vignette du storyboard et les annoter afin de donner un maximum d’informations aux équipes techniques. Ajoutez le dessin des décors, des objets principaux qui entourent les personnages et des descriptifs supplémentaires sur l’histoire.

Le Mastère Scénario et Réalisation de l’ESIS comprend un module pratique d’apprentissage aux méthodes de création des storyboards. Les étudiants sont ensuite amenés à travailler dans le cadre de projets professionnels ou de workshops afin de mettre en pratique les connaissances acquises en cours. Parallèlement, la modalité de l’apprentissage en alternance vient ancrer leurs compétences dans la pratique et leur offrir une première expérience professionnelle reconnue.

Étape essentielle de la pré-production, le storyboard est un document utile à toutes les équipes techniques qui contribuent à la création d’une œuvre audiovisuelle.

Bachelor Son : quel programme ?

Publiée le 7 avril 2022
Bachelor Son : quel programme ?

L’évolution des nouvelles technologies dans le domaine du son nécessite que la jeune génération de professionnels adopte de nouvelles méthodes de travail. Un Bachelor Son permet alors d’acquérir une base de connaissances techniques de haut niveau. Quel est le programme de cette formation ?

Programme d’un Bachelor Son : trois années pour être opérationnel

Le Bachelor Son se déroule sur un cycle composé de trois années et est accessible immédiatement post-bac.

La première année est considérée comme une initiation, les étudiants découvrent les fondements scientifiques, artistiques et techniques de leur spécialité. Par exemple, les participants à un Bachelor Son découvrent la microphonie, les techniques professionnelles de traitement audio, la production d’émission radio, le mixage ou encore l’histoire du cinéma.

La deuxième année offre d’approfondir ses connaissances, notamment en choisissant une spécialité. Certains très bons établissements proposent à leurs étudiants de développer des compétences en mastering ou sonorisation, leur permettent d’acquérir des notions en droit et économie des médias et les forment aux techniques du bruitage et de l’habillage sonore.

Enfin, la troisième année porte plus spécifiquement sur une spécialisation. Dans une école spécialisée de bon niveau, les étudiants doivent avoir le choix entre plusieurs options : Studio/ Live ou Cinéma, TV, Radio. Ces filières d’expertise sont étudiées en parallèle du programme général du Bachelor Son, au titre duquel sont apprises les techniques de la sonorisation, du mixage de cinéma ou encore du montage son.

Bachelor Son : un programme reconnu

Il est crucial d’opter pour un Bachelor Son dont le programme de formation est reconnu. Il est donc important de vérifier que la formation débouche sur un diplôme européen et que chaque année corresponde à l’obtention d’un certain nombre de crédits ECTS. Ce système permet de faire reconnaître son diplôme au sein de l’Union européenne. Ces crédits sont accordés en fonction de la charge de travail induite par la formation, des cours magistraux, des travaux pratiques, des séminaires, des sessions de stage, du travail personnel et des modalités d’examens. Ils prennent aussi en considération les objectifs de la formation et les compétences à acquérir. À ce titre, il est vivement conseillé de choisir un Bachelor Son dont le programme par année permet d’obtenir 60 crédits ECTS.

Enfin, la reconnaissance des professionnels du secteur est cruciale afin de trouver un emploi à l’issue de son Bachelor Son. Pour s’en assurer, il est possible de vérifier que le cursus dispose de la modalité de l’apprentissage en alternance, ou qu’il comporte une ou plusieurs sessions de stage.

À titre d’exemple, le programme du Bachelor Son de l’école ESIS comporte des enseignements techniques et académiques de haut niveau. Les cours sont pris en charge par des enseignants issus du monde professionnel qui proposent constamment à leurs étudiants de participer à des projets pratiques.

Un Bachelor Son doit proposer un programme qui comporte à la fois des enseignements théoriques et les modalités de leur mise en pratique.

Quelles études pour devenir ingénieur du son ?

Publiée le 6 avril 2022
Quelles études pour devenir ingénieur du son ?

Technicien du son hors pair et mélomane aguerri, l’ingénieur du son a suivi une formation spécifique, qui lui a permis de développer au plus haut niveau ses compétences opérationnelles. Quel parcours d’étude suivre pour s’assurer un débouché dans le domaine ?

 

Études d’ingénieur du son : passer le BTS Audiovisuel

L’ingénieur son est un expert des méthodes et des technologies de l’audio qui exerce dans le monde de l’audiovisuel. À ce titre, il a bénéficié d’une formation axée sur la pratique et obtenu un premier titre incontournable : le BTS Métiers de l’Audiovisuel. Ce diplôme d’État est organisé autour d’un tronc comme de compétences techniques et de quatre grandes options de spécialisation.

Le programme commun de ce BTS comprend cinq modules d’apprentissages :

– La technique et la mise en œuvre, qui enseigne la manipulation des équipements et du matériel en situation.

– La technologie des équipements et des supports : étude des signaux audios, vidéos, analogiques, numériques, etc.

– La culture audiovisuelle et artistique, afin de tout connaître de l’Histoire de l’Art, du cinéma ou encore de la télévision.

– L’étude de l’anglais technique et appliqué à l’audiovisuel.

– Les sciences physiques, avec l’étude de l’électricité, de l’électronique ou de l’acoustique.

– La connaissance de l’environnement économique et juridique de l’industrie de l’audiovisuel.

 

Quelle est l’option d’études pour devenir ingénieur du son ?

Les étudiants désireux d’exercer comme ingénieur du son choisissent l’option son du BTS. Ils développent à ce titre des compétences spécialisées en gestion de projet, technique e post-production spécifique à l’audio.

Ce premier choix de spécialisation leur permet d’entamer un cursus spécialisé pour exercer comme ingénieur du son. En effet, ce métier nécessite de poursuivre son parcours universitaire et sa pratique au sein d’un cycle d’étude spécifique : le Bachelor Son.

En effet, les récentes évolutions du monde audiovisuel, poussées par les mutations, technologiques du secteur de l’audio, nécessitent que les ingénieurs du son soient pleinement formés à la maîtrise de ces outils. Il est donc important de suivre un parcours complet, qui comprend des apprentissages actuels, comme :

– Les technologies de l’acoustique, de l’habillage sonore.

– Les méthodes du mastering ou du mixage en studio.

– Les techniques du montage son ou du mixage de cinéma, publicité ou TV.

 

Ingénieur du son : obtenir un diplôme reconnu

Afin d’être certain de trouver un débouché comme ingénieur du son, il faut suivre une formation qui débouche sur un titre permet de cumuler des crédits ECTS. Ce système de points offre aux étudiants de faire valoir leur diplôme à l’étranger.

Le cursus doit aussi bénéficier de la validation des professionnels de l’industrie audiovisuelle. Idéalement, il se déroule selon la modalité de l’apprentissage en alternance, comme le Bachelor Son de l’établissement ESIS.

Devenir ingénieur du son, c’est tout connaître des nouvelles technologies de l’audio et les maîtriser au plus haut niveau technique. Pour se former au métier, il faut suivre une formation universitaire jusque bac +3 minimum.

A tous les étudiants de l’ESIS : le saviez-vous ? L’Etat vous aide à obtenir votre permis B !

Publiée le 5 avril 2022
A tous les étudiants de l’ESIS : le saviez-vous ? L’Etat vous aide à obtenir votre permis B !

Marre des retards de transport ou des tournages à l’autre bout du monde ? L’Etat vous propose 500€ d’aide financière pour passer votre permis de conduire. Une liberté de mouvement : le B.A-BA pour un étudiant de l’ESIS, Ecole du Cinéma et du Son. 

 

Pour recevoir cette aide, plusieurs critères sont à remplir : 

  • Avoir 18 ans (ou plus) 
  • Être en contrat d’apprentissage 
  • Être engagé.e dans la préparation de son permis de conduire 
  • Ne pas avoir déjà bénéficié de cette aide 

 

Marche à suivre 

En tant qu’étudiant.e de l’ESIS : la démarche est simple. Il vous suffit d’envoyer un mail avec votre dossier à Alice Padioleau ( –> apadioleau@reseau-ges.fr), accompagné des pièces suivantes : 

  • Le formulaire de demande d’aide, imprimé, complété et signé par l’étudiant.e : cliquez ici pour y accéder
  • Une photocopie recto verso de la carte d’identité de l’apprenti (passeport, titre de séjour, ou carte nationale d’identité) 
  • Un document qui prouve votre engagement au permis de conduire, datant de moins de 12 mois (devis ou facture d’auto-école) 
  • Un relevé d’identité bancaire (RIB ou IBAN) 
  • Le numéro d’enregistrement du contrat d’apprentissage 

Quels débouchés avec un mastère communication et production cinématographique ?

Publiée le 4 avril 2022
Quels débouchés avec un mastère communication et production cinématographique ?

La communication et la production cinématographique sont des secteurs vastes, techniques et qui requièrent un haut niveau de formation pour être abordés professionnellement. Les étudiants désireux d’y faire carrière suivent généralement un mastère spécialisé : quels sont les débouchés de cette formation ?

 

Un mastère communication et production cinématographique : qu’est-ce que c’est ?

Un mastère est un diplôme de niveau supérieur qui vise à l’acquisition de compétences pratiques. Cursus technique, il comporte des enseignements universitaires et théoriques, ainsi que des modalités de mise en pratique (projets professionnels, stage en entreprise, séminaires thématiques, etc.). Une telle formation a pour objectif l’apprentissage effectif d’un métier et permet aux participants d’être opérationnels dès l’obtention de leur diplôme.

L’accessibilité à un bon mastère communication et production cinématographique est conditionnée par la réussite à un concours et ne peut être effectuée qu’après l’obtention d’un premier titre de niveau bac + 3/4.

Un cursus de mastère spécialisé en communication et production cinématographique doit permettre d’acquérir toutes les compétences nécessaires dans les domaines de la production, de la distribution, de la diffusion et de l’exploitation d’œuvres audiovisuelles. Il comprend donc des enseignements comme l’économie de l’audiovisuel, la gestion de projet, l’acquisition de notions juridiques et de techniques propres à la filière de l’audiovisuel.

Les objectifs de cette formation sont multiples :

– Créer des projets audiovisuels dans leur intégralité.

– Produire ces projets audiovisuels.

– Organiser et conduire le travail d’équipes techniques et artistiques.

– Prendre en main la post-production d’une œuvre.

Très axé sur la pratique, le mastère communication et production cinématographique offre aux étudiants de s’intégrer immédiatement à un réseau de professionnels du secteur, grâce à de nombreux stages en alternance, à des rencontres tout au long de l’année et à l’organisation de projets pratiques.

 

Mastère communication et production cinématographique : des débouchés multiples

Ainsi, un bon mastère en communication et production cinématographique est un cursus qui offre des débouchés professionnels variés dès l’issue de la formation. Les futurs diplômés pourront exercer en tant qu’indépendant comme au sein d’un groupe de production audiovisuelle.

À titre d’exemple, un étudiant diplômé d’une grande école d’audiovisuel peut prétendre à des emplois à responsabilité. Il pourra en effet postuler comme :

– Producteur de court/long métrage.

– Programmateur de film.

– Responsable marketing ou exploitant de salle.

– Acheteur de programmes audiovisuels, etc.

Afin de répondre à la demande croissante des professionnels du secteur, l’ESIS propose un Mastère Communication et Production Cinématographique qui se déroule en deux ans et comprend la modalité de l’apprentissage en alternance. La formation débouche sur un titre reconnu par l’État de niveau 6 et bénéficie d’un très bon taux d’insertion professionnelle.

Les évolutions technologiques en matière de techniques audiovisuelles sont colossales et de nombreux débouchés sont créés chaque jour dans le secteur. C’est pour cette raison qu’il est judicieux de suivre un mastère en communication et production cinématographique dont les enseignements sont pris en charge par des professeurs issus du monde professionnel.

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