Le temps passé devant un écran d’ordinateur ou un téléphone dépasse aujourd’hui celui passé devant la télévision. Internet et le numérique offrent en effet un nouveau confort de consommation audiovisuelle : à tout instant, n’importe où. Le numérique offre l’accès à une richesse inégalée dans les propositions et les usages (musique, programmation audiovisuelle, jeux vidéo, etc.).
Consommation audiovisuelle : le petit écran délaissé
Dès 2017, les Français entre 18 et 40 ans consacrent plus de 5 heures par jour au visionnage de vidéos sur smartphone ou tablette. En parallèle, le temps dédié à la télévision baisse drastiquement : moins de 3 heures de nos jours (contre 4h30 en 2017).
La consommation audiovisuelle se centre actuellement sur les vidéos numériques, dont le temps de visionnage a augmenté de 20 minutes depuis 2017. Il s’agit des contenus audiovisuels accessibles depuis un ordinateur, un téléphone mobile ou encore une console.
La télévision telle que nous la connaissions jusqu’à présent tend à s’effacer. Elle se fragmente en une multitude de programmes variés, qui peinent à trouver une cohérence d’ensemble et à afficher une programmation séduisante aux yeux du consommateur, déjà tenté par le numérique.
Cependant, et suite aux confinements sanitaires notamment, on voit le rôle fédérateur de la télévision offrir une forme de consommation audiovisuelle qui plaît aux foyers. Les programmes en direct ou les émissions d’informations sont à ce titre plébiscités par un public hétéroclite. Il en va de même pour les programmes culturels (conçus comme un soutien à l’apprentissage), qui ont connu un franc succès et dont la formule tend à s’étendre sur le petit écran.
Pas tout à fait enterrée, la télévision semble se réinventer face à une consommation audiovisuelle numérique toujours plus croissante./p>
Consommation audiovisuelle : le numérique prédominant ?
Il est indéniable que l’arrivée du numérique dans les foyers est venue impacter colossalement le secteur audiovisuel en raison des changements de la consommation du public. L’ère analogique touche ainsi à sa fin et la révolution conceptuelle et immatérielle offerte par le digital transforme tous les corps de métier qui constituent le secteur audiovisuel.
On voit donc se développer de nouveaux formats d’enregistrement et de diffusion : DivX, ultra HD ou encore 3D et réalité augmentée. En parallèle, de nouveaux supports critiques, comme des sites internet spécialisés se développent et acquièrent une audience toujours plus nombreuse et le rapport au public se modifie.
Dans les habitudes de consommation audiovisuelle, ce sont les séries visionnées depuis une plateforme de streaming qui se placent en pôle position. La série est un format parfaitement adapté au numérique, du point de vue du montage technique et de l’habitude de consommation qu’elle instaure. Elle offre en effet un rendez-vous fixe avec le public, aujourd’hui rassemblé en véritable communauté et plus que jamais actif par le biais des réseaux sociaux. Avec le numérique, la consommation audiovisuelle fait entrer un internaute dans un groupe, où il peut interagir et partager son avis en direct.
Grâce à l’ESIS, les étudiants se forment dans les meilleures conditions aux examens du BTS Audiovisuel : locaux, matériel de pointe et apprentissage en alternance. Ils savent ainsi comment appréhender la nouvelle consommation audiovisuelle numérique dès l’issue de leurs parcours.
La consommation audiovisuelle affiche un fort penchant pour le numérique. Très flexible, ludique et moderne, le format digital s’invite dans les poches autant que dans les salons et a l’avantage de s’afficher sur toutes les tailles d’écrans.