Vous êtes incollable sur le Mastère Communication et Production Cinématographique de l’ESIS ? On vérifie ensemble. Focus sur cette formation de deux ans (Bac+5) qui prépare à ces métiers indispensables du cinéma.
On revoit les bases
Pour bien commencer, petit récapitulatif du Mastère Communication et Production Cinématographique : tout ce qu’il faut savoir. Comme tout mastère, celui-ci prépare à un titre RNCP, reconnu par l’État.
Deux ans donc, pour se former en alternance.Deux ans pour se préparer à intégrer les métiers de la Communication et de la Production Cinématographique. Ce cursus allie périodes en entreprise, théorie mais aussi et surtout pratique avec des matières comme : la direction de production, le management et la gestion, la communication digitale, la production, le développement… Ces périodes de cours sont ponctuées de nombreux séminaires qui comprennent notamment de l’écriture, de la réalisation et de la production de short comédie et de web-série.
Un programme chargé, professionnalisant, et qui pousse à la proactivité. Mais alors la communication et la production autour d’œuvres cinématographiques, comment ça marche ?
La communication (ou marketing) cinéma
Le marketing cinématographique est né au cours des années 90, avec l’arrivée des films à gros budgets et des “blockbusters” américains. Ces films, plus que de transmettre la vision artistique de la réalisation, ont également pour but premier de toucher un large public. Ils sont faits pour être populaires, ou, au moins, regardés et distribués à large échelle. C’est là qu’intervient le marketing cinématographique.
La communication, et toute la stratégie mise en place autour, est essentielle à la bonne diffusion – et à large échelle – d’un film, documentaire, ou autre production. Le responsable marketing d’une production cinématographique doit (entre autres) :
- Développer une stratégie de communication.
- Organiser des actions de promotion.
- Animer et participer à des événements ou des salons.
- Prévoir les ventes d’après les statistiques réalisées.
- Analyser les statistiques de vente.
- Faire évoluer les tarifs et les propositions à l’affiche.
La plupart du temps, le ou la responsable marketing a également une équipe à sa charge pour :
- Développer et améliorer les bases de données des produits et le fichier client.
- Concevoir et faire réaliser des outils marketing comme les programmes.
- Effectuer, suivre et analyser des enquêtes d’audimat.
- Réaliser des études de marché.
Concrètement : la stratégie marketing
Mais alors, mettre en place une stratégie publicitaire (ou marketing) pour un film, comment ça marche ? Ça peut être la stratégie dite “classique”, qui consiste en un teaser (une bande–annonce) et quelques affiches de-ci de-là dans les rues et les métros, mais ça peut aussi aller beaucoup plus loin.
Parmi les campagnes les plus originales on retrouve notamment celle créée pour la sortie de It (Ça) en 2017. Des ballons rouges (véritables symboles du film) ont été accrochés dans de nombreuses villes. Simple, mais efficace pour cette adaptation des romans de Stephen King.
Une autre campagne publicitaire qui a fait beaucoup de bruit : celle de Blair Witch.Nous sommes en 1999 et une bande-annonce pas comme les autres est uploadée sur le net. Elle présente Blair Witch comme un montage d’archives retrouvées. En fouillant un peu, les internautes pouvaient même trouver la date de mort (factice) des acteurs. Cette ambiguïté entre le film et le documentaire lui a valu d’être l’un des films les plus rentables de l’histoire du cinéma.
Côté production
Proche parent de la communication cinématographique, la production. Là où le communicant met en place une stratégie de diffusion du film et organise des actions de promotion, le producteur doit : mobiliser, superviser, organiser et optimiser les équipes, ainsi qu’identifier les moyens humains, financiers et matériel nécessaire au film (de sa production à sa concrétisation). Ce qui fait donc de la production le bras droit de la communication, et inversement.
D’où le Mastère Communication ET Production Cinématographique de l’ESIS. Même si ces rôles sont tenus par plusieurs individus, il est nécessaire que chacune des parties sache de quelle façon fonctionne l’autre afin de travailler de la manière la plus efficace.
Ce partenariat entre production et communication est à l’image des coulisses de chaque film. Une partie création et suivit de création (donc le choix du thème, l’écriture du scénario, le développement, la réécriture du scénario, la préproduction, la production, le tournage, la post-production et la finalisation du film) et la partie commercialisation (soit la distribution et promotion de l’œuvre, son exploitation en salle, sa diffusion télévisée…).
En résumé : la Communication et la Production Cinématographique
Finalement, sans communication ni production derrière un projet audiovisuel, un film n’a tout simplement pas lieu. “Ils gèrent tout de A à Z”, déclare Sihame Souir, Responsable de Admissions à l’ESIS, “c’est grâce à eux qu’un projet peut exister”. Sans personne pour faire sortir le film en salle, ou personne pour annoncer que le film est disponible, les possibilités restent très limitées.
Le Mastère Communication et Production Cinématographique de l’ESIS forme les futurs acteurs de ce corps de métier vital pour le cinéma. En suivant ces 2 ans de formation, vous pourrez devenir (entre autres) :
- Producteur de court ou de long–métrage : c’est la personne qui recherche des projets de films et se met en quête des moyens financiers pour les produire. Son rôle est aussi bien artistique que financier.
- Programmateur de film : il fait le lien entre les distributeurs et les exploitants, les salles de cinéma. Il décide de mettre un film à l’affiche ou de le retirer d’une salle, il décide du nombre de salles exploitées, de l’affichage en salle, etc.
- Responsable marketing : il a pour mission de concevoir un plan d’action pour promouvoir un film, une chaîne de télévision, etc.
- Exploitant de salle : l’exploitant de salle est celui qui gère les salles de cinéma. Il met tout en œuvre pour attirer le spectateur.
- Acheteur de programmes audiovisuels : c’est la personne qui approvisionne la programmation à l’antenne des différentes chaînes. Il doit être à la recherche des tendances de programmation, à l’écoute des goûts du public et des performances d’audience.