Les fanfilms sont les plus grandes productions des étudiants en deuxième année. Les différentes filières se regroupent autour de séries ou de films cultissimes pour en proposer une adaptation made in ESIS. Au programme cette année : Tintin, Wolverine, The Crow et Stranger Things !
Un fanfilm, c’est quoi ? Comme son nom l’indique, il s’agit d’une production faite par des fans, pour des fans. Ils reprennent les codes et l’univers d’une série, d’un film, d’une bande dessinée, d’un livre, ou bien d’un jeu vidéo pour ajouter leur pierre à l’édifice. De grands noms de la pop culture sont repris chaque année comme : Star Wars, Star Trek, Harry Potter, Warcraft… Il existe quatre grands types de fanfilms : la parodie, le court métrage, le moyen métrage et le long métrage. A l’ESIS, l’objectif est de créer un court métrage. Attention ! Il doit parfaitement reprendre les codes d’une licence proposée, mais aussi son univers, ses décors, ses costumes, ses personnages, son énergie, son esthétique, bref sa genèse. Un sacré défi pour les étudiants, et surtout, un challenge de pro.
Cette année, pas moins de quatre thèmes : Tintin, Wolverine, The Crow et même une série Netflix, Stranger Things. Ces œuvres ont toutes été proposées par les étudiants lors d’un brainstorming. Ni une ni deux, les plus courageux s’attellent à l’écriture du script. Une fois validées par les responsables pédagogiques et les équipes formées, les choses sérieuses peuvent commencer. Castings des acteurs, repérage des lieux de tournage, cagnottes de financement du projet, attribution des rôles… Les choses se font vite car le temps est compté : que serait un challenge sans deadline ?
Et en pratique ?
En pleine forêt, au musée, et au cimetière, les étudiants n’ont pas fait les choses à moitié. Scènes avec cascadeurs et décors venus du monde à l’envers : des souvenirs incomparables de cette première expérience professionnelle. Producteur, réalisateur, perchman, caméraman, script, chef opérateur, maquilleur – il ne manque rien aux équipes pour des rendus uniques. “C’était une bonne expérience, vraiment très cool” déclare Stéfan Le Saux, réalisateur sur Stranger Things. Une bonne expérience qui passe avant tout par le travail d’équipe. Apprendre à lâcher du lest, à répartir les tâches, à faire confiance, à s’organiser. Des choses qui ne s’apprennent qu’en pratique et, en l’occurrence, dans une bonne humeur omniprésente.
Une fois les disques durs pleins, il est temps de retrouver les box de montage. Entre dérushage et choix du fond sonore, les monteurs son et image sont bien occupés. Une fois encore, le temps disponible est bien défini car les productions doivent partir en VFX. Un Wolverine sans griffes, ça ne rend pas tout à fait pareil !